Saint-Germain-des-Prés (Dordogne)

Saint-Germain-des-Prés
Saint-Germain-des-Prés (Dordogne)
Le bourg de Saint-Germain-des-Prés.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Pierre Valentin
2020-2026
Code postal 24160
Code commune 24417
Démographie
Gentilé Germinois
Population
municipale
462 hab. (2021 en évolution de −14,13 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 31″ nord, 0° 59′ 33″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 297 m
Superficie 19,01 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Saint-Germain-des-Prés
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Germain-des-Prés
Liens
Site web saint-germain-des-prés.fr

Saint-Germain-des-Prés est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Généralités

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Germain-des-Prés se situe dans le quart nord-est du département de la Dordogne

À la confluence du Ravillou et de son affluent le Merdançon, le bourg de Saint-Germain-des-Prés est traversé par la route départementale (RD) 76. Il se situe, en distances orthodromiques, quatre kilomètres et demi à l'ouest du bourg d'Excideuil et dix kilomètres au sud-est de Thiviers.

Le territoire communal est également bordé à l'est par la RD 77.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Saint-Germain-des-Prés est limitrophe de six autres communes. Au nord, son territoire est distant d'environ 150 mètres de celui de Corgnac-sur-l'Isle.


Communes limitrophes de Saint-Germain-des-Prés
Saint-Sulpice-d'Excideuil Clermont-d'Excideuil
Saint-Jory-las-Bloux Saint-Germain-des-Prés Saint-Martial-d'Albarède
Coulaures Saint-Pantaly-d'Excideuil

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Germain-des-Prés est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée δψ, fait partie de l'Unité supérieure des gneiss (USG) et est composée d'éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 735 - Thiviers » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Saint-Germain-des-Prés.

Relief et paysages

[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 127 mètres[6] à l'extrême sud-ouest, là où le Ravillou quitte la commune et sert de limite entre celles de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil, et 297 mètres[6] tout au nord, en limite des communes de Clermont-d'Excideuil et Saint-Sulpice-d'Excideuil[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,01 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,03 km2[3].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Ravillou, Les Vaux, le ruisseau le Merdançon et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Ravillou, d'une longueur totale de 13,13 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil[16]. Il traverse la commune du nord au sud sur près de sept kilomètres et demi, passant par le bourg, dont 600 mètres en limite de Saint-Pantaly-d'Excideuil.

Le Merdançon prend sa source dans le nord-est de la commune près de la Gravetie et rejoint le Ravillou en rive gauche, juste en amont du bourg.

Autre affluent de rive gauche du Ravillou, le ruisseau des Vaux fait une très brève incursion d'une quarantaine de mètres dans le nord du territoire communal.

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 968 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 22 km à vol d'oiseau[22], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Au , Saint-Germain-des-Prés est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[26] et hors attraction des villes[27],[28].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), prairies (26,2 %), cultures permanentes (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Germain-des-Prés est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Saint-Germain-des-Prés est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[32]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[33],[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Germain-des-Prés.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 63,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[37].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1997, 1999, 2007 et 2008 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

La première mention écrite connue du lieu figure dans le cartulaire de l'abbaye de Dalon[38]. Elle date de l'an 1249 sous la forme latine Sanctus Germanus in castell. de Exidolio, correspondant à l'église qui dépendait d'Excideuil[39].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de « Saint Germain »[40]. À sa création, la commune conserve ce nom[6], se référant à saint Germain, évêque d'Auxerre au Ve siècle[41]. La seconde partie du nom, qui dérive du latin pratum, a été ajoutée au cours du XIXe siècle[39].

En occitan, la commune se nomme Sent Gèrman daus Prats[42].

Stèle commémorant l'attaque du .

Au XIIIe siècle, l'église du lieu dépend de la châtellenie d'Excideuil[39].

L'église et le prieuré de Saint-Pierre-de-Sensac sont unis en 1730 à la paroisse de Saint-Germain-des-Prés.

Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Germain-Ferrugineux[6].

De mars à , le poste de commandement du Groupement 28 « Péguy » des Chantiers de la jeunesse est installé au château de Saint-Pierre[43].

Le , un groupe de résistants attaque trois véhicules de la Milice sur la route départementale 76, libérant quatre otages et tuant neuf miliciens.

Lors d'une mission de parachutage pour la Résistance intérieure française|Résistance dans la nuit du 20 au , un avion anglais de la Royal Air Force, frappé par la foudre, s'écrase au lieu-dit la Moranchie. Ses six occupants y trouvent la mort[44]. Ils sont enterrés au cimetière d'Excideuil[45].

Dans la nuit du 13 au , des orages particulièrement violents accompagnés de pluies diluviennes transforment le Ravillou et son affluent le Merdançon en torrents qui dévastent le bourg de Saint-Germain-des-Prés ainsi qu'un pont construit au XIIe siècle et endommagent fortement le pont qui permet à la route départementale 76 de franchir le lit du Ravillou[46].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Germain-des-Prés a, dès 1790, été rattachée au canton d'Excideuil qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Excideuil est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton d'Excideuil disparaît aux élections départementales de [47]. La commune est alors rattachée électoralement au canton d'Isle-Loue-Auvézère.

En 2017, Saint-Germain-des-Prés est rattachée à l'arrondissement de Nontron[48],[49].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Fin 2003, Saint-Germain-des-Prés intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le et ses communes — hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux — sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1977 1989 Jean-Pierre Parfait   Enseignant
1989 2001 Claude Cluzeau   Intendant
2001 2014 François Lacroix SE[52] Officier retraité
avril 2014[53]
(réélu en mai 2020[54])
En cours Jean-Pierre Valentin SE-DVG Enseignant spécialisé

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

En 2014, Corgnac-sur-l'Isle, Eyzerac, Saint-Germain-des-Prés et Saint-Jory-las-Bloux sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes de primaire.

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Germain-des-Prés relève[55] :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de Saint-Germain-des-Prés se nomment les Germinois[56].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[58].

En 2021, la commune comptait 462 habitants[Note 4], en évolution de −14,13 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9638258789401 0401 1321 1271 0981 209
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1891 1151 0579339841 0051 1071 711954
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
943978879808787756743636664
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
606582542537508467493501532
2018 2021 - - - - - - -
478462-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 228 personnes, soit 42,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (dix-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,6 %.

Établissements

[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte cinquante établissements[62], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, treize dans la construction, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[63].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 distingue l'ancien tunnel ferroviaire de la ligne de Thiviers à Saint-Aulaire comme site important pour la préservation de cinq espèces de chauves-souris et notamment du grand murin (myotis myotis) qui s'y reproduit[68].

Opéré par Daniel Claret, retraité de la SNCF et président de la Fédération des vélorails de France, le vélorail du Périgord Vert passe par la commune et permet de se rendre à Saint-Andrieux en faisant 14 km aller retour à vélorail à assistance électrique[69],[70].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Patrick Ollier (1944-), ancien président de l'Assemblée nationale et ancien ministre, possède une maison à Saint-Germain-des-Prés[71].

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Germain-des-Prés » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Germain-des-Prés » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Germain-des-Prés », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d e f et g Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Germain-des-Prés », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Saint-Germain-des-Prés », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. Sandre, « le Ravillou »
  17. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  22. « Orthodromie entre Saint-Germain-des-Prés et Bassillac et Auberoche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station météorologique Périgueux-Bassillac, commune de Périgueux-Bassillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  26. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  30. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Germain-des-Prés », sur Géorisques (consulté le ).
  31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  33. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  34. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  35. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  36. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  37. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  38. Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Saint-Germain-des-Prés », 1873, sur guyenne.fr, consulté le .
  39. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 324-325.
  40. Carte 34 Tulle - Arnac - Pompadour, site cartocassini.org, consulté le .
  41. a et b Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 42-43.
  42. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Gèrman daus Prats sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  43. Francis André Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342 p. (ISBN 978-2-916265-18-6).
  44. Sud Ouest, édition Périgueux, .
  45. Michel Lionnet, En souvenir du crash du , Sud Ouest, édition Périgueux, , p. 20.
  46. Inondations à Saint-Germain-des-Prés du , Observatoire régional des risques Nouvelle-Aquitaine, consulté le .
  47. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  48. [PDF] « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, .
  49. [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au , Préfecture de la Dordogne, .
  50. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le .
  51. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le .
  52. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 8.
  53. À Saint-Germain-des-Prés, Sud Ouest édition Périgueux du 8 avril 2014, p. 20c.
  54. « Bruno Lamonerie a été réélu », Sud Ouest édition Dordogne, 23 juillet 2020, p. 25.
  55. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  56. Fiche commune Saint-Germain-des-Prés, Union des maires de la Dordogne, consultée le .
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  60. « Fête patronale », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 14.
  61. Dossier complet - Commune de Saint-Germain-des-Prés (24417) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le .
  62. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  63. Dossier complet - Commune de Saint-Germain-des-Prés (24417) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le .
  64. « tableau : Entrée du Christ dans Jérusalem », notice no PM24000335, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le .
  65. Corgnac - Saint-Andrieux sur le site de la Fédération des vélos-rail de France, consulté le .
  66. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 256.
  67. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 260.
  68. FR7200807 - Tunnel d'Excideuil sur le site de l'INPN, consulté le .
  69. Louisette Joudinaud, « Corgnac-sur-l’Isle : Le vélo rail, un train à pédales tous les jeudis soirs », sur dordognelibre.fr, .
  70. « Corgnac-sur-l’Isle : La saison est lancée pour le vélo rail » Accès payant, sur sudouest.fr, .
  71. Pierre-Manuel Réault, Saint-Germain-des-Prés (24) : dans le village du ministre Patrick Ollier sur Sud Ouest du .