Saint-Germain-du-Salembre

Saint-Germain-du-Salembre
Saint-Germain-du-Salembre
Le château de Saint-Germain-du Salembre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Sandra Pinheiro Paillot
2020-2026
Code postal 24190
Code commune 24418
Démographie
Gentilé Salembrais
Population
municipale
920 hab. (2021 en évolution de −1,29 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 16″ nord, 0° 26′ 51″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 184 m
Superficie 19,55 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Germain-du-Salembre
Liens
Site web http://www.saintgermaindusalembre.fr/

Saint-Germain-du-Salembre est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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La commune de Saint-Germain-du-Salembre est localisée au centre-ouest du département de la Dordogne.

Toute une moitié ouest de la commune est située en forêt de la Double[1].

Le bourg de Saint-Germain-du-Salembre est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'ouest de Saint-Astier et quatorze kilomètres au nord-est de Mussidan, en rive droite du Salembre et au croisement des routes départementales 39, 41, 44 et 104.

Entre Douzillac et Neuvic, le sentier de grande randonnée GR 646 borde le territoire communal à l'est sur un kilomètre et demi et le traverse au sud sur deux kilomètres et demi.

Communes limitrophes

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Saint-Germain-du-Salembre est limitrophe de six autres communes. Son territoire est distant de 700 mètres de celui de Beauronne au sud-ouest et de 750 mètres de celui de Saint-Aquilin au nord-est.


Communes limitrophes de Saint-Germain-du-Salembre
Chantérac Saint-Astier
Saint-Jean-d'Ataux Saint-Germain-du-Salembre Saint-Léon-sur-l'Isle
Douzillac Neuvic

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Germain-du-Salembre est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5b, date du Campanien 2, des calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

Carte géologique de Saint-Germain-du-Salembre.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 55 mètres[6] au sud, à proximité de Neuvic-Gare, là où le Salembre quitte la commune pour entrer sur celle de Neuvic, et 184 mètres[6] à l'extrême nord-est, près du lieu-dit Puymarsou, en limite de Saint-Astier[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,55 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,52 km2[4].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Beauronne, le Salembre, le Rieutord, le Roueix, le ruisseau de la Bataille et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[16],[Carte 1].

La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac ; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face à Sourzac[17],[18]. Elle borde très marginalement la commune au sud-ouest sur une centaine de mètres, face à Saint-Jean-d'Ataux.

Son affluent le Rieutord arrose l'ouest de la commune sur plus de trois kilomètres et lui sert majoritairement de limite territoriale en trois tronçons, face à Saint-Jean-d'Ataux.

Le Salembre, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aquilin et se jette dans l'Isle en rive droite à Neuvic, au sud de Neuvic Gare[19]. Il traverse la commune du nord-est au sud sur plus de sept kilomètres et demi et lui sert de limite naturelle sur près de quatre kilomètres, en deux tronçons, face à Chantérac au nord et Neuvic au sud.

Affluent de rive droite du Salembre, le Roueix borde la commune au nord sur près de 500 mètres, face à Chantérac.

Affluent de rive droite du Roueix, le ruisseau de la Bataille sert de limite territoriale sur plus d'un kilomètre et demi au nord, face à Chantérac.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 12 km à vol d'oiseau[25], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Au , Saint-Germain-du-Salembre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[30] et hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), prairies (0,2 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

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Pigeonnier au lieu-dit le Meynard.

Outre le bourg de Saint-Germain-du-Salembre proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[34] :

  • Auriac
  • les Bernis
  • le Bignac
  • les Bombichoux
  • la Boureille
  • les Brandes
  • les Bruyères
  • la Cabane
  • les Carrefours
  • le Cavalot
  • la Champelonie
  • Château Merle
  • Château Vert
  • Clauds de Jaumarie
  • les Clèdes
  • les Combes
  • la Confénerie
  • la Côte
  • la Croix du Maine
  • l'Épinassou
  • Espinasse
  • les Essaynes
  • l'Étang de l'Huile
  • Étang de Taillefer
  • Eygas-Vivas
  • Fonclause
  • la Font de Maillepot
  • les Goudeix
  • le Gounaud
  • le Grand Bois
  • les Grandes Terres
  • la Grave
  • les Jarissades
  • le Jartouneix
  • Jaumarie
  • le Lac Canadier
  • Lacaud
  • le Maine
  • la Maligne
  • le Meynard
  • la Mondille
  • le Moulin de Faucheyroux
  • le Moulin de Puyguiller
  • la Pépinette
  • les Peyrières
  • Peyvieux
  • Puyguiller
  • Puymarsou
  • Puynaugier
  • Rens
  • la Sablière
  • la Servantie
  • Soulet
  • le Tauriac
  • le Terme
  • le Touron
  • Touvent
  • la Tranchée des Américains
  • le Trou du Renard
  • les Vignes de Capiteau

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Saint-Germain-du-Salembre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Salembre et la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[37],[35].

Saint-Germain-du-Salembre est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[38]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[39],[40].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Germain-du-Salembre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[41]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 90,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[43].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].

La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1104 et se rapporte à son église, sous la forme Sanctus Germanus de Salembre[44].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Germain du Salambre[45].

La première partie du nom de la commune fait référence à saint Germain d'Auxerre[46]. La seconde partie correspond au Salembre, le cours d'eau qui arrose le territoire communal du nord-est au sud.

En occitan, la commune se nomme Sent Gèrman de Salembre[47].

Le territoire communal a été occupé dès la Préhistoire comme le prouvent plusieurs gisements[44]. Des traces d'une villa gallo-romaine y ont également été mis au jour[44]. Le lieu pourrait correspondre au Calembrio de la table de Peutinger[1].

Le , les Allemands, renforcés de la Légion nord-africaine, tuent vingt-neuf résistants, fusillent quatre habitants et incendient le village d'Espinasse[48]. Les résistants faisaient partie du maquis des Francs-tireurs et partisans (FTP) du camp de Virolle(s) (commune de Saint-Étienne-de-Puycorbier) sur le lieu duquel a été érigé un mémorial de la Résistance[49].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Saint-Germain-du-Salembre est rattachée au canton de Neuvic qui dépend du district de Montpon puis du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac, puis à l'arrondissement de Périgueux en 1926[6], date à laquelle est supprimé l'arrondissement de Ribérac.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle.

Intercommunalité

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Fin 2003, Saint-Germain-du-Salembre intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée du Salembre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1790 Adrien Maigne    
1790 1790 Pierre George    
1790 1791 Charles Dujarric    
1791 1795 François Maigne    
1795 1795 Neveu Lachèze    
1795 1805 Pierre Poumiès de la Siboutie   Juge de paix de Neuvic-sur-l'Isle
1805 1808 Sicaire Magne    
1808 1816 Pierre Poumiès de la Siboutie   Juge de paix de Neuvic-sur-l'Isle
1816 1833 Sicaire Magne    
1833 1847 Louis Magne    
1847 1848 Cellerier    
1848 1855 Louis Magne    
1855 1856 Mareille    
1856 1870 J. Faure    
1870 1872 F. Ladevi-Roche    
1872 1874 Pierre-Gustave Lachaize    
1874 1881 Jean Petit    
1881 1894 F. Ladevi-Roche    
1894 1898 Pierre-Gustave Lachaize    
1898 1912 Pierre-Henri Brugeassou    
1912 1926 Raymond Lachaize    
1926 1941 Arnaud Doche    
1941 1944 Sicaire Loiseau   Président de la délégation spéciale
1944 1947 Albert Bourland    
1947 1953 Roger Marachet    
1953 1959 Jean Perrier    
1959 1972 Jean Faure    
1972 mars 2008 André Daix PCF Artisan plombier couvreur,
président de la communauté de communes de la Vallée du Salembre (2003-2008)
mars 2008 mai 2020 Jean-Yves Rohart DVG[53] Banquier chargé de clientèle
mai 2020 En cours Sandra Pinheiro Paillot    

Équipements et services publics

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En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Germain-du-Salembre relève[54] :

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Saint-Germain-du-Salembre se nomment les Salembrais[55].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

En 2021, la commune comptait 920 habitants[Note 4], en évolution de −1,29 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0969639891 002901861892906895
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
877892886794791768799749692
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
687664634650690672699713786
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
823790837837787762819910933
2021 - - - - - - - -
920--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les locaux de « La Chanteracoise » en 2014.

En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 384 personnes, soit 41,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (soixante) a presque doublé par rapport à 2010 (trente-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,6 %.

Établissements

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Au , la commune compte cinquante-sept établissements[60], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans la construction, six dans l'industrie, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[61].

Entreprises

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Créée en 1950[62], la dernière biscotterie artisanale de France, « la Chanteracoise », est implantée à Saint-Germain-du Salembre[63]. Pour s'agrandir et faire face aux demandes de ses clients (production annuelle en hausse de 25 à 30 %), elle change de site en 2011, mais reste sur la commune[64]. Pour faire face à la demande croissante de ses produits, notamment ceux issus de l'agriculture biologique, elle ouvre un deuxième site de production à Saint-Léon-sur-l'Isle en [65]. En 2022, elle emploie 56 salariés et son chiffre d'affaires annuel est de 5,5 millions d'euros[62].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Propriété privée, le château de Saint-Germain-du-Salembre, XVe et XVIIe siècles, est inscrit aux monuments historiques depuis 1991. Il est bâti sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine[66].
  • Souterrain du Touron. Redécouvert en 1966, il est situé sous un tertre formant une plate-forme d'environ 20 × 10 mètres. On y accédait à l'origine par un escalier partant du sud du tertre et défendu par un trou de visée situé dans l'axe de l'entrée. Il desservait une première salle latérale dont l'entrée était surveillée par le trou de visée, puis une double salle terminale, laquelle possède dans sa paroi ouest un puits d'extraction de plan carré, avec paliers et rainures angulaires, remontant vers la surface. La désobstruction de ce puits a confirmé qu'il remontait jusqu'au sommet du tertre et qu'il pourrait être le résultat des déblaiements des matériaux d'extraction[67].
  • L'église Saint-Germain, dédiée à Germain d'Auxerre[46], a la particularité de présenter deux nefs parallèles : une romane du XIIe siècle au nord, l'autre gothique du XVIe siècle au sud. Il ne reste plus de trace apparente de la partie fortifiée de cette église[68].

Patrimoine naturel

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Le Salembre à Puy-de-Pont, en limite des communes de Neuvic et de Saint-Germain-du-Salembre.

Située à l'est de la forêt de la Double, et traversée par le Salembre, la commune représente un grand intérêt par sa faune et sa flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.

Dans la totalité de sa traversée du territoire communal, le Salembre et sa vallée font partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II de la « vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern »[69],[70].

En bordure ouest du territoire communal, la vallée du Rieutord — affluent de la Beauronne — et celles de ses affluents sont doublement protégées : par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II des « vallées et étangs de la Double »[71],[72], et par le réseau Natura 2000 pour les « vallées de la Double »[73],[74].

Personnalités liées à la commune

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  • François Louis Poumiès de la Siboutie (1789-1863)[75], né le à Saint-Germain-du-Salembre, médecin réputé exerçant à Paris, auteur de Mémoires publiés en 1910[76].
  • Jean Cluseau-Lanauve (1914-1997), artiste peintre, est inhumé au cimetière de Saint-Germain-du-Salemnre.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Germain-du-Salembre » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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