Saint-André-de-Seignanx

Saint-André-de-Seignanx
Saint-André-de-Seignanx
Le fronton de Saint-André-de-Seignanx.
Blason de Saint-André-de-Seignanx
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes du Seignanx
Maire
Mandat
Jean Baylet
2020-2026
Code postal 40390
Code commune 40248
Démographie
Gentilé Saint-Andrésien(ne)
Population
municipale
1 881 hab. (2021 en évolution de +11,5 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 30″ nord, 1° 21′ 02″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 67 m
Superficie 19,49 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Seignanx
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Seignanx
Liens
Site web saintandredeseignanx.fr

Saint-André-de-Seignanx [sɛ̃.t‿ɑ̃dʁe də sɛɲɑ̃] est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Saint-Andrésien[1] (ou Saint-Andrinois[1]).

Géographie

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Localisation

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Commune de l'aire d'attraction de Bayonne située dans son unité urbaine.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Biaudos, Labenne, Orx, Saint-Barthélemy, Saint-Martin-de-Hinx, Saint-Martin-de-Seignanx et Saubrigues.

Communes limitrophes de Saint-André-de-Seignanx[2]
Labenne Orx Saubrigues
Saint-Martin-de-Seignanx Saint-André-de-Seignanx Saint-Martin-de-Hinx
Saint-Barthélemy Biaudos

Lieudits et hameaux

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Trois quartiers composent la commune de Saint-André-de-Seignanx[3] :

  • Castets ;
  • la Moulasse ;
  • l'Église.

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hiver très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 382 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Hinx à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 410,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Saint-André-de-Seignanx est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 30 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48 %), terres arables (18,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), zones humides intérieures (5,8 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (1,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-André-de-Seignanx est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Saint-André-de-Seignanx est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Seignanx.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 77,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 698 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 543 sont en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999.

Son nom occitan gascon est Sent Andrèu de Senhans[23].

L'histoire du village est jalonnée de tutelles romaines, barbares et wisigothes.

La commune passa ensuite sous la tutelle des ducs de Gascogne puis de la Maison Plantagenêt.

En 1261, le village devient une possession de la maison d'Albret, barons du Seignanx.

Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Haute-Montagne[24].

Un des deux enfants naturels de Napoléon III conçu avec Eléonore Vergeot (lingère au fort de Ham, où le futur empereur était prisonnier), Eugène Bure, surnommé Pipiou dans le pays, devint par décret "comte d'Orx" le [25] et s'installa après la chute de l'Empire au château de Castets, puis devint maire de Saint-André de 1885 à 1910, et fut également conseiller général du canton de Saint-Martin-de-Seignanx. Il est enterré au cimetière du village.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1856 septembre 1864 Louis Baron[26]   Haut fonctionnaire de préfecture. Démissionne. Deviendra sous-préfet d'Orthez à la chute du Second Empire
Les données manquantes sont à compléter.
1885 1910 Eugène Bure   Diplomate, fils naturel de Napoléon III
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1989 Albert Loustanau[27]    
mars 1989 En cours Jean Baylet PS puis REM Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[28].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30]. En 2021, la commune comptait 1 881 habitants[Note 5], en évolution de +11,5 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
603589651704870850856880925
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9219291 0161 0491 0671 0231 008959943
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
954983870832826815784748781
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7727327201 0201 2711 2751 4611 5181 619
2018 2021 - - - - - - -
1 8121 881-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Héraldique

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Blason de Saint-André-de-Seignanx Blason
D'or au sautoir estré et alésé de sable[32].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Lieux et monuments

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Saint-André-de-Seignanx est apprécié pour ses maisons bourgeoises, ses châteaux, château du Hitau (XVIe siècle), château de Castets, caverie de Lalanne et pour son église Saint-André de Saint-André-de-Seignanx aux fondations romaines. Elle s'ouvre par un portail en pierre du XVe siècle de style flamboyant, surmonté d'un arc en accolade et orné, sur son tympan, d'une effigie en bas relief.

Depuis cinquante ans, le village tire sa renommée de son remarquable club de pelote basque, maintes fois distingué comme meilleur club des Landes, il s'honore de plusieurs titres de champions de France et d'une multitude de titres de champion des Landes chez les filles et les garçons, et cela des petits aux grands.

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bayonne (partie française), il y a deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et 28 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b « Le nom des habitants du 40 », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Archives départementales des Landes, « Archives numérisées - Cadastre / Saint-André-de-Seignanx »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), début xixe siècle (consulté le ).
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-André-de-Seignanx et Saint-Martin-de-Hinx », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « St M Hinx Stna-inra » (commune de Saint-Martin-de-Hinx) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « St M Hinx Stna-inra » (commune de Saint-Martin-de-Hinx) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Bayonne (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-André-de-Seignanx ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-André-de-Seignanx », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Toponymes occitans », sur locongres.org (consulté le ).
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Page Wikipedia sur Eugène Bure
  26. « BARON, Louis », sur Archives nationales (consulté le ).
  27. Claude Paucton, « Albert Loustanou [sic] au service des Andrésiens », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  28. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Armorial de France