Saint-Christaud | |||||
Pont du Diable sur le Volp | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | CC du Volvestre | ||||
Maire Mandat |
Éric Dega 2024-2026 |
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Code postal | 31310 | ||||
Code commune | 31474 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Christaudains | ||||
Population municipale |
236 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 11′ 25″ nord, 1° 07′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 225 m Max. 394 m |
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Superficie | 10,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auterive | ||||
Législatives | 7e circonscription de la Haute-Garonne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Christaud (Sent Cristau en occitan) est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000, deux espaces protégés et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La commune de Saint-Christaud se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 53 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], à 34 km de Muret[2], et à 33 km d'Auterive[3].
Sur le plan historique et culturel, Saint-Christaud fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[4].
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Toulouse, de la zone d'emploi de Saint-Gaudens et du bassin de vie de Cazères[I 1].
Les communes limitrophes sont Gensac-sur-Garonne, Cazères, Couladère, Goutevernisse, Montberaud, Montesquieu-Volvestre, Le Plan et Saint-Michel.
La superficie de la commune est de 1 087 hectares ; son altitude varie de 225 à 394 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Garonne, le Volp, le ruisseau de la Baraque, un bras du Volp, le ruisseau de Barnet, le ruisseau de Boubouche, le ruisseau de Figaro, le ruisseau de la Coume-Torte, le ruisseau de la Goutte, le ruisseau de la Loubère, le ruisseau de la Quère, le ruisseau de Séguelong et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[9].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Palaminy à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 715,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[21] :
et un au titre de la directive oiseaux[21] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[24] : le « cours du Volp » (205 ha), couvrant 15 communes dont 11 dans l'Ariège et quatre dans la Haute-Garonne[25] et « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[24] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[27].
Au , Saint-Christaud est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,7 %), terres arables (25,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), forêts (15 %), eaux continentales[Note 6] (0,7 %)[28].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 126, alors qu'il était de 129 en 2016 et de 125 en 2011[I 5].
Parmi ces logements, 82,1 % étaient des résidences principales, 7 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,6 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Christaud en 2021 en comparaison avec celle de la Haute-Garonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7 %) supérieure à celle du département (4,3 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Saint-Christaud[I 6] | Haute-Garonne[I 7] | France entière[I 8] |
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Résidences principales (en %) | 82,1 | 88,4 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7 | 4,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11 | 7,2 | 8,1 |
Le territoire de la commune de Saint-Christaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Volp. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2000, 2008, 2009 et 2018[31],[29].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Saint-Christaud est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Coteaux du Volvestre. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[32],[33]
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 131 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 131 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
La commune est en outre située en aval du barrage de Cap de Long sur la Neste de Couplan (département des Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].
À partir du moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790, pendant la Révolution française, Saint-Christaud faisait partie du diocèse de Rieux.
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Muret du département de la Haute-Garonne.
Elle faisait partie depuis le début du XIXe siècle du canton de Montesquieu-Volvestre[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Auterive
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne.
Saint-Christaud est membre fondateur de la communauté de communes du Volvestre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[39],[40].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[46].
Saint-Christaud fait partie de l'académie de Toulouse.
Les habitants sont appelés les Saint-Christaudains.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2022, la commune comptait 236 habitants[Note 7], en évolution de −4,45 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Saint-Christaud a connu un pic de population de 642 habitants en 1836.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2022, la commune comptait 236 habitants[Note 7], en évolution de −4,45 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
selon la population municipale des années : | 1968[52] | 1975[52] | 1982[52] | 1990[52] | 1999[52] | 2006[53] | 2009[54] | 2013[55] |
Rang de la commune dans le département | 263 | 308 | 323 | 330 | 317 | 335 | 337 | 344 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 98 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 231 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 760 €[I 9] (23 140 € dans le département[I 10]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 11] | 8,6 % | 9,5 % | 6,4 % |
Département[I 12] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 138 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (72,1 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 9],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 14]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56 %[I 15].
Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,8 % les transports en commun et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
22 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Christaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 18]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,8 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 22 entreprises implantées à Saint-Christaud), contre 12 % au niveau départemental[I 19].
La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 19 | 19 | 13 | 13 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 262 | 1 559 | 1 044 | 1 311 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 19 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 19 en 2000 puis à 13 en 2010[58] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[59],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 262 ha en 1988 à 1 311 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 66 à 101 ha[58].