Saint-Hilaire-d'Estissac | |||||
Fontaines et parc devant l'église de Saint-Hilaire-d'Estissac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Dareau 2020-2026 |
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Code postal | 24140 | ||||
Code commune | 24422 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Hilairois | ||||
Population municipale |
122 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 00′ 47″ nord, 0° 30′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 186 m |
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Superficie | 6,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord central | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | saint-hilaire-destissac.fr | ||||
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Saint-Hilaire-d'Estissac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, dans la partie orientale du Landais, la commune rurale de Saint-Hilaire-d'Estissac est arrosée par la Crempse et deux de ses affluents, le Roy et l'Estissac.
Le village de Saint-Hilaire-d'Estissac, à moins d'un kilomètre au nord de la route départementale 38, se situe, en distances orthodromiques dix kilomètres au sud de Neuvic et douze kilomètres à l'est de Mussidan.
Saint-Hilaire-d'Estissac est limitrophe de quatre autres communes. Au sud-est, son territoire est distant d'environ 500 mètres de celui de Montagnac-la-Crempse.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Hilaire-d'Estissac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 782 - Mussidan » et « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | |||||||||||||
Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 77 mètres à l'ouest, là où la Crempse quitte la commune et entre sur celle d'Issac, et 186 mètres au nord-est, au lieu-dit au Renardou, en limite de la commune de Villamblard[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 6,14 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 6,24 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Crempse, le Roy et l'Estissac qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[14],[Carte 1].
La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 km, prend sa source à Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche à Mussidan, face à Saint-Front-de-Pradoux[15],[16]. Elle borde la commune au sud sur trois kilomètres, face à Beleymas.
Son affluent de rive droite le Roy sert de limite naturelle au sud-est sur un kilomètre et demi, face à Beleymas.
Autre affluent de rive droite de la Crempse, l'Estissac arrose l'ouest de la commune sur un kilomètre et demi dont 500 mètres en limite de Saint-Jean-d'Estissac.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 18 km à vol d'oiseau[22], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].
Au , Saint-Hilaire-d'Estissac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27] et hors attraction des villes[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,7 %), forêts (40,8 %), terres arables (9,9 %), prairies (1,6 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre le bourg de Saint-Hilaire-d'Estissac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[31] :
Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-d'Estissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Saint-Hilaire-d'Estissac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[34]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[35],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 88,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[39].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].
Le nom de la commune fait référence à saint Hilaire, évêque de Poitiers au IVe siècle[40]. Estissac correspond au nom d'un personnage gallo-roman, Statius, auquel a été ajouté le suffixe -acum, définissant le « domaine de Statius »[41]. C'est également le nom d'un affluent en rive droite de la Crempse qui sert partiellement de limite naturelle entre les communes de Saint-Hilaire-d'Estissac et Saint-Jean-d'Estissac.
En occitan, la commune se nomme Sent Alari d'Estiçac[42].
L'église de Saint-Hilaire-d'Estissac est datée de la fin du XIe siècle, et fut fortifiée autour de son clocher au XIVe siècle. Son nom est relaté en 1317 dans un pouillé sous la forme « Eccl. Sti. Ylarii »[43], puis l'année suivante sous la forme Sanctus Hilarius d'Estissaco[41].
La bastide de Saint-Barthélémy-de-Goyran fut fondée en 1316 pour le roi d'Angleterre Édouard II[44]. Elle ne se développa pas et disparut à la fin du XVe siècle[45]. Bâtie à proximité de la confluence du Roy avec la Crempse, différents auteurs la situent à Beleymas, Saint-Hilaire-d'Estissac, ou encore Villamblard[44].
Au XIVe siècle, le repaire noble[46] (ou château[47]) d'Estissac est le siège d'une châtellenie à laquelle sont rattachées trois paroisses : Saint Hilaire, Saint Jean et Saint Séverin[47]. Son emplacement précis n'est pas connu, et selon différents historiens, pourrait se situer soit au nord d'Issac, soit entre Saint-Jean-d'Estissac et Villamblard en forêt de Barreyrenc[47], soit sur l'actuelle commune de Villamblard[46], ou encore à Campagnac, lieu-dit de l'actuelle commune de Saint-Hilaire-d'Estissac[48], un kilomètre au sud-est du bourg.
Dès 1790, la commune de Saint-Hilaire-d'Estissac est rattachée au canton des Leches qui dépend du district de Montpon, renommé en district de Mussidan, jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Montagnac dépendant de l'arrondissement de Bergerac[49]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[49].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.
En 2017, Saint-Hilaire-d'Estissac est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[51],[52].
Fin 2001, Saint-Hilaire-d'Estissac intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Hilaire-d'Estissac relève[57] :
Les habitants de Saint-Hilaire-d'Estissac se nomment les Saint-Hilairois[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 4], en évolution de +12,96 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-quatre personnes, soit 40,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trois) a diminué par rapport à 2010 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 6,7 %.
Au , la commune compte douze établissements[63], dont six au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, un dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[64].
Blason | De sinople à saint Hilaire d'or mitré et crossé, accompagné en pointe de deux serpents volants adossés d'argent, au franc-canton palé d'argent et d'azur (qui est d'Estissac). |
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Détails | officiel, présent sur la page de la commune sur le site du Pays du Grand Bergeracois[67] et sur le site Visites en Aquitaine[68]. |