À Saint-Jean-sur-Erve, le , le 16e corps de l'Armée de la Loire, commandé par le vice-amiral Jauréguiberry livre un combat contre l'armée prussienne sur les hauteurs dominant le village. Les 6 000 soldats français, disposés au-dessus du village de Saint-Jean, sur un front allant de l'Épine jusqu'à la Jagaisière, réussirent à retarder l'avancée d'un détachement que dirigeait le général von Schmidt(de)[3],[4].
Saint-Jean-sur-Erve était desservie par la ligne de chemin de fer départemental reliant Laval à Saint-Jean-sur-Erve. Cette ligne fut ouverte à l'exploitation le . À partir du , le service fut transféré sur route. En 1935, seuls vingt-quatre trains spéciaux circulèrent sur la ligne qui fut définitivement fermé le .
En 1902, la gare de Saint-Jean-sur-Erve avait accueilli 7 149 voyageurs. La halte de Vaubrenon, située dans la commune, avait accueilli 674 voyageurs cette même année, ce qui en faisait la gare la moins fréquentée de la ligne.
Saint-Jean-sur-Erve était également desservie par la section de Saint-Denis-d'Orques à Saint-Jean-sur-Erve, prolongement de la ligne du Mans à Saint-Denis-d'Orques des Tramways de la Sarthe. Cette section fut fermée le [5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11],[Note 2].
En 2020, la commune comptait 376 habitants, en évolution de −14,16 % par rapport à 2015 (Mayenne : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
L'hôtel de la Boule d'Or. Cet ancien hôtel est transformé en « maison-musée » par l'artiste canadienne Jill Culiner(en) qui y habite depuis 1996. Outre les « Mises en boîtes » de l'artiste, on peut y voir, dans l'ancienne salle de restaurant, une série de dix peintures datant de 1914 signées EZINED[15]. Chaque année, il est possible de visiter l'hôtel de la Boule d'Or à l'occasion des Journées européennes du patrimoine.
La grotte Rochefort[16] (- 300 millions d’années) qui s’est développée dans une roche calcaire, formée par des fractures géologiques dues à des mouvements depuis l’ère primaire. On peut y observer différentes formations de concrétions. Depuis 2001, les chantiers archéologiques ont permis de découvrir des vestiges d'animaux chassés pendant la période glaciaire, des objets en os décorés, des traces d'utilisation de la cavité à des époques plus récentes (romaine et médiévale).
L'église possède un vitrail patriotique, réalisé en 1920, par Auguste Alleaume. Il sera restauré en 1941 à la suite des bombardements de , et il représente un ange qui vole en portant une couronne sur un poilu mourant chrétiennement et en dessous deux couronnes portant les inscriptions Dieu et Patrie, et R.F. (pour République française). Les combles abritent une colonie de grands murins qui bénéficie d'une zone de protection de biotope[18].
Perrine Dugué (1777 - 1796 à la Loge-Bréhin, Saint-Jean-sur-Erve), assassinée par trois chouans, surnommée la « Sainte tricolore ». Inhumée dans une chapelle qui lui est dédiée, près de l'ancienne ferme de la Haute Mancellière.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.