SMS Niobe (1899)

SMS Niobe
illustration de SMS Niobe (1899)

Autres noms Dalmacija
Cattaro
Type Croiseur
Classe Classe Gazelle
Histoire
A servi dans  Kaiserliche Marine
 Reichsmarine
Kraljevska mornarica
 Regia Marina
 Kriegsmarine
Chantier naval AG Weser, Brême
Quille posée
Lancement
Armé
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 257 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 105 m
Maître-bau 12,2 m
Tirant d'eau 5,31 m
Déplacement 2 643 t
Port en lourd 2 963 t
Propulsion 8 chaudières à eau
2 machines à vapeur composé à quatre cylindres
Puissance 8 113 ch (5 967 kW)
Vitesse 22,1 nœuds (41 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Pont: 20-50 mm
Hiloires: 80 mm
Tour de commandement: 20-80 mm
Bouclier: 50 mm
Armement 10 canons à tir rapide 10,5 cm L/40
2 tubes lance-torpilles de 45 cm
Carrière
Pavillon Reich allemand
Port d'attache Wilhelmshaven
Pula

Le SMS Niobe est un croiseur léger de la classe Gazelle appartenant à la Kaiserliche Marine.

Après la Première Guerre mondiale, le Niobe reste en réserve de la Reichsmarine. Il est retiré du service en 1925 et vendu désarmé à la Yougoslavie. Il est mis de nouveau en service après une reconstruction comme navire-école sous le nom de Dalmacija. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est sous pavillon italien avec le nom de Cattaro et enfin redevient allemand avant d'être coulé par un torpilleur anglais fin 1943.

Kaiserliche Marine

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Le Niobe est le cinquième croiseur de la classe Gazelle construit par l'AG Weser à Brême pour la Kaiserliche Marine. La quille est posée le , le navire est lancé le après que le bourgmestre de Brême, le Dr Pauli, l'ait baptisé Niobe. De 1861 à 1890, une frégate portait déjà ce nom. Le nouveau croiseur commence ses essais le puis est mis en service le de la même année.

SMS Niobe (1899) 2
Le SMS Niobe au port

Le , il entre en service actif au sein de la I. T-Flottille. Fin juin, il accompagne le SMY Hohenzollern dans sa tournée annuelle en mer du Nord qui est arrêté en raison de la mort de l'impératrice Victoria, la mère de l'empereur Guillaume II d'Allemagne. En , le croiseur accompagne de nouveau le yacht dans le cadre de la rencontre entre l'empereur allemand et le czar Nicolas II de Russie. Entre avril et , le navire réintègre la I. T-Flottille. En 1903, il rejoint la nouvelle flotte de reconnaissance après l'annulation d'une mission au Venezuela.

Le , le croiseur est désarmé provisoirement. Durant les deux années de mise en réserve, il est remanié profondément. Il revient en service le . Il quitte Wilhelmshaven le et rejoint le l'escadre d'Extrême-Orient en Asie de l'Est. Il remplace son sister-ship, le Thetis et est pendant un temps le seul navire important avec le navire-amiral SMS Fürst Bismarck. En 1907 arrivent également en Asie les croiseurs Leipzig et Arcona. Le Niobe accompagne le navire-amiral pour une visite au Japon lors de l'été 1907.

Le , il part de Qingdao pour son retour à Kiel le puis est mis hors service à Danzig dix jours après.

Le Niobe est mis en service dans le cadre de la mobilisation le . Jusqu'au , il participe à la défense côtière dans la baie Allemande, à la fois dans les estuaires de la Weser et de la Jade. Le Niobe reste en service avec un effectif réduit en septembre 1915 puis sert principalement de navire pour l'administration du commandement de la sécurité de la mer du Nord. Le , il est définitivement retiré du service.

Commandement

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au Korvettenkapitän Heinrich Bredow
au Korvettenkapitän Reinhard Scheer
à Korvettenkapitän Joachim von Oriola
au Kapitänleutnant Felix Schultz (effectif réduit)
au Korvettenkapitän Reinhard Scheer
à Fregattenkapitän Carl Schönfelder
à Korvettenkapitän Heinrich Sass (de)
Avril à Korvettenkapitän Franz Hipper
Juin au Korvettenkapitän Heinrich Saß
Korvettenkapitän Christian Schütz
Octobre à Kapitänleutnant Adalbert Kinel (intérim)
à Kapitänleutnant Karl Heuser (de) (intérim)
Janvier au Korvettenkapitän / Fregattenkapitän Fritz Hoffmann
à Korvettenkapitän / Fregattenkapitän Max Witschel (de)
à Korvettenkapitän Hugo Langemak
Septembre à Fregattenkapitän Freiherr Gottfried von Dalwigk zu Lichtenfels
au Fregattenkapitän Carl Hollweg (de)
à Fregattenkapitän Max Kühne (de)
Mai au Kapitän zur See Ernst Ewers
à Kapitänleutnant Fritz Gruenhagen (effectif réduit)
à Oberleutnant zur See Karl Seydel (effectif réduit)
à Korvettenkapitän Wilhelm Prentzel (de) (effectif réduit)
Janvier à Korvettenkapitän Edgar Angermann (effectif réduit)
au Inconnu (effectif réduit)

Après la Première Guerre mondiale

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Le Niobe n'est pas livré aux alliés de la Première Guerre mondiale, il devient un navire de réserve de la Reichsmarine. Il est retiré en de la liste des navires de guerre et vendu désarmé à la Yougoslavie comme "navire de service". Il est transformé jusqu'en 1927 comme navire-école et rebaptisé Dalmacija. En 1930, le croiseur est modernisé.

Le Niobe devenu le Dalmacija
Le Dalmacija en 1941 dans le port de Kotor

Lors de la Seconde Guerre mondiale, durant l'envahissement de la Yougoslavie, le Dalmacija est pris le dans le port de Kotor par l'Italie et transféré à la Regia Marina. Comme le navire est complètement usé, il est reclassé canonnière et sert à l'école d'artillerie de Pula. Entre 1942 et 1943, il bombarde les positions de la résistance yougoslave puis sert de navire-cible à l'école des sous-marins et des avions torpilleurs. Le , le RN Cattaro est attaqué près de Premantura par un sous-marin britannique, cependant la torpille manque sa cible.

Après l'effondrement de l'Italie fasciste en 1943, le croiseur est capturé dans le port de Pula le par les troupes allemandes et intègre la Kriegsmarine. Pour son nouveau nom allemand, on pense d'abord au nom traditionnel austro-hongrois SMS Zenta, le vice-amiral Lietzmann suggère Novara. Finalement on revient au Niobe. Le croiseur sert avec un équipage germano-croate des forces navales dans la mer Adriatique.

Le , le Niobe s'échoue au large de l'île de Silba et est abandonné par son équipage. Les torpilleurs britanniques MTB 226 et MTB 228 détruisent le navire dans les eaux peu profondes trois jours plus tard. L'épave est abandonnée après 1949.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Hans H. Hildebrand, Albert Röhr, Hans-Otto Steinmetz: Die deutschen Kriegsschiffe. Biographien – ein Spiegel der Marinegeschichte von 1815 bis zur Gegenwart. Koehlers Verlagsgesellschaft, Herford.

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