Saint-Jean-Saint-Gervais | |||||
Église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Philippe Boistard 2021-2026 |
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Code postal | 63570 | ||||
Code commune | 63367 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
126 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 8,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 55″ nord, 3° 22′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 455 m Max. 767 m |
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Superficie | 14,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Brioude (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Brassac-les-Mines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Jean-Saint-Gervais est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette commune a la particularité de ne pas avoir de bourg. Autour de l'église, perchée sur un piton granitique isolé, ne se trouvent que la mairie, le cimetière, le presbytère (en ruine), l'ancienne école (maison des associations) . Tous les autres lieux habités sont dispersés par petits hameaux (liste ci-dessous).
Bitaroux, Chave, Artisone, Piava, Picarou, Lafardeyre, Bouchetel, Nérany, Chantegris, Jallat, Combevaly, Combalibot,
les Besseyres, les Rouladoux, les Mines, le Courtinal, l'Age, Plot de La Croix, les Caves, les Coutans, les Pillières, la Buge, les Menets, le Mazet, l'Archeneyre, les Tourtres, le Pacheroux, les Pieds Monts, les Chaux, Près Marie, l'Hospital, la Combetros, Gros Pommier, la Pierre, les Tracots, les Pierres Plantées, les Sagnes, Suquet de Ladray, le Suc du chien, le Suquet de Ladrau, les Besseyres, les Meuniéres, la Chaux, Ravin Chenillade, la Chaume, Champ de La Grange, les Sagnes, la Garde, les Fargeoux, le pont, la Roche, les Trémoires,
Moulin Hostier, Moulin de Gourdine, Moulin Haut, Pont des Chenaux, source La Combéte, Ruisseau de Lage, Ruisseau des Mines, Rocher Monfaucon,
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontannes », sur la commune de Fontannes à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 611,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Saint-Jean-Saint-Gervais est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), prairies (17,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), terres arables (3,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
À l'époque mérovingienne le lieu semble fortifié et abriter un groupe baptismal.
Elle devait être organisée avec plusieurs sanctuaires dispersés autour de son territoire (cf. Lieux et monuments).
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Goulache[12].
Les élections municipales de 2014 se sont tenues au scrutin majoritaire, sur deux tours, un siège manquant au premier tour. Le taux de participation est de 88,89 % au premier tour et de 63,25 % au second tour[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 126 habitants[Note 2], en évolution de +2,44 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le sanctuaire actuel est fondé sur une base antérieur au XIIe siècle, avec des corniches à modillons et une nef romane à voûtement en plein cintre. Il fut entièrement remanié au XVe ou XVIe siècle. Le clocher fut reconstruit en 2008.
Cette église classée a la particularité à l'instar de l'église d'Auzon ou de la basilique de Brioude de posséder un porche ganivelle qui est une particularité architecturale de la région.