Saint-Cirgues-la-Loutre

Saint-Cirgues-la-Loutre
Saint-Cirgues-la-Loutre
L'église Saint-Cyr-Sainte-Julitte.
Blason de Saint-Cirgues-la-Loutre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne
Maire
Mandat
Aline Clavière
2020-2026
Code postal 19220
Code commune 19193
Démographie
Gentilé Saint-Cirgois
Population
municipale
171 hab. (2021 en évolution de −2,29 % par rapport à 2015)
Densité 9,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 46″ nord, 2° 05′ 58″ est
Altitude Min. 301 m
Max. 575 m
Superficie 18,41 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Argentat-sur-Dordogne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Cirgues-la-Loutre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Cirgues-la-Loutre
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Voir sur la carte topographique de la Corrèze
Saint-Cirgues-la-Loutre
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Cirgues-la-Loutre

Saint-Cirgues-la-Loutre est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Au sud du département de la Corrèze, en Xaintrie, la commune de Saint-Cirgues-la-Loutre est bordée au sud-est par la Maronne, et traversée par son affluent la Glane d'Ancèze (ou Glane de Malesse). Elle est limitrophe du Cantal et de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le bourg de Saint-Cirgues-la-Loutre, au croisement des routes départementales (RD) 13 et 111, se situe, en distances orthodromiques, treize kilomètres à l'est d'Argentat.

La commune est également desservie par la RD 111E2.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Saint-Cirgues-la-Loutre est limitrophe de cinq autres communes, dont deux dans le département du Cantal.

Communes limitrophes de Saint-Cirgues-la-Loutre
Saint-Privat Saint-Julien-aux-Bois
Saint-Cirgues-la-Loutre
Saint-Geniez-ô-Merle Rouffiac
(Cantal)
Cros-de-Montvert
(Cantal)

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 311 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Privat à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 324,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Cirgues-la-Loutre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,1 %), prairies (44 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Cirgues-la-Loutre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Cirgues-la-Loutre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 184 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[16].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2007. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage d'Enchanet, un ouvrage de classe A[Note 1] situé dans le Cantal et disposant d'une retenue de 92,7 millions de mètres cubes[18]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[19].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Cirgues-la-Loutre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Le nom de la commune provient de saint Cyr, honoré dans l'église paroissiale qui porte son nom, dont une des formes occitanes du nom est Cirgue. Le -s final ne s'explique pas par l'évolution phonétique normale de Cyricus, puisque dans les mots latins en -us, la consonne disparaît à date ancienne.

Sous la Révolution française, pour suivre un décret de la Convention, la commune change de nom pour Cirgue-l'Eyge[21].

En 1919, la commune de Saint-Cirgues prend le nom de Saint-Cirgues-la-Loutre[21].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 25 Juillet 2011 Auguste Molinier PS  
2012 avril 2014 Jeanne Pers   Retraitée
avril 2014 En cours Aline Clavière   Retraitée

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de Saint-Cirgues-la-Loutre sont appelés Saint-Cirgois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 171 habitants[Note 2], en évolution de −2,29 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0808629189991 0511 057988964912
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
927928912873801794776803766
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7427316415084494214471 165436
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
385362304267230188194196175
2018 2021 - - - - - - -
175171-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Cyr-Sainte-Julitte, édifiée au XVe siècle, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [25].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Saint-Cirgues-la-Loutre Blason
D'or à une loutre de sable allumée du champ, frappée d'un marteau de gueules, au chef du même chargé d'une tour d'argent, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, accostée de deux merlettes aussi d'or.
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[17].
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Cirgues-la-Loutre et Saint-Privat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Privat » (commune de Saint-Privat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Privat » (commune de Saint-Privat) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Cirgues-la-Loutre », sur Géorisques (consulté le )
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  16. « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune de Saint-Cirgues-la-Loutre », sur Géorisques (consulté le )
  17. Article R214-112 du code de l’environnement
  18. « barrage d'Enchanet », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  21. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Église Saint-Cyr-Sainte-Julitte », notice no PA00099848, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 juillet 2015.