Saint-Fiacre | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux | ||||
Maire Mandat |
David Lourdelet 2020-2026 |
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Code postal | 77470 | ||||
Code commune | 77408 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
458 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 167 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 22″ nord, 2° 57′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 97 m Max. 168 m |
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Superficie | 2,75 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Serris | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Fiacre est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Le village est situé à 10 km au sud-est de Meaux et à 11 km au nord-est de Crécy-la-Chapelle.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,58 km[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Changis-sur-Marne à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[10],[11],[12].
Au , Saint-Fiacre est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
La commune compte 23 lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[17] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,7% ), zones urbanisées (11,1% ), zones agricoles hétérogènes (10,8% ), forêts (4,3% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[18].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[19],[20],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
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Henry V d'Angleterre, «petit roy godon»[21] mort à Sainct-Fiacre-en-Brye, occuperait[22], selon certaines sources, égalemement une place non nulle dans les sols de la commune.
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le [23].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[24],[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 166 dont 93,2 % de maisons et 6,2 % d'appartements[Note 4].
Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 86,7 % contre 9 % de locataires[26] dont, 0,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 4,2 % logés gratuitement.
La commune est desservie par la ligne d’autocar No 21 (Fublaines – Meaux) du réseau de bus Meaux et Ourcq.
Anciennement Breilum mentionné sous la forme « Monasterium quod dicitur Breilum, tribus distans millibus ab urbe Meldis » au XIe siècle[27], territoire donné par Faron, évêque de Meaux, à l'anachorète Fiacre[28].
Attesté sous les formes Prioratus Sancti Fiacrii in Brya en 1094[29] ; Sanctus Fyacrius vers 1250[30] ; Seinefiacre en 1275[31].
Hagiotoponyme issu du saint éponyme Saint Fiacre, l'évangélisateur de la région de Meaux.
La chanson médiévale Le Roy Angloys fait de Saint-Fiacre (à l'époque Sainct-Fiacre-en-Brye) le lieu de décès du roi Henri V. C'est une erreur, le roi étant en réalité mort à Vincennes. Cette légende reste répandue à cause de la chanson.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [33],[34].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Fiacre est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [35],[36],[37].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[38]. Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[35],[39].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [35],[40],[41].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2021, la commune comptait 458 habitants[Note 6], en évolution de +12,53 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 174, représentant 449 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 240 euros[48].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 17, occupant 186 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,3 % contre un taux de chômage de 5 %. Les 18,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,3 % de retraités ou préretraités et 2,5 % pour les autres inactifs[49].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 17 dont 8 dans la construction, 2 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[50].
En 2020, 3 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 2 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[51].
Saint-Fiacre est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[52].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[53]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 61 ha en 1988 à 48 ha en 2010[52]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Fiacre, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[52],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 3 | 1 | 2 |
Travail (UTA) | 14 | 10 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 183 | 102 | 96 |
Cultures[54] | |||
Terres labourables (ha) | 163 | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | s |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[52] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 18 | 0 | 0 |
Le monastère devenu prieuré fut pendant longtemps un lieu de pèlerinage très fréquenté.
En 1234 le corps du saint fut mis en châsse, à la suite de quoi le monastère prospéra et reçut de nombreux dons durant les XIIe et XIIIe siècles. Louis XI fit recouvrir la châsse d’argent en 1478.
Les moines furent dispersés lors des guerres de religion, et les reliques de saint Fiacre transférées à la cathédrale de Meaux par mesure de précaution. Mais le danger passé, les chanoines de Meaux refusèrent de rendre la châsse. Le prieuré connut donc un déclin au XVIIe siècle.
Des moines bénédictins de la congrégation de Saint-Maur s'y installèrent au début du XVIIe siècle, et entreprirent la restauration du prieuré. Dès lors il retrouva sa notoriété d'antan. Le village s’agrandit pour accueillir les pèlerins, et les guérisons se multiplièrent. Le prieuré bénéficia de la protection royale, et fut visité par Anne d’Autriche (en 1641), Louis XIV (en 1683) avec la reine Marie-Thérèse et Bossuet. Étant donné que l'enceinte du couvent était strictement interdite aux femmes, même les reines ne pouvaient y entrer, y compris Anne d'Autriche, pourtant venue à pied.
En 1776, le couvent fut réuni à l’abbaye Saint-Faron de Meaux. Puis les biens furent vendus nationalement, l’église du monastère détruite et la tombe de saint Fiacre transportée dans l’église paroissiale.
Le pèlerinage reprit au XIXe siècle sous l’impulsion de l’abbé Grand-Trait.
Quelques bâtiments anciens subsistent encore sur les lieux où vécut le saint, dans l'actuel parc du Prieuré (propriété privée, visites possibles). La pierre ronde de la légende et le tombeau vide du saint - son corps ayant été transporté à la cathédrale de Meaux lors des guerres de religion - sont conservés dans l’église paroissiale. Saint Fiacre y est représenté en moine vêtu d’une longue robe blanche, d’un scapulaire et une cape à capuchon noirs ; ses deux attributs sont le livre et la bêche[57].
Blason | De sinople à la bêche d'argent emmanchée de sable, le fer en bas, et au livre fermé d'argent, la couverture d'or chargée d'une croisette latine de gueules, brochant sur le manche. |
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