Saint-Hilaire (Puy-de-Dôme)

Saint-Hilaire
Saint-Hilaire (Puy-de-Dôme)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
Maire
Mandat
Denis Astruc
2020-2026
Code postal 63330
Code commune 63360
Démographie
Population
municipale
148 hab. (2021 en évolution de −10,3 % par rapport à 2015)
Densité 8,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 23″ nord, 2° 37′ 56″ est
Altitude Min. 406 m
Max. 596 m
Superficie 17,63 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Hilaire

Saint-Hilaire est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Hilaire
Saint-Marcel-en-Marcillat (Allier) Saint-Fargeol (Allier)
Château-sur-Cher Saint-Hilaire Pionsat
Saint-Maurice-près-Pionsat Bussières Saint-Maigner

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pionsat », sur la commune de Pionsat à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 917,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Saint-Hilaire est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (34,5 %), forêts (20,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune de Saint-Hilaire tient son patronyme d’un évêque de Poitiers du IVe siècle. Cet évêque considéré comme le « père de l’église des Gaules » était enterré dans la crypte de la collégiale Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers. En 889 à la suite de la dévastation de Poitiers ses reliques furent transférées en l’église de Saint-Georges du Puy-en-Velay. Le chemin suivi par les moines pour transférer les ossements porte le nom d’itinéraire de la translation et l’on relève sur ce parcours les noms de Saint-Hilaire la Treille - Saint-Hilaire La Plaine -Saint-Hilaire de Pionsat - Saint-Hilaire La Croix et Saint-Hilaire d’Auzon.

Au XIe siècle Saint-Hilaire est rattaché à la châtellenie de Rochedagoux qui fait don de l’église de Saint-Hilaire à l’abbaye d’Ebreuil. Cette église est construite sur une butte (probablement une motte médiévale) d’où partent des souterrains… encore visibles aujourd’hui.

En 1789 la puissance de la seigneurie et de la maison de Rochedagoux est en déclin et seule la terre de Banéze reste en sa possession. Le reste de la commune est réparti entre le seigneur de Saint-Hilaire, les seigneurs de Pionsat et quelques fiefs indépendants. Le dernier représentant du clergé s’appelle Pierre Maurie et décédera en 1791 à l’âge de quatre-vingt-un ans.

Juste après la Révolution en 1790, Saint-Hilaire dénombre 743 habitants, le premier maire de la commune, Marien Guilhen, est élu.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Saint-Hilaire est membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Éloy-les-Mines[12]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13]. Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes de Pionsat[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Elle faisait partie du canton de Pionsat jusqu'en [15].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Éloy-les-Mines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[15].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Saint-Hilaire, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[16] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[17]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice, dix sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 65,22 %. Le conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 41,51 %[18].

Chronologie des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Viviane Ravet[19]    
En cours
(au )
Denis Astruc[20]   Agriculteur retraité[21]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 148 habitants[Note 1], en évolution de −10,3 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9008968468368229609441 0401 058
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0549901 006936975990970958928
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
918937891663655636583505424
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
403374313272211185196198194
2015 2020 2021 - - - - - -
165150148------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Loup, édifice roman datant du XIIe siècle.
  • Château jadis demeure du seigneur de Saint-Hilaire, édifice méconnu situé dans le bourg de la commune.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason à dessiner Blason
Tiercé en barre : au 1er d'azur à l'aigle essorante d'or, au 2e d'argent à la crosse de sable accolée d'un serpent contourné de gueules et posée en barre, au 3e de sinople à quatre épis de blé d'or, rangés en barre, tigés et feuillés du même, empoignés, les tiges courbées vers la dextre[26].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Hilaire et Pionsat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pionsat », sur la commune de Pionsat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pionsat », sur la commune de Pionsat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Hilaire ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  12. Arrêté no 16-02964 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Saint-Eloy Communauté », « de Pionsat » et « Cœur de Combrailles » étendue aux communes de Servant, Menat, Teilhet, Neuf-Eglise et Virlet […] à compter du  », et arrêté rectificatif no 16-02981 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 114-126 et 140-142.
  13. « CC du Pays de Saint-Eloy (No SIREN : 200072080) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  14. « CC de Pionsat (No SIREN : 246300958) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  16. Article L. 252 du Code électoral.
  17. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  18. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  19. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 7.
  21. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.