La commune est au cœur du Perche. Son bourg est à 3,5 km à l'ouest de Nocé et à 6 km à l'est de Bellême[2].
Le point culminant (252 m) se situe au nord, entre les lieux-dits les Chappes et la Mariette. Le point le plus bas (154 m) correspond à la sortie du ruisseau du Pont aux Ânes du territoire, au sud-ouest. La commune est semi-bocagère.
Les calvaires de Saint-Jean-de-la-Forêt, à l'exception du petit monument de la Mariette, dont l'origine n'a pu être encore aujourd'hui établie de façon certaine, ont été construits entre les années 1901 et 1922. Cette époque, où l'Europe était à feu et à sang, fut notamment marquée par l'exaltation des sentiments religieux et patriotiques. Les inscriptions et dédicaces qui figurent sur ces calvaires en portent la trace. Sous le ministère de l'abbé Goblet, les calvaires érigés au plus sombre de la guerre saluent la croix et appellent seulement la prière. Ceux qui l'ont été après la victoire ajoutent à la dévotion, l'hommage patriote et la reconnaissance à ses combattants. La commune en compte sept dont un commémore la guerre de 1870[5].
En 2021, la commune comptait 156 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Jean-de-la-Forêt[8]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Saint-Jean-de-la-Forêt a compté jusqu'à 503 habitants en 1821.
Friedensreich Hundertwasser (1928- 2000), artiste, peintre, penseur et architecte autrichien, achète une propriété à Saint-Jean-de-la-Forêt à la Picaudière dans les années 1950, où il s’installe avec son ami René Brô, peintre également. Il y séjourne fréquemment jusqu'à la fin de sa vie, profitant de son environnement pour se ressourcer[12].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.