Saint-Cyr-en-Val

Saint-Cyr-en-Val
Saint-Cyr-en-Val
Château de la Motte.
Blason de Saint-Cyr-en-Val
Blason
Saint-Cyr-en-Val
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Orléans Métropole
Maire
Mandat
Vincent Michaut
2020-2026
Code postal 45590
Code commune 45272
Démographie
Gentilé Saint-Cyriens[1]
Population
municipale
3 392 hab. (2021 en évolution de +3,64 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 51″ nord, 1° 58′ 13″ est
Altitude 110 m
Min. 92 m
Max. 126 m
Superficie 44,23 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Orléans
(banlieue)
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-Saint-Aubin
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Cyr-en-Val
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Cyr-en-Val
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Saint-Cyr-en-Val
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Saint-Cyr-en-Val
Liens
Site web www.mairie-saintcyrenval.fr

Saint-Cyr-en-Val est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte de la commune de Saint-Cyr-en-Val et des communes limitrophes.

La commune de Saint-Cyr-en-Val se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Sologne[2] et l'aire urbaine d'Orléans[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 9,3 km d'Orléans[4], préfecture du département, et à 6,9 km de Saint-Jean-le-Blanc, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d'Orléans[3].

Les communes les plus proches sont : Sandillon (5,1 km), Saint-Denis-en-Val (5,3 km), Olivet (6,2 km), Saint-Jean-le-Blanc (6,9 km), Bou (7,5 km), Combleux (7,8 km), Chécy (8 km), Saint-Jean-de-Braye (8,2 km), Marcilly-en-Villette (8,4 km) et Mardié (9 km)[5].

Rose des vents Orléans Saint-Denis-en-Val Sandillon Rose des vents
Ardon N Sandillon
O    Saint-Cyr-en-Val    E
S
La Ferté-Saint-Aubin Marcilly-en-Villette, La Ferté-Saint-Aubin Sandillon, Marcilly-en-Villette

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[6].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°398 - La Ferté-Saint-Aubin » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[7],[8] et sa notice associée[9].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Fw  : alluvions de haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Riss), terrasse +10 -15 m
Fvb  : alluvions de haute terrasse, Pléistocène (Mindel), terrasse +20 m
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m3-p1SASo  : sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
m2MCO  : marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
m1CPi  : calcaire de Pithiviers, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 44,23 km2[10],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 44,42 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 34 mètres. L'altitude du territoire varie entre 92 m et 126 m[13].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Les cours d'eau passant par le territoire de la commune sont le Dhuy; et un ruisseau, le Morchêne Rau, qui se jette dans le Dhuy à proximité du centre-bourg. On peut noter que la source du Loiret était sur le territoire de la commune jusqu'en 1959 (voir section « Histoire »).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fleury-les-Aubrais à 12 km à vol d'oiseau[16], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 728,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

La Chalotière, la Commanderie, Saint-Benoît, la Petite-Mérie, Gautray, la Gare.

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20],[21].

Un site Natura 2000 est présent dans la partie sud du territoire communal de Saint-Cyr-en-Val[INPN 1] : la « Sologne », qui a été désignée SIC par arrêté du 26 octobre 2009[22] et est codée FR2402001. D'une superficie totale de 346 184 ha, elle constitue une vaste étendue émaillée d'étangs, située en totalité sur les formations sédimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractère différent se distinguent sur ce site[INPN 2] :

  • la Sologne des étangs ou Sologne centrale, qui recèle plus de la moitié des étangs de la région ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
  • la Sologne sèche ou Sologne du Cher, qui se caractérise par une plus grande proportion de landes sèches à bruyère cendrée, callune et Hélianthème faux-alysson ;
  • la Sologne maraîchère, qui abrite encore une agriculture active et possède quelques grands étangs en milieu forestier ;
  • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Saint-Cyr-en-Val.

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Cyr-en-Val comprend une ZNIEFF[INPN 3] dénommée « Étang des Terres noires ». De type 1[Note 2] et d'une superficie de 2 hectares, elle est située à deux kilomètres au sud du bourg de Saint-Cyr-en-Val[DREAL 1]. Son altitude varie entre 112 et 115 m[INPN 4]. Il s'agit d'un plan d'eau alimenté par le Morchêne, dont les traces les plus anciennes (photographie aérienne) remontent à 1950. Deux types d'habitats intéressants s'y distinguent : des petites saussaies marécageuses abritant la fougère des marais (Thelypteris palustris), espèce protégée en région Centre-Val de Loire, et une jonchaie haute contenant une population de grande douve (Ranunculus lingua), espèce protégée au niveau national)[INPN 5].

Ville fleurie : quatre fleurs attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris depuis 2005[23],[24].

La commune doit pour partie son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du IVe siècle, fils de sainte Julitte.

Une occupation datant du Néolithique a été retrouvée.

Des chanoines du chapitre de l'église Saint-Pierre-le-Puellier d'Orléans s'installent en 1002. L'occupation civile est centrée sur le château de la Mothe.

Le , Jeanne d'Arc traverse ses terres au lieu-dit Saut de la Puce, afin de délivrer Orléans.

Réfugiés espagnols - camp de Saint-Cyr-en-Val (1939).

Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[25], dont un à Saint-Cyr-en-Val[26]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[27]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[26].

En 1959, Saint-Cyr-en-Val cède à Orléans, pour le franc symbolique, des terrains à l'ouest de la commune, les domaines de la Source et de Concyr, permettant ainsi la construction du quartier d'Orléans-la-Source.

Au , Saint-Cyr-en-Val est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[30]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,3 %), forêts (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), prairies (4,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), zones urbanisées (4,3 %), cultures permanentes (3,4 %)[33].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification

[modifier | modifier le code]

Plan local d'urbanisme

[modifier | modifier le code]

SCOT de l'agglomération orléanaise

[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Infrastructures routières

[modifier | modifier le code]
Réseau routier principal de la commune de Saint-Cyr-en-Val (avec indication du trafic routier 2014).

L'accès à la commune se fait notamment par la D2020 (ex-nationale 20) en venant d'Orléans ou du sud ; et par la D 14 (axe ouest-nord-ouest; est - sud-est) en venant de Vienne-en-Val ou d'Olivet.

Infrastructures ferroviaires

[modifier | modifier le code]
La gare de Saint-Cyr-en-Val - La Source.
La gare de Saint-Cyr-en-Val - La Source.

La commune dispose d'une gare SNCF (gare de Saint-Cyr-en-Val - La Source), sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, qui dessert Saint Cyr en Val et le quartier d'Orléans-La Source. La gare est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire entre Orléans et Châteauroux, Bourges et Nevers. De plus, il existe une liaison TER-bus entre la gare de Saint-Cyr-en-Val - La Source et Orléans, qui permet de voyager entre ces deux gares avec un titre de transport en commun TAO.

Transports en commun

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne 5 du réseau Rémi. Elle est située à la limite sud du réseau TAO, et est desservie par les lignes 13, 40, 61 et resa’sud. Il y aussi le TER Bus qui passe à la gare de Saint-Cyr-En-Val.

Risques naturels et technologiques majeurs

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Cyr-en-Val est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[34]. Entre 1985 et 2016, six arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Cyr-en-Val dont trois pour des inondations et coulées de boue et trois pour des mouvements de terrain[35].

Risque d'inondation

[modifier | modifier le code]
Zone inondable de la commune de Saint-Cyr-en-Val.

La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[36].

La zone inondable de la commune de Saint-Cyr-en-Val couvre une surface de 1 353 hectares, soit 32 % du territoire communal. Cette zone se répartit en 1 142 ha en espaces agricoles, 81 ha en espaces naturels, 43 ha en serres et 87 ha en surfaces urbanisées[37]. 824 personnes résident dons cette zone[38]. Elle fait partie du val d'Orléans qui s’étend sur 33 km de longueur, du hameau de Bouteille à l’amont au confluent du Loiret à l’aval, et couvre une partie du territoire de la commune[39]. Ce val est protégé par une levée en terre, la levée d'Orléans, de 45 km de longueur, interrompue à 3,5 km environ en amont du confluent du Loiret. Il est inondé par le remous de la Loire dans la confluence du Loiret dès les premières crues simulées[40]. Cette levée a été renforcée sur toute sa longueur. Le niveau de protection historique est celui visé par la construction du déversoir de Jargeau, aménagé à la fin du XIXe siècle à l'emplacement des brèches qui s'étaient produites en 1846, 1856 et 1866 et conçu initialement pour fonctionner au-delà de la cote de Loire à l'échelle d'Orléans proche de 6 m (crue de 1825, n'ayant pas occasionné de brèches). Les lignes d’eau en crue ont toutefois beaucoup changé depuis du fait de l’évolution morphologique du lit de la Loire, conséquence des ouvrages de navigation qui ont été réalisés au XIXe siècle et de l’extraction massive de matériaux en deuxième partie du XXe siècle. Le déversoir ne remplit donc plus sa fonction de protéger la levée d’Orléans des surverses et il ne permet plus de définir l’objectif de protection du système d’endiguement[41].

L'analyse menée dans le cadre de l'étude de danger des digues, montre qu'aujourd'hui, le niveau de protection apparent de la levée est associé à une crue de période de retour d'environ 200 ans, soit une hauteur d'eau à l'échelle d'Orléans estimée à 5,75 m[42]. Les zones de surverses probables mises en évidence se situent de l'amont vers l'aval, à Guilly, Tigy et Saint-Denis-en-Val (lieu-dit de Château Lumina)[42]. Par ailleurs, ces études montrent aussi que des défaillances avant dépassement des ouvrages sont probables, en particulier à Guilly, Tigy et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Pour le secteur de Guilly, la probabilité de rupture n'est plus négligeable dès la crue de période de retour de 70 ans, soit une cote d'environ 4,60 m à l'échelle d'Orléans. Cette cote définit le niveau de sûreté actuel de la digue d'Orléans et correspond au seuil de déclenchement du plan d'évacuation massive de l'agglomération d'Orléans en cas de crue[42].

Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Orléans - val amont, approuvé le [43]. Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 6], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[44].

Risque de mouvements de terrain

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[45].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[46]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. La totalité du territoire de la commune est soumis à un aléa « faible » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[47].

Transport de matières dangereuses

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. À Saint-Cyr-en-Val, le facteur de risque prépondérant est le transport routier empruntant la RD 2020[34].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint Cir en Val acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[48] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[49]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[50].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[51].

La commune est membre de la Communauté de l’Agglomération orléanaise depuis sa création le . Cette communauté de communes devient communauté d'agglomération Orléans Val de Loire le 27 décembre 2001[52] puis communauté urbaine à compter du , sous la dénomination Orléans Métropole[53], et enfin métropole avec la même dénomination à compter du [54].

Circonscriptions de rattachement

[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Saint Cir en Val était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans, élection d'Orléans[55],[56].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint Cir en Val est alors incluse dans le canton de La Ferté-Saint-Aubin, le district d'Orléans et le département du Loiret[57].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[58]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[59]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[60]. L'acte II intervient en 2003-2006[61], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Cyr-en-Val aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Orléans 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district d'Orléans de 1790 à 1795[51],[57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[62].
Canton La Ferté-Saint-Aubin 1790-1801 Administrative et électorale Le 10 février 1790, la municipalité de Saint Cir en Val est rattachée au canton de La Ferté Saint-Aubin[63],[51]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[62]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[64]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Olivet 1801-1806 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[65]. Saint Cir en Val est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton d'Olivet, sous le nom de Saint-Cyr-en-Val[66],[51].
Orléans-Sud 1806-1973 En 1806, la commune est rattachée au canton d'Orléans-Sud, un canton nouveau formé du faubourg Saint-Marceau et de toutes les communes du canton d'Olivet qui est supprimé[67].
Olivet 1973-1982 En 1973, la commune est rattachée au canton d'Olivet[68].
Saint-Jean-le-Blanc 1982-2015 En 1982, la commune est rattachée au nouveau canton de Saint-Jean-le-Blanc[69].
La Ferté-Saint-Aubin 2015- Électorale La loi du [70] et ses décrets d'application publiés en février et [71] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de La Ferté-Saint-Aubin[71]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[72].
Arrondissement Orléans 1801- Administrative Saint-Cyr-en-Val est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[51],[66].
Circonscription législative 1re circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[73],[74]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[75]. La réforme n'affecte pas Saint-Cyr-en-Val qui reste rattachée à la première circonscription[76].

Collectivités de rattachement

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Cyr-en-Val est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[77], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Cyr-en-Val, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[78], pour un mandat de six ans renouvelable[79]. Il est composé de 23 membres[80]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Vincent Michaut est maire depuis 2020.

Liste des maires successifs[81]
Période Identité Étiquette Qualité
18XX 18XX Achille de Morogues   Propriétaire
Conseiller général du canton d'Orléans-Sud
mars 1977 2005
(décès)
André Champault Divers droite  
2005 2020 Christian Braux Divers droite Conseiller départemental (depuis 2015)
2020 En cours Vincent Michaut[82]    
Les données manquantes sont à compléter.

Drapeau de l'Allemagne Bliesen, Saint-Wendel (Allemagne) depuis 1993[83]

Logotype de Saint-Cyr-en-Val

Les cubes représentent l'activité économique, la Sologne est symbolisée par le vert foncé, le Val de Loire par le vert clair, le Dhuy par la bande bleu et le monde industriel par le orange[84].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Saint-Cyr-en-Val

Les armes de Saint-Cyr-en-Val se blasonnent ainsi :

Tranché : au premier de sinople à la hure de sanglier d'argent adextrée d'un chêne du même, au second de gueules au mortier avec son pilon enclos dans une roue dentée, le tout d'argent ; au filet ondé d'azur brochant sur le trait de la partition[85].

Le sanglier rappelle une légende selon laquelle saint Cyr aurait sauvé Charlemagne de la charge d'un animal, ainsi que la chasse pratiquée sur le territoire de la commune. L'arbre symbolise le territoire forestier, la bande azur figure le Dhuy, le mortier et la roue dentée, les activités industrielles[86].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[87]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[88].

En 2021, la commune comptait 3 392 habitants[Note 7], en évolution de +3,64 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
588565530569667835875955984
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0531 0881 1661 0761 0491 0671 0631 0861 027
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1051 0661 056877897919865881976
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9281 1421 5552 3732 8833 2513 1853 1733 024
2017 2021 - - - - - - -
3 3093 392-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[89] puis Insee à partir de 2006[90].)
Histogramme de l'évolution démographique

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Gestion de l'eau

[modifier | modifier le code]

Eau potable

[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[91]. La commune assurait jusqu'au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal[92]. La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines[93] et des métropoles[94], la communauté urbaine Orléans Métropole s'est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d'eau potable lors de la transformation de la communauté d'agglomération Val de Loire en communauté urbaine le , puis c'est la métropole Orléans Métropole le qui a pris cette compétence. La ville de Saint-Cyr-en-Val dispose de quatre forages sur sa commune et est principalement alimentée en eau potable par le forage de La Jonchère, mis en service en 1985, pompant l'eau dans la nappe souterraine des calcaires d'Étampes[95].

Eaux usées

[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[96], est assurée depuis le par la Communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole[97].

Depuis le , Orléans Métropolee exploite en régie directe les réseaux et ouvrages d'assainissement de 10 communes du territoire métropolitain dont Saint-Cyr-en-Val et d'une partie d'Orléans[98]. Le réseau comprend un réseau unitaire (eaux usées + eaux pluviales) de 4 312 ml, un réseau séparatif eaux usées de 14 042 ml et un réseau d'eaux pluviales de 12 690 ml. Sur la commune, on compte 17 stations de relevage pour les eaux usées et 4 pour les eaux pluviales[97]. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[99].

Un zonage d'assainissement, qui délimite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial[100] a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du [101]. La commune est raccordée à la station d'épuration de l'Île Arrault[102]. Cet équipement, dont la capacité est de 95 000 EH, est le deuxième le plus important sur le territoire d'Orléans Métropole et a été mis en service le [103]. Son exploitation est assurée depuis mai 2016 en régie par les services d'Orléans Métropole[98].

Gestion des déchets

[modifier | modifier le code]
Sites de collecte, de traitement et de valorisation des déchets de la communauté urbaine d'Orléans Métropole, avec localisation de la commune de Saint-Cyr-en-Val.

La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels[Note 8] et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine, Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[104].

Une unité de traitement permettant la valorisation énergétique (l’incinération des déchets ménagers résiduels) et la valorisation matière des autres déchets (corps creux, corps plats et multimatériaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société ORVADE, filiale du groupe Veolia[105].

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Saint-Cyr-en-Val est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d'Orléans-Sud. La commune possède une école maternelle et une école primaire[106].

La commune conserve une activité agricole : pépiniéristes, cultures maraîchères.

Une zone industrielle s'est développée au sud de la ville : le parc d'activité de la Saussaye.

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 842 €, ce qui plaçait Saint-Cyr-en-Val au 1 093e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[107].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Sulpice
  • Les châteaux : Cormes, privé, construit par Pierre Briçonnet (†1509)[108] entre 1500 et 1509, classé Monument historique[109] ; Gautray ; Reyville, construit en 1861, ayant appartenu un temps à Claude Bébéar[110] ; La Jonchère, municipal; Viéville ; La Motte, municipal, hébergement du centre de loisirs, parc ouvert au public ; Morchêne, municipal, parc ouvert au public. Le château de Concyr a été détruit et celui de La Source a été racheté par la ville d'Orléans.

Manifestation

[modifier | modifier le code]

La fête de Saint-Sulpice a lieu chaque année en septembre depuis 1953.

Personnalités liée à la commune

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Orléans comprend une ville-centre et 18 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Inventaire national du patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. « Gentilés des communes du Loiret », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. a et b « Fiche communale », sur insee.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Saint-Cyr-en-Val" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Villes les plus proches de Saint-Cyr-en-Val », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  7. « Carte géologique de Saint-Cyr-en-Val » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022)..
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Cyr-en-Val », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°398 - La Ferté-Saint-Aubin de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Cyr-en-Val », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Saint-Cyr-en-Val et Fleury-les-Aubrais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Fleury-les-Aubrais », sur la commune de Fleury-les-Aubrais - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Fleury-les-Aubrais », sur la commune de Fleury-les-Aubrais - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. « Deux directives européennes », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  21. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  22. « Arrêté du 13 avril 2007 portant désignation du site Natura 2000 Sologne (zone spéciale de conservation) », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  23. La République du Centre, édition Orléans, 27 décembre 2007, p 13 ; www.villes-et-villages-fleuris.com
  24. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
  25. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
  26. a et b Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  27. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  28. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  29. « Unité urbaine 2020 d'Orléans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  30. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Cyr-en-Val »..
  31. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Orléans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  34. a et b « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret) », sur loiret.gouv.fr (consulté le ), p. 70.
  35. « Saint-Cyr-en-Val - Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle », sur macommune.prim.net (consulté le ).
  36. « Évaluation des conséquences négatives des inondations : résultats sur le sous-bassin de la Loire moyenne », sur webissimo.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ), p. 36-37.
  37. PPRI Val d'Orléans - val amont - Rapport de présentation, p. 59.
  38. PPRI Val d'Orléans - val amont - Rapport de présentation, p. 62.
  39. SOGREAH, « Extension prévisible des inondations pour les crues fortes en Loire moyenne - Note de présentation du val d'Orléans », sur le site de l'EPL consacré au Plan Loire, (consulté le ), p. 16.
  40. Plan d'évacuation massive du val d'Orléans, novembre 2012, 242 p., p. 14.
  41. « Étude de dangers des digues de Loire - Digue du val d'Orléans- Rapport non technique », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département, (consulté le ), p. 8.
  42. a b et c « Étude de dangers des digues de Loire - Digue du val d'Orléans- Plaquette d'information », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département, (consulté le ).
  43. PPRI Val d'Orléans - agglo - Rapport de présentation.
  44. « Plan communal de sauvegarde (PCS) », sur mementodumaire.net (consulté le ).
  45. « Saint-Cyr-en-Val - Recensement des cavités souterraines », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
  47. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Saint-Cyr-en-Val », sur le site « Géorisques » du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
  48. Motte 2003, p. 24.
  49. Motte 2003, p. 23.
  50. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  51. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Cyr-en-Val », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  52. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  53. « Arrêté portant transformation de la Communauté d'Agglomérations Orléans Val de Loire en Communauté Urbaine renommée COMMUNAUTE URBAINE « ORLEANS METROPOLE » et approbation des statuts », sur saintdenisenval.com, (consulté le ).
  54. Décret no 2017-686 du 28 avril 2017 portant création de la métropole dénommée « Orléans Métropole »
  55. Bloch 1906, p. 209.
  56. Abbé Patron 1870, p. 436.
  57. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  58. « Historique de la décentralisation », sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
  59. « Historique de la décentralisation », sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
  60. « Historique de la décentralisation », sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
  61. « Historique de la décentralisation », sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
  62. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  63. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  64. « Historique de la décentralisation », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  65. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  66. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 46 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  67. Louis Rondonneau, Collection générale des lois : Décrets, arrêtés, sénatus-consultes, avis du conseil d'État et réglemens d'administration publiés depuis 1789 jusqu'au 1er avril 1814. Gouvernement Impérial : 3 juillet 1806 - 22 décembre 1808, vol. 10, Paris, Imprimerie royale, coll. « Bulletin des lois », , 434 p. (lire en ligne), 2e, p. 485-486.
  68. « Décret no 73-726 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  69. « Décret no 82-81 du 25 janvier 1982 création et modification de cantons dans le département du Loiret (Saint-jean-de-braye,checy,olivet,saint-jean-le-blanc,meung-sur-Loire,saint-jean-de-la-ruelle,fleury-les-aubrais,ingre,orleans-saint-marceau,orleans-la-source) », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  70. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  71. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  72. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  73. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  74. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  75. « Carte du découpage législatif du Loiret », sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
  76. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
  77. « Rattachements administratifs de la commune de Saint-Cyr-en-Val », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  78. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  79. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
  80. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  81. Liste des maires de la commune sur Mairesgenweb
  82. Vincent Michaut, de premier adjoint démissionnaire à maire, à Saint-Cyr-en-Val, La République du Centre, 29 juin 2020
  83. Le jumelage avec Bliesen sur le site municipal
  84. Le logotype sur le site de la commune. Consultation : janvier 2010.
  85. Gaso. Consultation : janvier 2010.
  86. Les armoiries de Saint-Cyr-en-Val sur le site de la commune. Consultation : janvier 2010.
  87. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  88. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  89. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  90. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  91. Les services publics d'eau et d'assainissement ; p. 5.
  92. « Production et Distribution d'eau potable », sur geoloiret.com, (consulté le ).
  93. Article L5215-20 du Code général des collectivités territoriales.
  94. L5217-2 Article Article L5217-2 du Code général des collectivités territoriales.
  95. BRGM, « SIVOM d'Orléans - Implantation des forages d'eau potable et périmètres de protection », sur infoterre.brgm.fr, (consulté le ), p. 18-22.
  96. Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.
  97. a et b Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 25-26.
  98. a et b Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 115.
  99. Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 27.
  100. Article L2224-10 du Code général des collectivités territoriales.
  101. Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 16-18.
  102. « Orléans Métropole - politique d'assainissement », sur dev.orleans-agglo.fr (consulté le ).
  103. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 13 septembre 2013 », sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  104. « Tri et déchetteries », sur orleans-metropole.fr (consulté le ).
  105. « Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets », sur orleans-metropole.fr (consulté le ), p. 31-36.
  106. « liste des écoles de la circonscription d'Orléans-Sud », sur ac-orleans-tours.fr, (consulté le ).
  107. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  108. Histoire de Chenonceau Par l'abbé Casimir Chevalier, 1868. (p. 159)
  109. Patrimoine de France Château de Cormes, protection MH : 1971/10/27, façades et toitures du château à l'exception de l'adjonction du XIXe siècle ; les deux colombiers et les douves. Inscription par arrêté du 27 octobre 1971, type d'étude : recensement immeubles MH, numéro de notice : PA00099003
  110. Reyville, un environnement naturel préservé, La République du Centre, 26 août 2011, édition Orléans Métropole, p 17

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : Un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Plan de prévention des risques d'inondations dans le Val d'Orléans - Agglomération Orléanaise : Rapport de présentation, (lire en ligne) - Règlement - Carte du zonage réglementaire de Saint-Cyr-en-Val.
  • Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement (lire en ligne)
  • Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]