Dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de Saint-Antoine-Cumond forme la partie nord-ouest de la commune nouvelle de Saint Privat en Périgord. Elle est bordée à l'ouest par la Dronne, et arrosée par son affluent, le ruisseau de Muret.
Carte de Saint-Antoine-Cumond et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Saint Privat en Périgord.
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Saint Privat en Périgord, Saint-Antoine-Cumond était limitrophe de six communes dont la moitié dans le département de la Charente. À l'est, son territoire est distant d'environ 250 mètres de celui de Chassaignes.
En 1924, la commune de Cumond change de nom et devient Saint-Antoine-Cumond.
De 1942 à 1944, 37 juifs, principalement des réfugiés d'Alsace-Lorraine, ont été arrêtés dans la commune puis déportés vers le camp de concentration d'Auschwitz[3].
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[6],[7]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Saint Privat en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[4].
Les habitants de Saint-Antoine-Cumond se nomment les Antonins[10].
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Saint-Antoine-Cumond comptait 357 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013 pour Saint-Antoine-Cumond. Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Saint-Antoine-Cumond compte 344 habitants[11].
L'entreprise de textile « Moulin Neuf », créée en 1948, a employé jusqu'à 200 salariés à son apogée avant de terminer en faillite[14]. Les locaux ont été repris par une nouvelle entreprise créée en 2010, « Moulin Neuf textiles », qui emploie quinze personnes en 2014[14].
L'église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens de Cumond date initialement du XIIe siècle; elle a été agrandie aux XIVe et XVIe siècles et restaurée de façon importante au XIXe siècle, en particulier les clochers et la chapelle nord[17]. Elle est classée monument historique depuis 1914[18],[19].
Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à la fasce d'or accompagnée de six fleurs de lis, trois rangées en chef et trois rangées en pointe, aux 2e et 3e d'azur à trois étoiles d'argent rangées en fasce, surmontées d'un croissant du même et soutenues d'une grappe de raisin d'argent feuillée de deux pièces de sinople; sur le tout, d'argent au tau d'azur.