Saint-Aubin-de-Luigné | |||||
Pont de Saint-Aubin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Commune | Val-du-Layon | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Sylvie Cady 2020-2026 |
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Code postal | 49190 | ||||
Code commune | 49265 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Aubinois | ||||
Population | 1 261 hab. (2013) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 19′ 43″ nord, 0° 39′ 58″ ouest | ||||
Altitude | 20 m Min. 12 m Max. 104 m |
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Superficie | 15,19 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chalonnes-sur-Loire | ||||
Historique | |||||
Fusion | 31 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Val-du-Layon | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Saint-Aubin-de-Luigné est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Le , elle devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-du-Layon.
Ce village rural se trouve dans la vallée encaissée du Layon et dans le Val de Loire classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Il possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire.
Commune viticole, son territoire se situe dans l'appellation des Coteaux du Layon (AOC).
Ce village angevin de l'ouest de la France se situe en limite nord des Mauges, sur la route[1] qui va de Chaudefonds-sur-Layon (3 km) à Rochefort-sur-Loire (3 km)[2].
Le territoire des Mauges est la petite région qui couvre la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimitée par les cours d'eau de la Loire au nord et du Layon à l'est[3].
Saint-Aubin-de-Luigné est limitrophe avec quatre communes que sont Rochefort-sur-Loire au nord, Saint-Lambert-du-Lattay au sud-est, Chemillé-en-Anjou au sud-ouest et Chaudefonds-sur-Layon à l'ouest[1].
La commune s'étend sur plus de 15 km2 (1 519 hectares), et son altitude varie de 12 à 104 mètres[4].
Située au milieu des coteaux chargés de vignes, Saint-Aubin-de-Luigné est un territoire rural de la vallée du Layon. Cette vallée est bordée d'un relief de coteaux qui s'étend du sud de l'Anjou jusqu’à la pointe sud de la Bretagne[5]. La commune se situe sur les unités paysagères de la Loire des promontoires, du plateau des Mauges et du couloir du Layon[6].
Protections sur la commune : outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune figure à l'inscription[7] de Natura 2000 (vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes), des zones humides d'importance nationale inscrit sur la liste de la convention de Ramsar (eau et milieux aquatiques, Loire entre Maine et Nantes), au schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Layon, Aubance) et au Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes).
La commune repose sur le bassin houiller de Basse Loire[8].
La rivière Layon traverse la commune[1]. On peut notamment emprunter, sur la route qui se dirige vers Saint-Lambert, un pont construit en 1875 et composé de trois arches.
Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, du fait de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[9].
Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2009 on trouvait 523 logements sur la commune de Saint-Aubin-de-Luigné, dont 85 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 79 % des ménages en étaient propriétaires[10]. En 2013, on y trouvait 545 logements, dont 86 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 81 % des ménages en étaient propriétaires[11].
Formes anciennes du nom : Ecclesia de Luinniaco au XIe siècle, R. de Luiniaco en 1095, Ecclesia Sancti Albini de Ligniaco en 1159, Presbiter Sancti Albini de Luiniaco en 1166, Luine en 1167, Burgus parochia Sancti Albini de Luigne en 1216, Luigné-sur-le-Layon en 1793[12], Saint Aubin de Luigné en 1793 et Saint-Aubin-de-Luigné en 1801[13].
Nom des habitants : Saint-Aubinois[14].
Deux voies antiques traversaient le territoire de Saint-Aubin-Luigné : celle de la rive gauche de la Loire (« chemin Saumureau ») et celle qui allait de Chalonnes à Vihiers (« chemin Chalonneau »), se rejoignant à la hauteur de la Haie-Longue[15].
L'église existe dès les premières années du XIe siècle, et est dédiée à saint Aubin, évêque d'Angers[15].
La famille de Saint-Offange, implantée en Anjou dès la fin du XIVe siècle, possèdent de nombreux domaines en Anjou, dont l’Éperonnière à Saint-Aubin.
Dès la fin du XVe siècle le charbon de terre est extrait de la Haie-Longue ; extractions qui se multiplient au XVIIe siècle. Une compagnie s'installe sur le territoire et exploite trois puits (Bon-Secours, Pâtis et Layon). Les fours à chaux seront longtemps le principal débouché des mines de houille de Saint-Aubin[15].
À la veille de la Révolution française (royaume de France), Saint-Aubin dépend du doyenné de Jallais, du grenier à sel et de l'élection d'Angers[15].
À la réorganisation administrative qui suit la Révolution le Maine-et-Loire succède à l'Anjou. Saint-Aubin est intégré en 1790 au canton de Rochefort et au district d'Angers, puis en 1800 au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[13].
Durant les guerres de Vendée, en 1794 l'une des colonnes infernales du général Turreau, sous le commandement de l'adjudant général Moulin, incendie la région mais épargne Rochefort et Saint-Aubin[15].
L'histoire de la commune est également liée à celle du Layon. Au milieu du XVIIIe siècle l'idée d’un projet concernant l'aménagement du Layon prend forme. Il est alors canalisé puis utilisé pour le transport de vins, minerais et autres produits de la région[16].
L'exploitation des mines de houille de Saint-Lambert et Saint-Aubin est active tout au long du XIXe siècle et va décline au début du XXe siècle pour cesser en 1927 au puits Bigeard[8],[17].
Le , Saint-Aubin-de-Luigné s'associe avec Saint-Lambert-du-Lattay pour créer la commune nouvelle de Val-du-Layon. Elle devient alors une commune déléguée au sein de cette nouvelle commune[18].
Depuis le , Saint-Aubin-de-Luigné constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-du-Layon et dispose d'un maire délégué[18].
La commune est créée à la Révolution (Saint-Aubin-de-Luigné)[13].
La commune ne comporte pas de jumelage.
La commune était intégrée jusqu'en 2015 à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupait dix communes : Chalonnes, Champtocé, Chaudefonds, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort, Saint-Aubin, Saint-Georges et Saint-Germain[24]. L'intercommunalité était membre du Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon[25].
À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[26].
Saint-Aubin-de-Luigné faisait partie du canton de Chalonnes et de l'arrondissement d'Angers[27].
Jusqu'en 2014, le canton de Chalonnes comporte cinq communes (Chalonnes, Chaudefonds, Denée, Rochefort et Saint-Aubin). Il a été constitué en 1790 (canton de Rochefort-sur-Loire), et modifié en 1800 (canton de Chalonnes-sur-Loire)[13]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune reste rattachée à ce même canton de Chalonnes, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[28].
Saint-Aubin faisait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé ; la deuxième circonscription de Maine-et-Loire étant l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 261 habitants, en évolution de +10,52 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
Située dans l'académie de Nantes, la commune de Saint-Aubin-de-Luigné dispose de deux écoles primaires, l'école René-Guy Cadou[35] (public) et l'école Saint-Joseph (privé), ainsi que d'une bibliothèque[36].
La plupart des structures de santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et une maison de retraite[37].
La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la communauté de communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[36].
La rivière Layon traversant la commune, on y trouve de nombreux points de pêche. Elle compte également des infrastructures sportives, un stade et un cercle de boule de fort, jeu typique de l'Anjou inscrit au patrimoine ligérien[38].
Commune touristique, on y trouve également des restaurants et un camping municipal.
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 17 989 €, pour une moyenne sur le département de 17 632 €[10].
En 2009, 53 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[10].
En 2009, sur les 89 établissements présents sur la commune, 49 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[39]. L'année suivante, sur les 96 établissements présents, 47 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[10].
Sur 93 établissements présents sur la commune à fin 2013, 32 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 42 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[11].
Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture représente la première activité agricole.
Situé dans la zone des vignobles du Val de Loire, Saint-Aubin compte de nombreux producteurs viticoles, qui représente la principale économie du village. Liste des appellations présentes sur le territoire[40] :
La commune de Saint-Aubin-de-Luigné comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[41], dont trois monuments historiques et quatre sites protégés[42] :
Autres lieux et monuments :