Saint-Chamant (Cantal)

Saint-Chamant
Saint-Chamant (Cantal)
Fontaine à Saint-Chamant.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
Jean-Marie Fabre
2020-2026
Code postal 15140
Code commune 15176
Démographie
Gentilé Saint-Amantiens, Saint-Amantiennes
Population
municipale
238 hab. (2021 en évolution de +1,71 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 30″ nord, 2° 26′ 24″ est
Altitude Min. 635 m
Max. 940 m
Superficie 13,72 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naucelles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Chamant
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Chamant
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Voir sur la carte topographique du Cantal
Saint-Chamant
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Chamant

Saint-Chamant est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Saint-Chamant se trouve à proximité de la D 922, route d'Aurillac à Mauriac, dans la vallée de la Bertrande.

Communes limitrophes de Saint-Chamant
Saint-Martin-Valmeroux
Saint-Cirgues-de-Malbert Saint-Chamant Saint-Projet-de-Salers
Saint-Cernin

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Bertrande et, au nord de la commune, par le ruisseau de Roupeyroux, affluent de la Maronne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 401 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marmanhac à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 461,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Saint-Chamant est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,8 %), forêts (26,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 228, alors qu'il était de 229 en 2013 et de 225 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 53,1 % étaient des résidences principales, 34,6 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Chamant en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (34,6 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,6 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Chamant en 2018.
Typologie Saint-Chamant[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 53,1 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 34,6 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 12,3 11,9 8,2

L'occupation est très ancienne, comme le montre la présence de l'abri sous roche de Cors, d'époque magdalénienne. À cette époque, après la fin de la période glaciaire, les hommes se lancent à la conquête des hautes terres[11].

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Basse-Bertrande[12].

Elle a fait partie du canton de Salers jusqu'en 2015.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
20 mars 1977 17 février 1999 Roger Rigaudière RPR Sénateur
1999 mars 2008 Françoise Dauzet    
mars 2008 En cours
(au 9 août 2020)
Jean-Marie Fabre[13] DVD Agriculteur

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 238 habitants[Note 2], en évolution de +1,71 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1134961 1937279871 1031 0751 084933
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0191 042966881846848790777676
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
707708655602575576525503502
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
528491410332329280264259234
2018 2021 - - - - - - -
240238-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Roger Rigaudière (1932-1999), maire de Saint-Chamant (1977-1999) et sénateur du Cantal (1989-1998)

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Chamant » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Chamant - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Chamant - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Chamant et Marmanhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a et b Frédéric Surmely, Préhistoire du Cantal, Clermont-Ferrand, 2005, pp. 19-20. (ISBN 2-9526017-0-4)
  12. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Couvent du chapitre de Saint-Chamant. », notice no PA15000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. « Saint-Chamant posséda la plus belle église gothique de tout le Cantal », sur La Montagne, (consulté le ).
  19. « Château de Saint-Chamant. », notice no PA00093603, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. Travers, Saint Chamant, le château, son histoire, le Gonfanon n°19, Argha

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :