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(à 64 ans) |
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Intellectuel, historien, prêtre anglican, historien de l'Antiquité classique |
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Samuel George Frederick Brandon (1907-1971) a été, à partir de 1951, professeur de religion comparée à l'université de Manchester (Royaume-Uni).
S. G. F. Brandon débuta sa réflexion sur le Nouveau Testament avec son ouvrage La chute de Jérusalem et l'Église chrétienne (The Fall of Jerusalem and the Christian Church (1951)). Une de ses thèses les plus célèbres, qui ouvrit un large débat parmi les exégètes, consistait à démontrer que Jésus avait été le chef politique d'un courant juif révolutionnaire ayant subi une forte influence du mouvement zélote. Son argumentation est développée dans son livre, paru en 1967 Jésus et les Zélotes: Recherche sur le facteur politique dans le christianisme primitif[1].
Cette thèse, qui provoqua de vives réactions dans le monde entier, présente Jésus comme un activiste politique ayant lutté énergiquement contre les pouvoirs constitués palestiniens (Les forces d'occupation romaines, mais aussi l'aristocratie juive de Jérusalem qui collaborait avec elles).
Publié en 1968, son ouvrage Le Procès de Jésus de Nazareth[2] porte sur l'événement de la chute du Temple de Jérusalem (70 ap. Jc.) et ses répercussions sur l'émergence de la foi chrétienne, se basant principalement sur une étude approfondie de l'évangile de Marc.
Brandon a été diplômé de l'université de Leeds (Royaume-Uni). Il fut ordonné prêtre anglican en 1932 après une formation dans la ville de Mirfield (Royaume-Uni). Il exerça la prêtrise durant sept années, puis s'engagea comme aumônier militaire durant la Deuxième Guerre mondiale, avant d'entamer une carrière universitaire en 1951.