Saint-Hilaire | |
Saint-Hilaire en 2016, un jour de la Coupe Icare. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Arrondissement de Grenoble |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Grésivaudan |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jean-Bernard Allan 2019-2020 |
Code postal | 38660 |
Code commune | 38395 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Hilairois |
Population | 1 367 hab. (2016 ) |
Densité | 159 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 18′ 39″ nord, 5° 53′ 15″ est |
Altitude | Min. 647 m Max. 2 060 m |
Superficie | 8,61 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Moyen Grésivaudan |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Plateau-des-Petites-Roches |
Localisation | |
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Saint-Hilaire, ou Saint-Hilaire-du-Touvet, est une ancienne commune française située sur le Plateau des Petites Roches dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis le , elle est une commune déléguée de Plateau-des-Petites-Roches[1].
Située en région grenobloise, elle accueille notamment la Coupe Icare[2], plus grande manifestation mondiale de vol libre[3].
Ses habitants sont appelés les Saint-Hilairois (Saint-Hilairoises).
La commune se situe sur le plateau des Petites Roches, un balcon naturel, à environ 1000 m d'altitude[4], en bordure orientale du massif de la Chartreuse, dominé par la dent de Crolles, qui renferme un labyrinthe souterrain.
L'« ancienne cimenterie de Crolles » est un site géologique remarquable de 1,52 hectare qui se trouve sur les communes de Saint-Hilaire et de Crolles. En 2014, il est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[5].
Outre le funiculaire qui relie Lumbin à Saint-Hilaire, la ligne de bus 6550 transisère dessert la commune.
Au Moyen Âge, le château épiscopal de Saint-Hilaire-du-Touvet se trouvait à la place du "Chalet", proche de la gare de la funiculaire. En contrebas du Chalet, il y avait la basse-cour fortifiée, au lieu-dit Pré de la Cour, toponyme qui en conserve la mémoire. Aucun château ne s'est conservé jusqu'à nos jours[6].
Aucun grand événement ni bataille marquante n'ont marqué l'histoire de Saint-Hilaire. On se contentera de fournir quelques dates qui ont marqué la vie des habitants de Saint-Hilaire.
Les terres de Saint-Hilaire ont été longtemps (du Moyen Âge à la Révolution) propriété des évêques de Grenoble. Droit que les évêques avaient acquis par donations de riches propriétaires (ex Les Porte-Traine), par transferts (ex. : prieuré de Saint-Martin de Miséré à l'évêché), par échange (ex. avec le seigneur de Montfort) ou par achats. Un document daté de 1260 fait référence aux chefs de famille de Saint-Hilaire jurant fidélité à l'évêque de Grenoble. Cette fidélité durera jusqu'à la Révolution.
En 1293 est construit par les évêques le château de Saint-Hilaire. Ce n’était pas un château mais plutôt une maison forte. C'était la résidence des représentants (les châtelains) des évêques qui administraient leurs biens et rendaient la justice. Il servait de résidence secondaire aux évêques. En 1495 il était encore en bon état. Il fut abandonné à la fin du XVIIe siècle. Du château il ne reste qu’un souvenir et le nom d’un lieu-dit le Pré de la Cour (de la cour de justice).
Le les habitants de Saint-Hilaire et de Saint-Pancrasse furent exemptés de leurs servitudes. Ils devenaient des hommes libres. Ils obtenaient par exemple le droit de se marier avec une personne d'une autre commune. Cependant il fallut attendre 1423 pour voir abolir le droit de mainmorte qui permettait au seigneur de récupérer les biens d'un défunt sans descendance directe.
: élection du premier maire de Saint Hilaire, Jean Vial.
1836 : ouverture de la première école chez des particuliers. Il faut attendre 1862 pour que Saint-Hilaire se dote d’une école dédiée pour garçon et 1872 pour celle des filles.
1865 : ouverture de la route La Terrasse - St Bernard. 1888 : ouverture de la route des tunnels Les Eymes - St Pancrasse. Avant l'ouverture de ces routes on pouvait accéder de la vallée au plateau des Petites Roches soit par le chemin du Manival (St Ismier - Les Baures) soit par le chemin de Craponoz (Bernin - St Pancrasse) soit par le Pal de fer (Montfort - St Hilaire) soit par le chemin du Grand Mollard (La Terrasse - St Bernard)
1898 : Henri Fabre lance du bec Margain un aéroplane qui atterrit à Lumbin.
1903 : installation de cabines téléphoniques.
1923 : inauguration du funiculaire construit pour transporter les matériaux nécessaires à la construction des sanatoriums. Il fut ouvert au public en 1924.
1924 : création du Syndicat d'Initiative et construction de la table d'orientation.
1928 : installation du réseau électrique.
1929 : inauguration du sanatorium de l'AMM. Les deux autres suivront en 1933.
1929 : installation du bureau de poste (dans l'école des filles).
Durant la Seconde Guerre mondiale, la résistance présente sur le plateau n’avait pas fait de Saint-Hilaire un lieu d’affrontement mais une base de repos, de soin et de convalescence en utilisant les facilités offertes par les sanatoriums et la bienveillance de leurs directeurs.
Le , la commune fusionne avec Saint-Bernard et Saint-Pancrasse pour former la commune nouvelle de Plateau-des-Petites-Roches dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [1].
Depuis le , Saint-Hilaire fait partie de la commune nouvelle du Plateau-des-Petites-Roches, résultant de la fusion de Saint-Bernard-du-Touvet, Saint-Hilaire et Saint-Pancrasse par arrêté préfectoral du .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2016, la commune comptait 1 367 habitants[Note 1], en évolution de −10,77 % par rapport à 2010 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La caserne est de conception récente (1999) et moderne ; anciennement située dans les actuels garages communaux de Saint-Hilaire, elle a migré un peu plus loin au niveau du rond-point.
C'est une caserne composée exclusivement de sapeurs-pompiers volontaires, dont les effectifs varient aux alentours d'une vingtaine de personnes et dont les membres habitent le plateau. L'appel est effectué au moyen d'un bip porté par les sapeurs-pompiers en permanence et chaque commune du plateau dispose d'une sirène. Depuis l'été 2006, l'appel est sélectif : seul l'équipage au départ est appelé (système TAGIS). Les sapeurs-pompiers se mettent disponibles depuis un ordinateur ou leur mobile : ils ne peuvent être appelés que s'ils sont disponibles au planning.
La caserne effectue aux environs de 110 sorties par an, presque exclusivement sur le plateau, bien que tous les pompiers soient départementalisés depuis 1999. Le centre étant un centre isolé, les pompiers réalisent exceptionnellement des sorties en renfort dans l'Isère (ou le reste de la France comme pour l'été brûlant 2003 où le CCF de la caserne a parcouru les routes et feux de l'Isère pendant tout l'été).
Le centre est équipé des véhicules suivants :
La dotation, relativement riche, est due à l'éloignement du centre des autres moyens de secours. Les centres les plus proches qui partent en premier renfort sont ceux de Crolles et du Touvet.
Vol libre : grand rendez-vous annuel des libéristes du monde entier (chaque année en septembre) : la Coupe Icare.
Actuellement en démolition, les établissements sanitaires de Saint-Hilaire ont accueilli les convalescents et les malades après leurs périodes d'hospitalisation[6].
Station de sports d'hiver des Petites Roches :
Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[12],[13].
Blason | D'argent au chevron d'azur accompagné en pointe d'une mitre de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |