Saint-Antoine | |||||
Entrée nord de Saint-Antoine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives | ||||
Maire Mandat |
Jean Dupuy 2020-2026 |
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Code postal | 32340 | ||||
Code commune | 32358 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Antonins, Antonines | ||||
Population municipale |
192 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 02′ 14″ nord, 0° 50′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 64 m Max. 198 m |
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Superficie | 9,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lectoure-Lomagne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Saint-Antoine (nom officiel), ou Saint-Antoine de Pont d'Arratz, st une commune française située dans le nord-est du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Antoine est une commune rurale qui compte 192 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 509 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Agen. Ses habitants sont appelés les Saint-Antonins ou Saint-Antonines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la commanderie, inscrite en 1972, et l'église Saint-Antoine, inscrite en 2016.
Saint-Antoine est une commune située dans le Brulhois sur l'Arrats, affluent gauche de la Garonne et sur la route nationale 653 entre Lauzerte et Fleurance. C'est une commune limitrophe avec le département de Tarn-et-Garonne.
Les communes limitrophes sont Auvillar, Bardigues, Mansonville, Saint-Cirice, Sistels et Flamarens.
Saint-Antoine se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Arrats, le ruisseau de Carpe, le ruisseau de Corneille, le ruisseau des Aiguilles, le ruisseau de Sirech et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valence à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[12] : le « cours de l'Arrats » (815 ha), couvrant 30 communes dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne[13].
Au , Saint-Antoine est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), forêts (10 %), zones agricoles hétérogènes (8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Saint-Antoine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arrats. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2008 et 2009[18],[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 107 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 107 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992, 2009 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[21].
Le nom officiel de la commune est Saint-Antoine[I 2], confirmé sur les panneaux d'entrées d'agglomération, au niveau de la route départementale 953.
Son nom usuel local est Saint-Antoine-de-Pont-d'Arratz[22].
En gascon, la commune se nomme Sent Antòni deu Pont d'Arratz.
Saint-Antoine tient son nom des religieux Antonins qui s'y installèrent en 1146 et à la suite d'un legs fait par la veuve de Gaillard d'Ascort, en 1204, mort en pèlerinage. Ils y vécurent jusqu'en 1777.
De leur hôpital, ils surveillaient le pont et le moulin qu'ils avaient construit sur l'Arratz derrière lequel un pont-barrage, qui a perdu une travée, était emprunté par les pèlerins pour traverser.
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, on vient d'Auvillar ; la prochaine commune est Flamarens et son château.
La commanderie de Saint-Antoine a dû être une des premières annexes dépendant de celle de Toulouse. Elle a été installée sur la route reliant Agen à Lectoure. Un hôpital y est fondé ainsi qu'une chapelle. Le pape Pie VI supprime l'ordre des Antonins en 1776 et transfère ses biens aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1777. Les biens sont saisis à la Révolution et l'hôpital disparaît[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2022, la commune comptait 192 habitants[Note 3], en évolution de −5,88 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Saint-Antoine fait partie des huit communes qui participent à la Ronde des Crèches, une manifestation hivernale où chaque village expose une crèche d'après un thème commun qui diffère chaque année[29].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 81 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 196 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 940 €[I 5] (20 820 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 9,6 % | 11,8 % | 8,9 % |
Département[I 8] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 112 personnes, parmi lesquelles on compte 67,9 % d'actifs (58,9 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 32,1 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Agen, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 67, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 11].
Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
11 établissements[Note 6] sont implantés à Saint-Antoine au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 11 entreprises implantées à Saint-Antoine), contre 27,7 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole occupant le nord-est du département du Gers[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 20 | 9 | 7 | 11 |
SAU[Note 8] (ha) | 569 | 466 | 467 | 620 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 9 en 2000 puis à 7 en 2010[32] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[33],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 569 ha en 1988 à 620 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 56 ha[32].
Son blasonnement est : D'azur à un tau (ou Croix de Saint-Antoine) d'or surmonté d'une croix pattée cousue de gueules accostée de deux coquilles Saint-Jacques versées d'argent. |