Saint-Laurent-des-Vignes

Saint-Laurent-des-Vignes
Saint-Laurent-des-Vignes
Le village de Saint-Laurent-des-Vignes.
Blason de Saint-Laurent-des-Vignes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Jean-Claude Portolan
2020-2026
Code postal 24100
Code commune 24437
Démographie
Population
municipale
1 001 hab. (2021 en évolution de +12,47 % par rapport à 2015)
Densité 124 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 05″ nord, 0° 27′ 15″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 59 m
Superficie 8,08 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Bergerac
(banlieue)
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de la Force
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Laurent-des-Vignes
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Saint-Laurent-des-Vignes
Liens
Site web saintlaurentdesvignes.com

Saint-Laurent-des-Vignes est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Une entrée du bourg.

Généralités

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Incluse dans l'unité urbaine de Bergerac[1], la commune de Saint-Laurent-des-Vignes se situe en Bergeracois, dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne. Elle est bordée au nord par la Dordogne qui la sépare de Prigonrieux.

Le village de Saint-Laurent-des-Vignes, à l'écart des routes principales mais à environ un demi-kilomètre au nord de la route départementale (RD) 14, se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au sud-ouest de Bergerac.

Le territoire communal est traversé au nord par les RD 936 et 936E1, et bordé au sud-est par la RD 933.

Communes limitrophes

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Saint-Laurent-des-Vignes est limitrophe de cinq autres communes.


Communes limitrophes de Saint-Laurent-des-Vignes
Prigonrieux Bergerac
Lamonzie-Saint-Martin Saint-Laurent-des-Vignes
Pomport Monbazillac

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Laurent-des-Vignes est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6b, se compose de molasses inférieures (faciès argileux dominant) (Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

Carte géologique de Saint-Laurent-des-Vignes.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 12 mètres[7] au nord-ouest, au lieu-dit Grand-Castang, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lamonzie-Saint-Martin et Prigonrieux, et 59 mètres[7] au sud, près du lieu-dit le Marsalet, en limite de la commune de Monbazillac[8].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 8,08 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,1 km2[4].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Gabanelle et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[17],[Carte 1].

La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18],[19]. Elle borde la commune au nord sur près de deux kilomètres et demi, face à Prigonrieux.

Son affluent de rive gauche le ruisseau de Gabanelle sert de limite territoriale au nord-est sur un kilomètre et demi, face à Bergerac.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 4 km à vol d'oiseau[25], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Milieux naturels et biodiversité

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Natura 2000

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La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Laurent-des-Vignes[29],[30]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[31].

Saint-Laurent-des-Vignes fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[32],[33], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[34].

Au , Saint-Laurent-des-Vignes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[35]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[36],[37]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[37]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[38],[39].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,4 %), zones urbanisées (16,8 %), terres arables (16,8 %), eaux continentales[Note 5] (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), prairies (0,2 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux, lieux-dits

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(Liste non exhaustive)

Outre le bourg de Saint-Laurent-des-Vignes proprement dit, la commune est composée d'autres villages ou hameaux : les Cabanes - Carbonnière - les Doris - la Foncalpre - Gabanelle - Grand Castang - Grands Champs - les Haons - Labarthe - Malpas - la Marche - les Martras - le Paillet - la Peyrette - le Poncet - Rabier - le Rauly Bas - Saint-Cernin - Saint-Laurent - les Seguinots - Sénissonnes - le Terrible, ainsi que du lieu-dit : le Biquaro[41].

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Saint-Laurent-des-Vignes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[44]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[45]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1996, 1997, 1999 et 2018[46],[42]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne - Bergeracois », couvrant 5 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[47],[48].

Saint-Laurent-des-Vignes est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[49]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[50],[51].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-des-Vignes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[54].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 7] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[56].

La première mention écrite connue du lieu figure dans un écrit du XIVe siècle sous la forme Sanctus Laurentius prope Brageriacum, puis Sanctus Laurentius de Vineis, en 1495[57].

En occitan, la commune se nomme Sent Laurenç dei Vinhas[58].

La première mention écrite connue du lieu remonte au XIVe siècle sous la forme Sanctus Laurentius prope Brageracium (« Saint Laurent près de Bergerac », avant d'être nommé Sanctus Laurentius de Vineis à la fin du siècle suivant[59].

Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Saint Cernin de Gabanelle fusionne avec celle de Saint-Laurent-des-Vignes[60].

Politique et administration

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Intercommunalité

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Fin 2001, Saint-Laurent-des-Vignes intègre dès sa création la communauté de communes de Bergerac Pourpre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].

Liste des maires

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La mairie en 2017.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
8 frimaire An IV An V Pierre Alard   Premier Agent municipal
16 pluviôse An VI An VII Peyrot   Agent municipal
2 messidor An VII An VII Zacharie Dusselle   Agent municipal
An VIII An VIII Boyer   Adjoint ?
An VIII An XI Étienne Vaussanger   Agriculteur maire municipal
An XII 1814 Zacharie Dusselle   Agriculteur
1815 1816 François Eyriniac   Maire de Bergerac
1817 1818 Jean Zacharie Broutille   Adjoint au maire de Bergerac
1818 1824 Élie Grossoleil    
22 février 1825 1826 Mourgue    
8 mars 1826 1831 Vigier    
1832 1835 Mourgue    
25 avril 1835 1838 Boyer    
12 juin 1838 1848 Moulinier    
29 mai 1848 1854 Peytavie    
1855 1860 Élie Grossoleil    
1861 1870 Croux    
1870 1871 Jean Élie Grossoleil    
1871 21 février 1876 Croux    
1876 1879 Élie Grossoleil    
1880 1885 Valleton    
1885 1897 A. du Peyroux   Propriétaire
1886 1902 Jean Martaux   Propriétaire
29 septembre 1902 1912 Pierre Denoux    
8 juillet 1912 1935 Jean Fauvel   Meunier
19 mars 1935 septembre 1955 Michel Durand   Agriculteur
septembre 1955 1970 René Royère    
1971 1977 Jean Royère    
1977 1994 Michel Behague SE Directeur agro-alimentaire
1995 2014 Gilbert Obre SE[63] Retraité agricole
mars 2014[64]
(réélu en mai 2020)
En cours Jean-Claude Portolan   Retraité

Équipements et services publics

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En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Laurent-des-Vignes relève[65] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[67].

En 2021, la commune comptait 1 001 habitants[Note 8], en évolution de +12,47 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
317308350361423384368432389
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
362372402400381385387422406
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
416396370405414447536529528
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
5255316037097327328528861 001
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Organisée par l'association Le Monteil/Lamonzie-SaintMartin/Saint-Laurent-des-Vignes, la « Rando 24 Pourpre » est une randonnée en marche, trail ou VTT qui se tient au mois de septembre (19e édition en 2024)[70].

En 2015[71], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 376 personnes, soit 42,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-cinq) a augmenté par rapport à 2010 (trente-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12 %.

Établissements

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Au , la commune compte 125 établissements[72], dont 74 au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, dix-huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans l'industrie, et six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[73].

Entreprises

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Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Saint-Laurent-des-Vignes se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[74] :

  • « Blason d'or SAS » (transformation et conservation de la viande de volaille) se classe 14e avec 43 413 k€ ;
  • « Couleurs d'Aquitaine » (commerce de gros interentreprises de boissons) se classe 49e avec 22 924 k€.

Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve trois entreprises implantées à Saint-Laurent-des-Vignes :

  • dans l'agroalimentaire, « Blason d'or SAS » se classe 3e[75] ;
  • dans le commerce[76] :
    • Couleurs d'Aquitaine se classe 26e ;
    • Unidor (commerce de gros interentreprises de boissons) se classe 40e avec 16 234 k€.

Tous secteurs confondus, deux de ces entreprises figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016[77] :

  • Couleurs d'Aquitaine, 19e avec 3 473 k€ ;
  • Unidor, 29e avec 1 527 k€.

Fin 2018, le nouveau siège social du Crédit agricole Charente-Périgord est implanté à Saint-Laurent-des-Vignes, transféré depuis le Combal à Bergerac[78] Il emploie 180 salariés[78].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Saint-Laurent-des-Vignes Blason
Coupé : au 1er d'azur au gril d'argent, posé en pal, la poignée en bas, accompagné de deux grappes de raisin feuillées d'or brochant en flancs sur le gril, au 2e de gueules à trois lionceaux d'or couronnés, armés et lampassés de sable, accompagnés en chef d'une coquille d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Guel, affluent de rive droite de la Dordogne, n'arrose pas la commune de Saint-Laurent-des-Vignes située entièrement en rive gauche.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[55].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Laurent-des-Vignes » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Unité urbaine 2010 de Bergerac, sur le site de l'Insee, consulté le 28 septembre 2013.
  2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  3. « Carte géologique de Saint-Laurent-des-Vignes » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
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