Saint-Christophe-des-Bois

Saint-Christophe-des-Bois
Saint-Christophe-des-Bois
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Yves Guérin
2020-2026
Code postal 35210
Code commune 35260
Démographie
Gentilé Christophéen
Population
municipale
562 hab. (2022 en évolution de −4,26 % par rapport à 2016)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 36″ nord, 1° 14′ 51″ ouest
Altitude 125 m
Min. 99 m
Max. 136 m
Superficie 9,26 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vitré
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Christophe-des-Bois
Liens
Site web www.saintchristophedesbois.fr

Saint-Christophe-des-Bois est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 562 habitants[Note 1].

Géographie

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Carte de la commune de Saint-Christophe-des-Bois et des communes avoisinantes.

La commune est située entre Taillis et Combourtillé sur l'ancienne route nationale 178 reliant Vitré à Fougères, devenue par la suite route RD 179.

Saint-Christophe-des-Bois est à environ 15 km de Fougères et de Vitré et fait partie du pays de Vitré (département d'Ille-et-Vilaine) et du canton de Vitré-Ouest.

Les communes limitrophes de Saint-Christophe-des-Bois sont, en commençant par le nord et en suivant le sens des aiguilles d'une montre : Montreuil-des-Landes, Châtillon-en-Vendelais, Balazé, Taillis, Val-d'Izé et Mecé.

Rose des vents Montreuil-des-Landes Rose des vents
Mecé N Châtillon-en-Vendelais
O    Saint-Christophe-des-Bois    E
S
Val-d'Izé Taillis Balazé

Relief et hydrographie

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Les points les plus élevés du finage communal se trouvent dans sa partie nord-est (137 mètres eu lieu-dit "la Butte", 136 mètres à la chapelle de la Roussière Gérard), et le point le plus bas (99 mètres) à son extrémité sud-ouest au niveau de la confluence de la Veuvre et du Ruisseau de la Recrue. Le bourg est à 129 mètres d'altitude pour son point le plus élevé.

Le cours d'eau principal qui traverse la commune approximativement en son milieu,en passant eu nord du bourg, est la Veuvre (nommée dans sa partie amont "Ruisseau de Cucé"), un affluent de rive droite de la Vilaine et qui sert un temps de limite communale avec Mecé. Un de ses affluents de rive gauche, le Ruisseau de la Recrue, sépare au sud la commune de celle de Taillis; un autre de ses affluents, de rive droite, le Ruisseau du Pâtis de la Coutancière, sert de limite nord avec la commune voisine de Montreuil-des-Landes. Tous ces cours d'eau coulent vers l'ouest.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fougères à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Saint-Christophe-des-Bois est traversé par la D 179 (ancienne Route nationale 178 déclassée), axe routier de Fougères à Vitré, désormais supplanté par la D 178, aussi axe routier Fougères - Vitré, lequel a été modernisé, mais ne traverse pas la commune, passant nettement plus à l'est par Balazé et Dompierre-du-Chemin.

Dans le sens est-ouest, la commune est traversée par la D 26 qui vient, côté est, de Châtillon-en-Vendelais et se dirige, côté ouest, vers Mecé.

Habitat et paysages

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Le paysage agraire traditionnel de la commune est le bocage avec un habitat dispersé d'écarts constitués de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées.

Le bourg reste d'importance modeste, n'ayant connu qu'un modeste accroissement par la création de quelques lotissements depuis les Trente Glorieuses en raison de l'éloignement de la commune des grands centres urbains ; le reste de la commune a conservé son aspect rural.

Par contre, par rapport au début du XIXe siècle, le bourg traditionnel, situé un peu à l'écart, à l'ouest de la route principale, s'est modérément développé le long de la route Vitré - Fougères et même plus à l'est (lieu-dit "les Forges").

En dépit de son nom, Saint-Christophe-des-Bois n'a plus de nos jours que des bois de faibles dimensions (le bois principal est aux alentours du château de Malnoë, à l'extrême-nord de la commune) ; des espaces forestiers subsistent à sa limite communale, mais sont situés dans les communes voisines (le Bois de Beaufeu est en Taillis et Le Val-d'Izé)

Au , Saint-Christophe-des-Bois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,9 %), terres arables (34,4 %), zones urbanisées (3,4 %), forêts (3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Attestations anciennes[13],[14]

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Ecclesia Sancti Christofori non longe a Livriaco (1050) : non loin de Livré

Sanctus Christoforus de Nemore (1122) : i.e. Saint Christophe du bois

La paroisse de Saint-Christophe-des-Bois dépendait autrefois de l’ancien évêché de Rennes, les papes Calixte II en 1122, Innocent II en 1142 et Urbain III en 1186, confirmèrent à leur tour l'abbaye de Saint-Florent dans la possession de l'église de Saint-Christophe, « ecclesiam Sancti Christofori ».

L'existence du prieuré de Saint-Christophe-des-Bois, membre de l'abbaye Saint-Florent de Saumur, est constatée au milieu du XIe siècle ; les papes Calixte II en 1122 et Innocent II en 1142 confirmèrent la possession de l'aglise de Saint-Christophe-des-Bois par l'abbaye de Saint-Florent[15].

Selon A. Marteville et P.Varin, la paroisse était jadis couverte de bois (d'où le suffixe de son nom) ; un seigneur du château de Malnoë aurait concédé ces bois à l'Abbaye Saint-Florent de Saumur et des moines les défrichèrent et s'établirent dans la paroisse, y créant un noviciat et gérant eux-mêmes la paroisse jusqu'en 1545, date à laquelle ils la confièrent à un recteur vivant de la portion congrue, se réservant l'essentiel des revenus pour leur communauté[16]. Les moines restèrent dans la paroisse jusqu'en 1630, date à laquelle un édit les força de rentrer à Saint-Florent, mais l'abbé de cette abbaye resta présentateur[Note 3] et décimateur de la paroisse[17].

Temps modernes

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En 1513 Michel de Malnoë était chevalier seigneur de Malnoë ; ce château appartenait en 1670 à Jacques-Annibal de Farcy et ses descendants le conservèrent jusqu'au XIXe siècle. En 1513 également le manoir du Plessis-Saint-Christophe appartenait à Tristan de Malestroit et son épouse Françoise de Montbourcher ; la Mancherie au chevalier Guérin de la Duchays[17].

En 1691 une confrérie du Rosaire existait dans l'église paroissiale[16].

Une épidémie de dysenterie fit des ravages en 1756 : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, Châtillon-en-Vendelais, Étrelles, Erbrée, Teillé [en fait Taillis), Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et les environs de Saint-Martin de Vitré. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'en quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de blé noir faute de monde » écrit le subdélégué Charil[18].

Carte de Cassini de la paroisse de Saint-Christophe-des-Bois et de ses environs (1772).

Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Saint-Christophe-des-Bois était de 111 sur une population totale qui s'élevait alors à 427 habitants[19]. Le seigneur de Malnoë jouissait du droit de quintaine (chaque nouveau marié devait le jour de la Saint-Christophe [25 juillet] payer un droit de 4 mines d'avoine, 6 chapons, 12 poulets et 6 « justes » de vin valant 12 pots), du four banal et du droit de tenir un marché tous les mardis et plusieurs foires par an[20].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Christophe-des-Bois en 1778 :

« Saint-Christophe-des-Bois : sur une hauteur, près la route de Vitré à Fougères ; à 8 lieues à l'Est-Bord-Est de Rennes, son évêché et son ressortj ; à 3 lieues de Vitré , sa subdélégation. On y compte 300 communiants[Note 4] ; la cure est présentée par l'Abbé de Saint-Florent de Saumur. En 1630, deux moines de cette Maison y faisaient encore les fondations curiales. Le territoire offre à la vue des coteaux, un étang très étendu [faux, sa superficie était de 3 ha seulement], près le bourg ; des terres assez bien cultivées, et beaucoup d'arbres. Il est environné de landes qui, je crois, ne sont pas dans son enceinte [elles sont en Izé]. Les hautes justices de Malnoë et de la Ronce appartiennent à M. de Farci de la Ville-du-Bois[21]. »

Les paroissiens de Saint-Christophe-des-Bois devaient la corvée pour l'entretien de la route de Vitré à Fougères sur une longueur de 639 toises[20].

La chapelle Saint-Jean de Malenoë, qui avoisinait le manoir du même nom, aurait été construite au XVIe siècle ; elle était fondée vers 1713 de 3 messes par semaine (mais n'était plus desservie à la fin du XIXe siècle)[16].

Augustin Le Royer, pourvu recteur de Saint-Christophe-des-Bois en 1761 le resta jusqu'à la Révolution française[16].

Révolution française

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L'assemblée électorale de Saint-Christophe-des-Bois en vue de la préparation des États généraux de 1789 se tint le en présence de 21 paroissiens sous la présidence de Pierre Dufeu ; celui-ci et Prosper Dauphin furent élus pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée. Il n't eut pas de cahier de doléances rédigé, les paroissiens se contentant d'approuver ceux rédigés à Rennes et dans les paroisses rurales environnante[22]

Le prieuré Saint-Christophe fut vendu comme bien national pendant la Révolution française ; l'église paroissiale, qui était riche en ornements, tableaux, statues, fut dévastée ; le presbytère devint une caserne et l'église un corps de garde ; tout fut pillé ; un officier républicain fit réserver le tabernacle pour y loger son chien[17].

Une compagnie chouanne exista à Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois ; elle était membre de la "colonne d'Izé", dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La "colonne d'Izé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois (dont le capitaine était Michel Chauvin[23] et les lieutenants Jean-Baptiste Aubrée et François Fouillet), la compagnie de Balazé, la compagnie de Champeaux et Taillis, la compagnie d'Izé, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de Princé et Montautour.

Le XIXe siècle

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Plan cadastral de la commune de Saint-Christophe-des-Bois (1824, tableau d'assemblage).

A. Marteville et P Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Christophe-des-Bois en 1853 :

« Saint-Christophe-des-Bos (sous l'invocation de saint Christophe) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (..) Principaux villages : la Bouvetterie, la Courterie, la Roussière-Gérard, Pand-Loup, la Gaulaie, la Hurie. Superficie totale 926 hectares 49 ares, dont (..) terres labourables 647 ha, prés et pâturages 130 ha, bois 28 ha, vergers et jardins 13 ha, étangs 3 ha, landes et incultes 72 ha (..). Moulin : 1 (de Cussé, à eau). (..) L'ancien château de Malnoë n'existe plus ; c'est aujourd'hui une construction moderne qui date des premières années du XIXe siècle. (..) La commune est traversée, du sud au nord, par la route de Vitré à Fougères. (..) Géologie : quartzite. On parle le français [en fait le gallo][17]. »

En 1874, 149 habitants des communes de Taillis, Champeaux, Marpiré, Saint-Christophe-des-Bois et Eancé signent une pétition à l'Assemblée nationale suppliant les députés de proclamer comme roi légitime Henri V[24].

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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Saint-Christophe-des-Bois à la Belle Époque

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts.

Le monument aux morts de Saint-Christophe-des-Bois porte les noms de 30 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 4 sont morts en Belgique (Pierre Bazin le , Jean Malidor le , Pierre Barbot le et Guy Desrues le ) ; Charles Foucault est mort de maladie alors qu'il était en captivité en Allemagne le , donc plus d'un mois après l'armistice ; tous les autres sont morts sur le sol français[25].

L'Entre-deux-guerres

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La Seconde Guerre mondiale

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De mars 1944 à 1945, dix-neuf enfants juifs sont cachés par les habitants de la commune de Saint-Christophe-des-Bois[Note 5], avec l'accord et l'aide de Jean Pitois, maire de 1943 à 1949, dont les 4 enfants de la famille Adass (leurs parents furent déportés) accueillis par le famille Pihan, Maurice et Roger Barouh par la famille Lebreton, Simon, Lilian et Alice Wajnberg par la famille Boutros, etc..[26] ; les habitants de la commune firent preuve d’un courage exemplaire en gardant le silence afin de protéger les enfants et de les soustraire au regard de la gendarmerie locale de Châtillon-en-Vendelais et des soldats allemands[27]. Après des années d'oubli, le réalisateur Nicolas Ribowski a tourné en 2013 le documentaire Jamais je ne t'oublierai[28].

La commune n'a eu aucun mort pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'après Seconde Guerre mondiale

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André Galeine, canonnier au 64e régiment de l'Armée d'Afrique, est mort pour la France le pendant la Guerre d'Algérie[25].

Politique et administration

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
         
avant 1806 1808 René Cochet[Note 6]    
1808 1815 Joseph Herber    
1815 1829 Alexandre Betton[Note 7]    
1830 1860 Jean François Mareteux[Note 8]    
1860 1863 Jean Joseph Léonard[Note 9]   Gendarme. Cultivateur.
1863 1870 Ambroise Mareteux[Note 10]   Expert. Domicilié à la Demptière en Saint-Christophe-des-Bois. Fils de Jean François Mareteux, maire entre 1830 et 1860.
1870 1880 Pierre Morazé[Note 11]   Propriétaire cultivateur.
1880 1884 Toussaint Jacques Chéanne[Note 12]   Sabotier.
1884 1896 Armand de Farcy de Malnoë[Note 13]   Lieutenant des Gardes mobiles d'Ille-et-Vilaine pendant la Guerre de 1870 ; officier d'ordonnance du général Athanase de Charette de la Contrie.
1896 1907 François Dufeu[Note 14]   Propriétaire.
1907 1919 Louis Vieillerobe[Note 15]    
1919 après 1924 Arsène Fougères[Note 16]    
         
1943 1949 Jean Pitois    
1949 1976 Marcel Marcou[Note 17]   Entrepreneur de scierie.
1976 1992 Henri Froc    
1992 mars 2001 Rosalie Froc   Chef d'entreprise en produits béton retraitée
mars 2001[29] mars 2008 Jean-Pierre Murolo   Retraité de la gendarmerie
mars 2008[30] juillet 2020 Jean Pitois[31] SE Commerçant retraité[32].
juillet 2020 En cours Yves Guérin[33]   Chef d'entreprise retraité, ancien adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Infrastructures municipales

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  • Écoles maternelle et primaire, assistantes maternelles, transport scolaire vers Vitré.
  • Terrains de football avec vestiaire, salle polyvalente, bibliothèque, espace détente.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2022, la commune comptait 562 habitants[Note 18], en évolution de −4,26 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500457511583461483490507562
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
575555592588620580614580544
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
515530522458469504511524482
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
469473430420467475498505577
2018 2022 - - - - - - -
562562-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Le seul commerce actuellement en activité à Saint-Christophe-des-Bois est un commerce multi-service mis en place après le départ du boulanger et les faillites successives de trois propriétaires du bar, aujourd'hui sans repreneur. Le boucher-charcutier traiteur a lui aussi fermé.[réf. nécessaire]
  • Artisans divers.

La commune est desservie par la ligne de bus no 3 de Vitré Communauté.

Lieux et monuments

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L'église paroissiale Saint-Christophe.
L'église paroissiale Saint-Christophe
  • La croix du cimetière (XVIe siècle)[39].
  • Le château de Malnoë ou Malenoë (1801). Reconstruit au début du XIXe siècle, il avait autrefois une fuie, et une chapelle privative qui remontait au XVIe siècle. La chapelle Saint-Jean de Malenoë est située à proximité du château. Le domaine possédait un droit de haute justice et un droit de quintaine. Il relevait de la châtellenie de Châtillon-en-Vendelais. Propriété successive des familles Malenoë (en 1094), Cervon, baron des Arcis (en 1653), Farcy, seigneurs de Mué (en 1676 et 1789)[40].
  • Le puits (XIXe siècle), situé rue de l'Église[41].
  • Le moulin à eau de Cucé [Cussé] : ancien moulin à farine datant du XIXe siècle ; son mécanisme et sa roue ont disparu[42].
  • Le manoir de la Martinais (1er quart du XVIIe siècle, remanié au XIXe siècle)[43].
  • L'ancien manoir du Plessis-Cucé, propriété successive des familles Malestroit (en 1513), Chevallerie, Godard (vers 1553), Malenoë (en 1599 et 1615), Farcy (en 1744 et 1772).
  • L'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de la Roussière, bâtie par Mlle Suzanne Grandgirard et M. Grandgirard, son frère, recteur de Marpiré, sur leur propriété de la Roussière. Cette chapelle a été bénite le par M. Châtel, doyen de Saint-Martin de Vitré[16].
  • L'ancienne gendarmerie.

Activité et manifestations

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  • Diverses associations sont actives au sein de la commune.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Le Bocage vitréen. Images du patrimoine, 1997.
  • Ille et Vilaine, 2 tomes - Le patrimoine des communes de France - Éditions Flohic.
  • Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l’archevêché de Rennes, 7 tomes, Rennes, 1880-1886.
  • Paul Banéat, Le département d’Ille-et-Vilaine, 4 tomes, Éditions J. Larcher, Rennes, 1927-1929.
  • Le Nail, Bernard et Jacqueline, Pays de Vitré ; hommes et femmes remarquables. Éd. les Portes du Large, 2004

Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2022, légale en 2025.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le droit de présentation était le droit de choisir le recteur et de le présenter à l'évêque qui le nommait officiellement.
  4. Personnes en âge de communier
  5. D'autres enfants furent dirigés vers les communes voisines du Val-d’Izé, Mecé, La Chapelle-Erbrée, La Bazouge-du-Désert et Saint-Georges-de-Reintembault.
  6. Probablement René Cochet, né le à Louvrais en Livré-sur-Changeon, décédé le à Mecé
  7. Alexandre Betton, né le à Parigné, décédé le à Saint-Christophe-des-Bois.
  8. Jean François Mareteux, né vers 1792 à Fougères, paroisse Saint-Léonard, décédé le à la Demptière en Saint-Christophe-des-Bois.
  9. Jean Joseph Léonard, né le à Frémonville (Meurthe-et-Moselle), décédé le au Bourg de Saint-Christophe-des-Bois.
  10. Ambroise Mareteux, né le à la Demptière en Saint-Christophe-des-Bois, marié en 1863 à Saint-Christophe-des-Bois, décédé.
  11. Pierre Morazé, né le à Mecé, décédé le à Saint-Christophe-des-Bois.
  12. Toussaint Chéanne, né le à Laignelet, marié le à Billé.
  13. Armand de Farcy de Malnoë, né le à Vitré, décédé le au château de la Malnoë en Saint-Christophe-des-Bois.
  14. François Dufeu, né le à Saint-Christophe-des-Bois, décédé le à Saint-Christophe-des-Bois.
  15. Louis François Vieillerobe, né le à Saint-Christophe-des-Bois, décédé.
  16. Arsène Fougères, né en 1876, décédé en 1942.
  17. Marcel Marcou, né le à Saint-Christophe-des-Bois, décédé le à Saint-Christophe-des-Bois.
  18. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
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