Saint-Gein | |||||
L'église Saint-Pierre de Saint-Gein. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Villeneuve en Armagnac Landais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Catuhe 2020-2026 |
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Code postal | 40190 | ||||
Code commune | 40259 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Génois,Saint-Génoise | ||||
Population municipale |
428 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 50′ 10″ nord, 0° 18′ 00″ ouest | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 127 m |
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Superficie | 17,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Adour Armagnac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Gein est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Le cœur du village est desservi par la D 934. L'A65 traverse une partie de la commune.
Les communes limitrophes sont Castandet, Hontanx, Perquie et Pujo-le-Plan.
Le ruisseau de Ludon, affluent gauche de la Midouze dans le bassin versant de l'Adour, traverse le territoire de la commune.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Houga à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 875,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Saint-Gein est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), forêts (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), eaux continentales[Note 2] (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Gein est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Saint-Gein est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[16],[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 226 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 18 sont en aléa moyen ou fort, soit 8 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient de Eugendus, peut-être dérivé du nom latin Genius ; comme Saint Héand, Saint Oyen et Saint Yan[21].
Au XIIIe siècle, Saint-Gein faisait partie du bailliage de Perquie (Arch des H-Pyr.E 12). Dans une lettre d'Edouard I, roi d'Angleterre du , il s'agit d'une bastide Sancti Genii in Marciano, fondée par Sanche Loup de Lamensans, seigneur du Castandet en paréage avec Raymond de Mirailh, connétable de Bordeaux au nom du roi d'Angleterre : super bastida et nova populatione facienda in castro et loco de Santo Genio, ce qui prouverait l'existence d'un point fortifié antérieur à la bastide (Curie-Seimbres, Gardelles).
Il semblerait que Saint-Gein faisait partie de la vicomté de Juliac. Plus tard, il faisait partie de la sénéchaussée de Saint-Sever. Le château de type béarnais du XVe ou XVIe siècle qui appartient aujourd'hui à la famille de Luzan a du subir des transformations à diverses époques. On a pu s'en convaincre par des fouilles pratiquées en plusieurs endroits qui ont mis au jour une quantité de pierres et briques calcinées et mélangées avec du charbon de bois. À l'est, une petite chapelle assez bien conservée, date probablement de la première construction du château. La partie centrale remonte à la dernière période du Moyen Âge ou au début de la Renaissance[22]. C'est Ancienne église Notre-Dame de Saint-Gein, bâtie probablement vers le XIIIe siècle. Au centre du village, l'église Saint-Pierre de Saint-Gein date du XIVe siècle.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 428 habitants[Note 3], en évolution de −0,7 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).