Saint-Just-la-Pendue | |||||
La rue centrale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Romain Coquard 2020-2026 |
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Code postal | 42540 | ||||
Code commune | 42249 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 652 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 53′ 42″ nord, 4° 14′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 428 m Max. 637 m |
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Superficie | 19,88 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Coteau | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saint-just-la-pendue.fr | ||||
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Saint-Just-la-Pendue est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune de Saint-Just-la-Pendue appartient au canton du Coteau, à l'arrondissement de Roanne, au département de la Loire et est en France. Les habitants de Saint-Just-la-Pendue étaient au nombre de 1640 au recensement de . La superficie est de 19,9 km². Saint-Just-la-Pendue porte le code Insee 42249 et est associée au code postal 42540. Elle se situe géographiquement à une altitude de 582 mètres environ.
Croizet-sur-Gand | Fourneaux | Chirassimont | ||
Neulise | N | Sainte-Colombe-sur-Gand | ||
O Saint-Just-la-Pendue E | ||||
S | ||||
Saint-Marcel-de-Félines | Néronde | Bussières |
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fourneaux », sur la commune de Fourneaux à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 900,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Saint-Just-la-Pendue est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (4 %), terres arables (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de santo justo la pendua figure dès le XIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Savigny. Le surnom de "La pendue" qui a traversé les siècles sans changement, a beaucoup intrigué les voyageurs. Il reprend une tradition orale, à savoir la pendaison d'une femme pour cause d'adultère pendant 4 jours au bout desquels "elle tomba à terre pleine de vie", preuve de son innocence. Le lieu attribué au supplice, un bois, porte aussi le nom de La Pendue[12].
Au Moyen Âge, les châtelains de L'Aubépin, sur la commune actuelle de Fourneaux, sont seigneurs de Saint-Just-la-Pendue qui constitue la part la plus importante de leur fief. Ils y possédaient leur prison à Montmezard et étaient ensevelis dans l'église.
On tissait le coton à Saint-Just dès les XVIIe – XVIIIe siècles. L'industrie textile s'y renforce considérablement au XIXe siècle grâce à la mousseline. Saint-Just devient alors l'un des principaux centres de la "Montagne" manufacturière dépendant de la fabrique de Tarare. Plus de 1000 métiers à tisser y battent au milieu du XIXe siècle chez des artisans ou dans des usines.
Au XXe siècle, les fibres artificielles et synthétiques viennent supplanter le coton dans la réalisation des tissus fins. À partir de 1920, on travaille la rayonne pour la fabrication de rideaux. Plus tard le tissage du voile tergal a été expérimenté par des artisans locaux qui sont plus de cent, avant d'être vulgarisé dans toute la région dans les années 1960. Le village connaît alors une belle vitalité et sa population s’accroît.
Enfin, une imprimerie est passée en vingt ans du stade artisanal au stade industriel avec l'utilisation de techniques de pointe. L'entreprise Imprimerie Chirat fut acheté en 1911 et durant les années 1980, elle employait plus de 100 personnes dont beaucoup hautement qualifiés. Aujourd'hui[13], l'Imprimerie Chirat, cotée en bourse, compte environ 172[14] salariés.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 1 652 habitants[Note 2], en évolution de −0,36 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cette chapelle a été élevée sans doute après la peste de 1457. En 1670, le curé Duvivier fait remplacer le vieux monument par un nouvel édifice surmonté d'un clocher. Il fait tapisser le chœur d'un retable et de boiseries magnifiques. Des villages voisins, on vient admirer ce chef-d'œuvre et faire dévotion auprès des saints dont les statues naives symbolisent la vie. Il y sera inhumé après sa mort en 1694[20].
Elle fut édifiée en 1850 sur l'emplacement d'un édifice dont la plus ancienne mention connue est du XIe siècle, mais on n'élève pas le clocher; on se contente d'en commencer l'embase pour y loger les anciennes cloches. Il faudra attendre 3/4 de siècle pour qu'elle soit surmontée de son clocher actuel, avec ses 4 flèches gothiques caractéristiques, grâce à la générosité d'une paroissienne mariée avec un industriel de Bussières. Son autre originalité est qu'il abrite à l'intérieur un château d'eau de 50 m3[20].
Blason | Tranché: au 1er de sable à l'aigle essorant d'or, au 2e d'or à l'épi de blé tigé et feuillé de sable mis en bande et à la navette du même brochant en fasce. |
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Détails |