Dans les années 1960, Moscati mène des fouilles sur le sanctuaire de Tas-Silġ, à Malte et à Motyé, en Sicile[1]. Durant la même période, il entreprend également des investigations archéologiques sur plusieurs sites de Sardaigne : à Monte Sirai ; dans la région de Sulcis ; au sein du temple d'Antas ; ainsi que dans le port antique punico-romainTharros[1].
Toujours dans les années 1960, il conduit des fouilles et prospections sur le site de Ramat Rahel, en Palestine[2],[3]. Moscati organise une expédition archéologique sur le Tell Mardikh, en Syrie et dirige un chantier de fouilles dans la région du Cap Bon, en Tunisie[2][4].
Une bibliothèque, établie à Tunis, porte son nom[5]. La bibliothèque Sabatino Moscati, fondée par l'École archéologique italienne de Carthage, a été inaugurée le [5].
Cette bibliographie est très partielle et ne rend qu'une faible idée des travaux de l'archéologue et historien qui ont fait l'objet d'une traduction française.
Histoire et civilisation des peuples sémitiques, Payot, Paris, 1955
L'Épopée des Phéniciens, Les grandes études historiques, l'aventure des civilisations, Fayard, Paris, 1971
L'Orient avant les Grecs : les civilisations de la Méditerranée antique, PUF, 1963
Les Phéniciens (dir.), Paris, Le Chemin vert, 1989 (ISBN2714423787). Réédition : Stock, Paris, 1997 (ISBN2234048192)
Les Italiques : l'art au temps des Étrusques, L'Aventurine, Paris, 1995 (ISBN2841900088)