La commune est située à 44 mètres d'altitude au niveau de la Seine, à 85 mètres sur les hauteurs de Saint-Fargeau et à 52 mètres à Ponthierry au niveau de l'hôtel de ville.
l’École, longue de 26,73 km[9], son affluent. Elle se jette dans la Seine au niveau du pont du Maréchal-Juin après avoir traversé la commune dans sa partie Est sur un parcours de 1,076 km[Note 3] ;
le ruisseau de Moulignon, 8,68 km[10], affluent de l’École ;
le cours d'eau 01 des Bergères, 4,11 km[11], affluent de la Seine ;
la Grande Vidange, 6,62[12], borde la commune au sud-ouest.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,99 km[13].
Le ru de Balory conflue avec la Seine sur le territoire de Seine-Port et ne traverse pas la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry[Note 4].
Sélection de vues de différents cours d'eau de la commune.
La Seine vue depuis les hauteurs de Saint-Fargeau en direction du sud.
La Seine vue depuis le pont du Maréchal-Juin en direction du nord.
Le point de confluence de la rivière École dans la Seine vue depuis le pont du Maréchal-Juin.
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[15]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 3 km à vol d'oiseau[19], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
Statistiques 1991-2020 et records SEINE-PORT (77) - alt : 76m, lat : 48°32'51"N, lon : 2°34'34"E Records établis sur la période du 01-06-1949 au 27-11-2014
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[25],[26].
Un autre espace protégé est présent sur la commune :
la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[27],[28].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Fargeau-Ponthierry comprend une ZNIEFF de type 2[Note 5],[29],[Carte 1],
la « vallée de Seine de Saint-Fargeau à Villeneuve-Saint-Georges » (1 603,84 ha), couvrant 21 communes dont 2 en Seine-et-Marne, 16 dans l'Essonne et 3 dans le Val-de-Marne[30].
Au , Saint-Fargeau-Ponthierry est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 6], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[32],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (44,95 %),
zones urbanisées (35,40 %),
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,74 %),
forêts (6,53 %),
espaces verts artificialisés, non agricoles (3,90 %),
eaux continentales[Note 9] (2,47 %)[35].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
710,66 ha
42,83 %
763,96 ha
46,05 %
53,30 ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
799,11 ha
48,16 %
745,81 ha
44,95 %
−53,30 ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
108,38 ha
6,53 %
108,38 ha
6,53 %
0 ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
40,99 ha
2,47 %
40,99 ha
2,47 %
0 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[36],[37],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[38].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[39],[40]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Outre la localité et le village de Saint Fargeau, la commune regroupe plusieurs hameaux : Auxonnettes, Moulignon, Tilly (où se trouvait autrefois la mairie de la commune), Jonville, et Ponthierry.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 6 380 dont 56,9 % de maisons et 41 % d'appartements.
Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants[Note 11].
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 64,3 % contre 34,1 % de locataires[42] dont, 17,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 12] et, 1,6 % logés gratuitement.
Sélection de vues de différents types d'habitations à Saint-Fargeau-Ponthierry.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes S. de Sancto Fergiolo en 1184[43] ; Sanctus Ferreolus en 1253[44] ; Saint Fargel, assis en la chatellenie de Corbeil en 1381[45] ; Saint Fargeul en 1410[46] ; Saint Fargeau en 1454[47] ; Saint Fargel ou diocese de Sens en 1464[47] ; Saint Fargeau près Corbeil en 1470[47] ; Saint Fargeau en Gastinois en 1476[48] ; Saint Fardeau en 1481[47] ; Saint Ferjault en 1482[47] ; Saint Forjau, Saint Farjeau en 1488[47] ; Sainct Forgeau sur Seyne en 1511[47] ; Saint Forgeau en Gastinois en 1535[47] ; Saint Féréol en 1691[49] ; Saint Féréol sur Seine en 1713[50].
Saint-Fargeau est une déformation du nom de saint Ferréol — d'où le gentilé Ferréopontains.
Ponthierry trouverait son origine dans un pont sur l'École franchi par Thierry II, roi de Bourgogne, en l'an 600.
Ses habitants sont appelés les Ferréopontains à Saint-Fargeau-Ponthierry, les Thierrypontains à Ponthierry et les Ferréolais à Saint-Fargeau.
Saint-Fargeau formait une baronnie avec Tilly-Maison-Rouge. Henri IV y fit élever un château pour Gabrielle d'Estrées. La seigneurie de Moulignon fut achetée en 1349 par Jean de L'Hospital. Siège du prieuré de Jonville, dépendant de l'abbaye de La Charité-sur-Loire. Anciennement prieuré de l'ordre de Cluny, à Jonville.
Le la commune de Saint-Fargeau est officiellement renommée Saint-Fargeau-Ponthierry.
C'est sur le territoire de l'actuelle commune — par le hameau de Tilly, puis par celui de Villers —, libérée par les FFI, que l'armée américaine du général Patton a traversé la Seine à partir du , avant de poursuivre vers Melun, l'Est de la France, la Belgique et l'Allemagne[51].
Saint-Fargeau-Ponthierry formait avec Pringy la communauté de communes de Seine-École créée en 2002, à la suite du district de Seine-École, créé en 1974 entre les deux communes. Elle se compose de nombreux hameaux. Ceci s’explique par l’origine même des communes, nées du regroupement de hameaux : Auxonettes, Jonville, Moulignon, Ponthierry, Saint-Fargeau, Tilly, Bel-Air, Lourdeau et Montgermont.
La commune comprend en son sein un espace naturel sensible (ENS) au lieu-dit « le domaine de Joinville ». C'est une zone à fort enjeu environnemental dans la politique de préservation de la biodiversité engagée par le département de Seine-et-Marne.
Saint-Fargeau-Ponthierry bénéficie du label « ville fleurie » avec une fleur attribuée en 2010 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[61]. Une deuxième fleur a été attribuée à la commune en 2016.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [64],[65].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [66],[67],[68].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[69]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[66],[70].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73],[Note 14].
En 2021, la commune comptait 14 516 habitants[Note 15], en évolution de +2,43 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 804 hommes pour 7 305 femmes, soit un taux de 51,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,31 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
6,0
75-89 ans
7,8
14,3
60-74 ans
15,5
20,0
45-59 ans
19,6
20,4
30-44 ans
19,9
17,1
15-29 ans
16,0
21,8
0-14 ans
19,8
Pyramide des âges du département de Seine-et-Marne en 2021 en pourcentage[76]
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2008)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Environ 10 % de la population ferréopontaine est immigrée selon l'Insee en 2008.[réf. nécessaire]
La ville administre en 2012 quatre écoles maternelles (Alphonse-Fercot, Les Bordes, Les Grands-Cèdres, Moulin-Clair) et quatre écoles élémentaires (Alphonse-Fercot, Les Grands-Cèdres, Marie-Curie, Saint-Exupéry) communales[77].
Le département gère un collège (collège François-Villon) et la région un lycée (Fondation Ellen-Poidatz)[77].
L'ancienne centrale électrique de l'usine de papiers peints Leroy a été reconvertie en espace culturel baptisé « Les 26 Couleurs »[78] (du nom de la machine emblématique créée par Louis-Isidore Leroy en 1877 et conservée dans la salle des génératrices). Cet espace, consacré au spectacle vivant et au cinéma est aussi un lieu consacré au patrimoine avec l'aménagement de la salle des génératrices électriques en lieu de mémoire. Il a été inauguré le [79].
La commune dispose également d'une bibliothèque municipale et d'une maison des musiques et des danses.
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2012)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
La Fondation Ellen-Poidatz, à Saint-Fargeau Village, créée en 1919 pour apporter une aide médicale et scolaire à des enfants atteints de poliomyélite, est en 2012 composée d'un centre de rééducation fonctionnelle et d'un institut d'éducation motrice où sont hébergés, soignés et scolarisés des jeunes (de 18 mois à 20 ans) souffrant d'un handicap[80].
La commune dispose également d'un centre centre municipal de santé.
La base de loisirs de Seine-École, implantée dans un espace naturel de 25 hectares et comprenant trois plans d'eau, est située en bordure de la Seine. Elle propose diverses prestations telles que les quads pour enfants, un port de plaisance, un parc de loisirs, un parcours sportif, des aires de pique-nique, l'accueil de camping-cars, etc.
Le complexe sportif évolutif couvert (COSEC) abrite plusieurs terrains, des salles pour pratiquer l'escalade, le judo, le karaté, le handball, l'escrime, etc. Un nouveau terrain d'athlétisme ainsi que d'autres structures comme un terrain de rugby ou un terrain de foot ont été créés ou rénovés depuis 2019 jusqu'à juin 2021 sur l'espace Georges-Tettamanti[81].
La commune de Saint-Fargeau- dispose également des équipements : City Stade, salle de musculation mixte et salle de fitness, piscine municipale.-
Une douzaine de clubs sportifs permettent de pratiquer le football à l'US Ponthierry, le rugby, le handball à l'HBCT, le karaté, le judo, la natation, l'escrime, l'haltéro-culturisme, l'escalade, le tennis de table, le volley-ball et la plongée.
En 2016, la vie associative de Saint-Fargeau-Ponthierry est animée par de nombreuses associations culturelles, sportives, de parents d'élèves, etc. En outre, la commune anime un forum des associations annuel, une journée des bénévoles ainsi qu'un conseil des associations qui est une structure qui regroupe les élus et des représentants élus dans chaque famille associative[82].
Journal municipal: NOTRE VILLE "le mag"
La radio locale Handi FM 107.3 diffuse depuis Saint-Fargeau-Ponthierry sur une bonne partie du territoire de l'Essonne et de Seine-et-Marne.
La commune de Saint-Fargeau-Ponthierry fait partie de la paroissecatholique « Pôle missionnaire de Melun » au sein du diocèse de Meaux. Les lieux de culte principaux sont les églises Saint-Ferréol (Saint-Fargeau) et Sainte-Marie (Ponthierry)[83].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 2 899, occupant 6 388 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,5 % contre un taux de chômage de 7,6 %.
Les 20,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,2 % de retraités ou préretraités et 5,9 % pour les autres inactifs[85].
En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 309 dont
2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 13 dans l’industrie, 45 dans la construction, 215 dans le commerce-transports-services divers et 34 étaient relatifs au secteur administratif[86].
L'essentiel de l'activité économique de la commune s'est toujours exercé à Ponthierry, d'abord près de la Seine et de la voie ferrée, pour des raisons logistiques.
À Saint-Fargeau, avant d'ailleurs la réalisation du chemin de fer, existait une activité vinicole qui explique la présence d'une confrérie de la Saint-Vincent, toujours vivante. Cette activité est en cours de relance. Et, dans le hameau de Villers, il y a eu exploitation d'une sablière.
Les Papiers peints Leroy ont été, de 1913 à 1970, l'activité la plus importante de la commune. Il en reste, au plan du patrimoine industriel, l'hôtel Leroy, classé en tant que patrimoine industriel, ainsi que les cités Leroy (logements des ouvriers et de la maîtrise, tous avec jardin).
La Cooper, coopérative pharmaceutique française, a aussi été une activité et exploite son site de Ponthierry.
La ZAC de l'Europe, en bordure de D 607, héberge des activités et des sociétés comme les établissements Truffaut, un site de la Connex (groupe Veolia), COGNIS France.
Près du rond-point de l'Europe et du lieu-dit Maison-Rouge, à proximité du hameau de Tilly, sont installés les établissements Collaert, fabriquant des ceintures pour le compte de grandes maisons de couture.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[89]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 9 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 68 ha en 1988 à 97 ha en 2010[88].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Fargeau-Ponthierry, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Saint-Fargeau-Ponthierry entre 1988 et 2010.
Église Saint-Ferréol, construite au XIIIe siècle. Considérablement remaniée par la suite, elle garde de cette époque un portail surmonté d'une archivolte et un clocher quadrangulaire, à la forme caractéristique. Le chevet plat, qui témoigne d'influences cisterciennes, date du XVe siècle. Il est percé d'une grande baie ogivale, ornée d'un vitrail de George Desvallières.
La nef est couverte d'une voûte en carène de bateau renversé, qui fut restaurée en 2002. Endommagée par un violent orage en 1854, l'église bénéficie dans les années qui suivent d'une patiente campagne de restauration[91]. Le sanctuaire conserve un tabernacle du XVIIIe siècle représentant le martyre de saint Ferréol.
Sur le parvis, un ancien calvaire du XVIIIe siècle marquait l'emplacement du cimetière primitif. En pierre et fer forgé, son socle en forme de pyramide est orné de symboles de la passion du Christ. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 2000[92].
Église Saint-Blaise située à Moulignon. Construite au XIIIe siècle, elle bénéficie de plusieurs campagnes de modernisation au fil des siècles, et est dotée de son clocher actuel en 1847. Ancienne chapelle du hameau de Moulignon, annexe de l'église de Saint-Fargeau, elle devient église paroissiale en 1851.
Basée sur un plan très simple, elle se compose d'une nef unique précédée d'un clocher-porche couvert d'une toiture en ardoise. Le chœur se termine par une abside à cinq pans.
L'intérieur conserve plusieurs dalles funéraires : la plus ancienne est contemporaine de la fondation de l'église (XIIIe siècle)[91]. Elle est attribuée à Alice de Budon, morte à l'âge de quinze ou seize ans. L'église abrite également la dalle funéraire de Adam Thiboust, gentilhomme de la chambre du duc d'Anjou et de son épouse Odette de Vaudetar, dame de Moulignon.
Église Sainte-Marie Une première chapelle est érigée à Ponthierry au début du XVIIIe siècle. L'archevêque de SensJean-Joseph Languet de Gergy autorise le curé de Saint-Fargeau à y célébrer ponctuellement la messe « pendant le séjour du roi à Fontainebleau ». Ce modeste oratoire est vendu comme bien national au moment de la Révolution, et finit par être purement et simplement démoli[93].
Devant l'insistance des habitants du bourg de Ponthierry, une nouvelle chapelle est édifiée au milieu du XIXe siècle. Bénie le en présence de l'évêque de MeauxAuguste Allou, elle reste en place jusqu'au milieu du XXe siècle. Devenue insuffisante aux besoins du culte en raison de l'accroissement de la population, elle est remplacée par l'église actuelle. Cette dernière, placée sous le vocable de Sainte-Marie-Mère-de-Dieu, est construite entre 1965 et 1966 par Maurice Novarinas[94].
Caractéristique du renouveau de l'architecture religieuse des années d'après-guerre, cet édifice moderniste joue sur l'ombre et la lumière. Les murs gouttereaux sont percés d'ouvertures rectangulaires garnies de vitraux de François Baron-Renouard, tandis qu'une ouverture en forme de V pratiquée au-dessus du chœur éclaire le maître-autel.
Jusqu'à une date très récente, l'église ne possédait pas de clocher : le son des cloches était rendu électroniquement. Un campanile a finalement été érigé en 2000. Un peu en retrait, il se compose d'une structure toute simple en bois entrecroisé, et abrite deux cloches.
L'ancienne usine des papiers peints Leroy, œuvre de l'architecte Paul Friesé, ainsi que ses cités ouvrières, construites entre 1913 et 1920. Une partie du bâtiment a été aménagée en centre culturel, baptisé « Les 26 couleurs ». Un arrêté des Affaires culturelles, no 2006-1708, daté du , porte inscription au titre des monuments historiques des façades et des toitures du bâtiment (8) de la centrale électrique de l'ancienne usine Leroy sis 4 à 8 rue Pasteur et chemin de Hallage à Saint-Fargeau (Seine-et-Marne).
Le château de Moulignon existait depuis le XVIIIe siècle. Il a connu de nombreuses péripéties et fut modifié au XIXe siècle. À la fin du XIXe siècle, le château et son domaine deviennent la propriété de la famille Leroy dont la manufacture se trouvait à Ponthierry en bord de Seine à partir de 1913. Le domaine du château comprenait les communs actuels, les lotissements de l'Orangerie (orangerie et jardin-potager du château), le Fief de Moulignon (emplacement du château), des Grands Cèdres et allait jusqu'à la ferme d'Auxonnettes.
Le parc du château a été vendu dans les années 1960 pour y implanter un lotissement : les Grands Cèdres. Puis viendront les logements de l'Orangerie. En 1986, le château fut détruit et ne laissa visible que les communs. Seules ses superbes écuries témoignent de cette bâtisse.
La commune compte plusieurs lavoirs : celui de Tilly, datant du XIXe siècle, a la particularité d'être de forme circulaire. Il s'organise autour d'un grand bassin alimenté par deux sources différentes, lequel est entouré d'une galerie couverte portée par de fins poteaux en bois. La toiture est incurvée de façon que les eaux de pluie viennent se déverser dans le bassin. Il est restauré en 1988. Le lavoir d'Auxonnettes, bâti en 1865, a été remis en état en 1921.
Le manoir de Beaulieu est une copie faite au XIXe siècle d'un petit château de style Louis XVI.
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'azur à une barre d'argent, accompagné, sur le tout, d'un pont de trois arches d'or, maçonné de sable posé en pointe, cantonné à dextre d'un soleil à seize rais d'or et accompagné d'une croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze posée en pal[97].
Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Saint-Fargeau-Ponthierry », p. 1219–1222
Virginie Lacour, Véronique de la Hougue et Yves Bayard, La manufacture de papiers peints Leroy : Saint-Fargeau-Ponthierry, Seine-et-Marne, Paris, Somogy - Région Île-de-France, , 72 p. (ISBN978-2-7572-0270-8)
Saint-Fargeau Ponthierry, Au fil des routes Guide touristique. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane .
Mémoires de nos communes. Numéros 1 à 5. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane. Dépôt légal à parution. ISSN 1167-0223.
Saint-Fargeau Ponthierry, Au fil des temps. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane. Dépôt légal . (ISBN2-86849-094-8).
L'album de nos communes, Premier siècle en images (1900-2000). Éditions A.R.H. Fil d'Ariane 2001.
Ici Saint-Fargeau-Ponthierry, Les habitants parlent aux habitants. Éditions A.R.H. Fil d'Ariane Dépôt légal 2004. ISBN alors en cours.
Rencontres d'exception. Jean-Marie Houdoux_ Éditions : Presses du Midi Dépôt légal . (ISBN2-87867-702-1).
↑La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Le point de confluence de la rivière École donné par Sandre (2.5484 – 48.5374 : Seine-Port) est contestable, celui-ci étant au milieu de la Seine, limite administrative entre Saint-Fargeau-Ponthierry et Seine-Port ;
Le point terrestre où l’École rejoint la Seine est sur la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry.
↑Le point de confluence donné par Sandre est 48.5624, 2.545.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Sophie Bordier, « Municipales à Saint-Fargeau : Lionel Walker (PS) battu par Jérôme Guyard (UMP) », Le Parisien, édition de la Seine-et-Marne, (lire en ligne)« Grosse surprise dans le paysage politique seine-et-marnais : le maire sortant de Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne), Lionel Walker (PS), a été battu à plus de 53,6% des voix par son challenger Jérôme Guyard (UMP) »
↑« Saint-Fargeau : Guyard (UMP) élu maire ce soir », Le Parisien, édition de la Seine-et-Marne, (lire en ligne)« Il a créé la surprise dans le paysage politique du département, dimanche dernier. Grâce à son score de 53,27 %, Jérôme Guyard (UMP) a remporté la ville de Saint-Fargeau-Ponthierry, dont il va devenir maire ce soir à 20h30. »
↑Faustine Léo, « Municipales à Saint-Fargeau-Ponthierry : désavoué, Jérôme Guyard provoque une triangulaire », Le Parisien, édition de la Seine-et-Marne, (lire en ligne)« La maire sortant est arrivé dernier derrière la liste menée par Séverine Félix - Boron (SE) dans laquelle figure l’ex-maire Lionel Walker (DVG). Romaric Bruiant (DVD) se place deuxième. »
↑Julien Van Caeyseele, « Seine-et-Marne. Séverine Félix-Boron élue maire de Saint-Fargeau-Ponthierry », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne)« Tête de liste lors des élections municipales, Séverine Félix-Boron a été élue maire de Saint-Fargeau-Ponthierry. Elle est seulement la deuxième femme à diriger la ville. »
↑Julien Van Caeyseele, « Municipales à Saint-Fargeau-Ponthierry. Résultats : Séverine Félix-Boron renverse le maire », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne)« La liste de Séverine Félix-Boron remporte les élections municipales à Saint-Fargeau-Ponthierry avec 44,41 % des suffrages. Elle devance Jérôme Guyard et Romaric Bruiant. »