Saint-Adrien-d'Irlande | |
Administration | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Chaudière-Appalaches |
Subdivision régionale | Les Appalaches |
Statut municipal | Municipalité |
Mairesse Mandat |
Jessika Lacombe 2021-2025 |
Code postal | G0N 1M0 |
Constitution | |
Démographie | |
Gentilé | Adrienirlandois et Adrienirlandoise |
Population | 395 hab. () |
Densité | 7,5 hab./km2 |
Code géographique | 2431095 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 07′ nord, 71° 27′ ouest |
Superficie | 5 300 ha = 53 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | stadriendirlande.ca |
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Saint-Adrien-d'Irlande est une municipalité dans la municipalité régionale de comté des Appalaches au Québec, située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches.
La municipalité est nommée en l'honneur du Pape Adrien III[1].
Le canton d'Ireland est érigé en 1802. Il n'y avait pas d'habitant à cette époque sauf la présence périodique d'autochtones. Inauguré en 1811, le chemin de Craig favorise l'établissement de colons dans la région[2].
En , Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau permet la célébration de messes dans les résidences privées puis la construction d'une chapelle[3]. Le premier curé est l'Abbé J. Alphonse d'Auteuil et sa nomination par Mgr Taschereau a lieu en 1879. Dans la même année, Andéline Dussault est la première baptisée, Étienne Jolin et Délima Gagné sont les premiers à s'y marier et Angèle Béland est la première enterrée[réf. souhaitée].
La construction de l'église actuelle commence au printemps de 1878 et se terminera en 1918 par le perron et le recouvrement extérieur de bardeaux d'amiante. La population à cette époque est d'un peu plus de 900 habitants, dont environ 75 familles protestantes et 155 familles catholiques[réf. souhaitée].
Les principaux désordres de l'époque sont les rixes, chicanes et consommations excessives de boisson à l'occasion de courses de chevaux, de danses à l'occasion des noces, de corvées, d'insubordination des enfants due à la négligence des parents[réf. souhaitée].
Saint-Adrien-d'Irlande est situé dans la chaîne de montagnes des Appalaches.
Le crénon de la rivière Bagot est situé au centre de la municipalité et celui du ruisseau Rivière Blanche est à la limite est.
Saint-Jean-de-Brébeuf | ||||
Saint-Ferdinand | N | Thetford Mines | ||
O Saint-Adrien-d'Irlande E | ||||
S | ||||
Irlande |
Le conseil municipal de Saint-Adrien-d'Irlande est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale[6].
Saint-Adrien-d'Irlande Maires depuis 2003 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2003 | Jonathan Leclair | Voir | |
2005 | Voir | ||
n/d | Jessika Lacombe | Voir | |
2009 | Voir | ||
2013 | Voir | ||
2017 | Aucun candidat à la mairie | Voir | |
2017 | Jessika Lacombe | Voir | |
2021 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
En 2009, la mairesse de Saint-Adrien-d'Irlande, Jessika Lacombe, a été reconnue comme la plus jeune mairesse du Québec lors de son élection, le lendemain de son anniversaire[7]. Elle avait alors 28 ans.
L'église Saint-Adrien a été érigée en 1878-1879[8]. Les plans ont été dessinés par l'architecte Ludwig Hatschek[9]. Le site comprend également le presbytère[10] et le cimetière[11]. Un calvaire fait partie du cimetière[12]. La dévotion catholique s'exprime aussi par la présence d'une croix de chemin[13].
Afin de célébrer le centième anniversaire des Apparitions de la Vierge à Lourdes, une grotte a été aménagée en 1958[14]. Elle commémore en même temps la présence des Sœurs de la Charité dans la région ainsi que le sacerdoce d'Alphonse Guérard[14]. Elle se situe à flanc de montagne et domine le village. Les paroissiens ont contribué à sa construction en apportant des pierres de leur terrain pour les ajouter au matériau de construction[14]. La structure en fer de sa voûte permet de soutenir 25 tonnes de pierre[14]. Elle est la conception de l'architecte Paul-André Caouette, originaire de Thetford-Mines[14] et jeune finissant en architecture[réf. souhaitée]. Au moment de la bénédiction par Mgr Joseph Gingras le , plus de 8 000 personnes se sont réunies[14].
Selon la Commission de toponymie du Québec, le pont Croche ou pont Lambert serait l'un des très rares ponts ayant une courbe au Québec[15].
Sur le plan de l'architecture résidentielle, quelques maisons bâties au XIXe siècle sont situées dans les rangs[16],[17],[18],[19],[20], sur la rue Principale[21] et sur la rue de l'Église[22]. Construite vers 1880, la maison de Jean-Octave Roy était autrefois juxtaposée à son magasin général et à son entrepôt[23]. Construite avant 1900, la maison qui hébergeait les beurriers subsiste[24].