Saint-Aignan (Tarn-et-Garonne)

Saint-Aignan
Saint-Aignan (Tarn-et-Garonne)
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des confluences
Maire
Mandat
Philippe Fournié
2020-2026
Code postal 82100
Code commune 82152
Démographie
Gentilé Saint-Aignanais
Population
municipale
393 hab. (2021 en évolution de −5,07 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 09″ nord, 1° 04′ 31″ est
Altitude 79 m
Min. 67 m
Max. 138 m
Superficie 4,85 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Castelsarrasin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Aignan
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Aignan
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Tarn-et-Garonne
Saint-Aignan
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Aignan

Saint-Aignan, connu sous la Révolution sous le nom de Aignan-sur-Roche[1], est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le ruisseau de Saint-Michel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Aignan est une commune rurale qui compte 393 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castelsarrasin. Ses habitants sont appelés les Saint-Aignanois ou Saint-Aignanoises.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Saint-Aignan est située sur la rive gauche de la Garonne. Au sud-ouest, le village est dominé par les coteaux boisés de chêne annonciateurs de la Lomagne proche. La superficie de la commune est de 484 hectares. L’arboriculture et les cultures céréalières occupent la majeure partie de la surface agricole. Les activités industrielles se trouvent à Castelsarrasin tout proche, à Montauban distant de 25 km, ou Toulouse que l’on atteint rapidement par l’autoroute.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Castelferrus, Castelmayran et Castelsarrasin.

Communes limitrophes de Saint-Aignan[2]
Castelsarrasin
Castelmayran Saint-Aignan
Castelferrus
Enclave : Castelsarrasin

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Aignan.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, le ruisseau de Saint-Michel, la Gimonasse et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,8 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[15].

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[17], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[19] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[20], et les « village de Saint-Aignan et boisements riverains » (281 ha), couvrant 5 communes du département[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[22].

Au , Saint-Aignan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelsarrasin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,8 %), cultures permanentes (17,5 %), zones urbanisées (15,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), forêts (9,5 %), eaux continentales[Note 6] (9,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Aignan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2006, 2007 et 2018[27],[24].

Saint-Aignan est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Aignan.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 196 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 196 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 8]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 9],[33],[34].

Ce n’est qu’en 1318, vraisemblablement sous l’influence des moniales, que le village, alors appelé Bragayrac, devient Saint-Aignan du nom de l’évêque qui sauva Orléans.

Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Aignan-sur-Roche[35].

Ses habitants sont appelés les Saint-Aignanais[36].

Au XIIe siècle, initié par Géraud de Sale, religieux ermite, disciple de Robert d’Arbrissel, l’ordre de Fontevrault s’installe, en 1122, à Bragayrac où il prend la suite d’une petite communauté féminine dépendante de l’abbaye moissagaise[37].
Vers 1318, le prieuré dénombre jusqu'à 60 religieuses. Les calamités, les épidémies, les exactions, la guerre de Cent Ans (1337-1453) et un incendie mettent en péril cette petite communauté.

En , le lieutenant sénéchal de Toulouse fait appel aux religieuses pour sauver l’hôpital Saint-Louis de Castelsarrasin de la ruine.

En 1372, elles déclarent « n’être à Castelsarrasin qu’en attendant la construction d’un fort autour de leur prieuré de Saint-Aignan[38][réf. non conforme] ».

La date de la réalisation du « fortin » n'est pas connue, mais un acte[39] fournit une description en marge : « Tout conduit au bout du pont de bois par lequel on entre dans le fort et prieuré du lieu, habité auparavant les guerres, des nonaines. Fort comprenant 25 maisons et enfermant un deuxième fort où était l’église et couvent desdites sœurs ». Au delà, l’abbaye de Grand Selves est abandonnée (1435), les moines de Belleperche sont sans ressource. Le dernier prieur, Jean Duret, fait abandon de sa charge. En 1436, « personne dans le couvent ni le village[40] ».

Durant cette longue période, l’ordre de Fontevrault est en désordre. L’autorité de l’abbesse est contestée. Renée de Bourbon sollicite l’aide du Parlement et l’intervention du roi Louis XII.

Le , Renée de Bourbon (1468 † 1534), la 27e abbesse de l'ordre de Fontevraud, redevient maîtresse de l'ordre monastique et la paix revient dans les murs du Prieuré. 1491-1534 : Renée de Bourbon (1468 † 1534) Gabriel Forest (1514-1539), prieur, arrive à Saint-Aignan. Deux précieux documents en attestent. Le premier aux archives de Tarn-et-Garonne pour « la nomination d’un peintre de Moissac, Jean Lemesque[41] ». Le second aux archives de Maine-et-Loire, un parchemin d’une exceptionnelle qualité de peinture « vue et figure des lieux[41]». Le peintre, indéniablement[réf. nécessaire] Jean Lemesque, représente un fort, un monastère, un cimetière, l’église, le barri avec, au carrefour, les « piliers de justice ». Plus loin, nous voyons le village de Castelferrus et l’enclave des « Esclapats » faisant partie de Saint-Aignan. Indiscutablement, ce document est indissociable d’un même procès : Forest contre Castelferrus et, par là même, Jean de Luppé, et contre Saint-Aignan. Effectivement, les habitants sont en procès contre Forest, l’accusant de « n’avoir pas tenu la main » aux réparations régulières de l’église. Gabriel Forest et Jean de Luppé sont contraints de se dessaisir « de la tierce partie des fruits décimaux… qui seront convertis et appliqués à la réparation de l’église » (1514-1525). C’est ainsi que l’église Saint-Jean-Baptiste est érigée et son clocher domine, aujourd'hui encore, le village.

Les religieuses réinvestiront, de façon rocambolesque[précision nécessaire], le prieuré[42] en 1619. La prieure est, depuis toujours, « seigneuresse » du lieu. Ces dames construisent, commercent, gèrent, afferment le port, la tuilerie, les métairies, le moulin à nef… Les consuls s’affrontent à ce pouvoir en place. Les conflits d’intérêts ne manquent pas et sont quasi permanents.

Pendant la Révolution, les bouleversements, tant au niveau des consuls, des habitants, des paroissiens et des religieux sont multiples : En , le corps municipal se rend au prieuré, lecture est faite de la loi portant sur la vente des biens nationaux. Le prieuré est vendu en trois lots à Richard de Castelsarrasin. Montagnards et Girondins s’échauffent, les visites domiciliaires se multiplient.

La Garonne n’a cessé de divaguer sur les 3 km qui séparent Saint-Aignan de Castelsarrasin, apportant son lot d’inondations dramatiques. Malgré tout, sur ce fleuve turbulent, la navigation commerciale a été prospère durant quelques siècles, jusqu’à l’arrivée des nouveaux moyens de communications et surtout des ponts. Ils ont permis de traverser plus rapidement pour joindre les villes.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 1947 mars 1983 Jean-Marie Fournié PS  
mars 1983 décembre 1983 Christian Caunes    
janvier 1984 mai 2020 Jean-Marie Bence PS  
mai 2020 En cours Philippe Fournié Sans étiquette Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes Terres des Confluences.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

En 2021, la commune comptait 393 habitants[Note 10], en évolution de −5,07 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
525420500528570553522522528
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
515513418433351340334325333
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
320301269215206211225257270
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
304314302321393409413414413
2018 2021 - - - - - - -
401393-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 176 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 411 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 820 [I 5] (20 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,3 % 13,1 % 12,9 %
Département[I 8] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 241 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (61,8 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castelsarrasin, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 64 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 67 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 152, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,5 %[I 11].

Sur ces 152 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 96,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

19 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Aignan au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 19 entreprises implantées à Saint-Aignan), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 10 7 7 3
SAU[Note 14] (ha) 255 360 444 147

La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 147 ha[48],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Jean-Baptiste
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Aignan, du XVIe siècle, en briques rouges surmontée d'un clocher-mur. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 5 avril 1979[49]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[49].
  • L’embarcadère du XVIIe siècle, récemment sorti des remblais et restauré.
  • La rue des Arcades avec ses « embans » et une maison bourgeoise digne d’intérêt. De nombreux pigeonniers se trouvent sur le territoire du village.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Madame de la Tour d'Auzillis, dernière prieure, devant quitter son couvent sous la menace des révolutionnaires, écrit à sa famille : « Me voici à la veille de sortir de ma maison, mon cher neveu, pour me rendre chez vous .. En conséquence, je vous prie de me porter une robe noire, la jupe de même, une coiffe qu'on appelle anglaise et un bonnet, de petites manchettes, un mantelet .. pour pouvoir faire mon voyage tranquillement et en même temps mettre ma vie en sûreté, car il nous est expressément recommandé de ne pas sortir de notre maison avec notre costume. » (Archive privée).

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  8. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  9. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Saint-Aignan » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Aignan ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castelsarrasin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Aignan » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Aignan » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Aignan » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Aignan » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 67
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Saint-Aignan », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « la Garonne »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Saint-Aignan et Castelsarrasin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Les différents espaces protégés. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  14. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  17. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Aignan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Aignan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF les « village de Saint-Aignan et boisements riverains » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Aignan », sur Géorisques (consulté le ).
  25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  26. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  28. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  29. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Aignan », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  33. EDF, « Plaquette « les bons réflexes en cas d’accident à la centrale nucléaire de Golfech. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur edf.fr (consulté le ).
  34. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  35. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  37. Acte de délaissement archives Maine-et-Loire 213H1
  38. Moulenq tome 4
  39. Archives départementales de Tarn-et-Garonne (ADTG) H228
  40. ADTG H228-H230
  41. a et b ADTG H230
  42. livre « Grande Histoire d’un petit village ». Boutonnet, Dalphrase, Macabiau pages 51 à 63
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  47. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Aignan - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  49. a et b « Église Saint-Jean-Baptiste », sur Plateforme ouverte du patrimoine, .