SPCA 40T | ||
Constructeur | Société Provençale de Constructions Aéronautiques (SPCA) | |
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Équipage | 2 | |
Statut | retiré du service | |
Premier vol | ||
Premier client | Services Aériens de Madagascar[1] | |
Client principal | Ministère de l'Air | |
Variantes | SPCA 218 | |
Dimensions | ||
Longueur | 13,18 m | |
Envergure | 20 m | |
Hauteur | 4,19 m | |
Aire alaire | 55 m2 | |
Masse et capacité d'emport | ||
Max. à vide | 2 202 t | |
Max. au décollage | 3 043 t | |
Passagers | 5 | |
Motorisation | ||
Moteurs | 3 Salmson 9Ac | |
Puissance unitaire | kW (120 ch) |
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Performances | ||
Vitesse maximale | 180 km/h |
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Distance franchissable | 600 km | |
Plafond | 5 960 m | |
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Le SPCA 40T (également appelé SPCA Type VII) était un avion postal[2],[3] construit en France à la fin des années 1920 par la SPCA.
C'était un avion trimoteur de construction métallique à aile haute cantilever de section épaisse. La cabine de pilotage et la soute étaient clos. La soute pouvait être aménagée avec des sièges pour transporter cinq passagers[4]. Le train d'atterrissage était à deux roues principales avec une roulette de queue.
Il a été construit deux 40T suivis par un modèle 41T doté de moteurs plus puissants (135 ch au lieu de 120 ch)[5]. Les 40Ts seront remotorisés et renommés SPCA 218.
Les deux 40Ts furent suivis du 41T qui vola pour la première fois le [2] pour les Services Aériens de Madagascar. Il fut affecté à la ligne Tananarive à Broken Hill (Rhodésie). La ligne était connectée aux Imperial Airways[1],[4].
Les deux avions (F-ANTK et F-AKDY) furent loués par le Ministère de l'Air pour un franc symbolique au Service de la Navigation Aérienne de Madagascar.
Selon le capitaine René Wauthier[6], une expédition est organisée à l'été 1932 pour reconnaître et situer une piste automobile et aérienne entre le Hoggar et le Tchad. Un trimoteur métallique est prêté par le Service technique de l'aéronautique, le F-AKDY. Au sol, la piste sera parcourue par des véhicules Latil SPB à essence permettant de transporter 4 tonnes et six caisses à eau de 85 litres chacune. À part quelques ennuis de moteurs et la réparation d'un piston, l'avion a donné toute satisfaction et s'est révélé d'une grande facilité de pilotage.
La charge utile de l'avion a été surtout en réserves d'eau et d'essence. Les atterrissages ont surtout eu lieu en rase campagne, sur sols rocheux, sablonneux ou dénivelés, sans aucun incident.