Saint-Laurent-la-Vallée | |||||
La mairie de Saint-Laurent-la-Vallée. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord | ||||
Maire Mandat |
Lilian Gilet 2020-2026 |
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Code postal | 24170 | ||||
Code commune | 24438 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
234 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 44′ 59″ nord, 1° 06′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 310 m |
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Superficie | 15,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée Dordogne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Laurent-la-Vallée est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Laurent-la-Vallée se situe dans le Périgord noir. À proximité du bourg se trouve la Font d'Henri, source de la Vallée, affluent de la Nauze. Les bois, essentiellement du châtaignier, représentent un tiers de la surface communale[1].
Saint-Laurent-la-Vallée est limitrophe de six autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Laurent-la-Vallée est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[2]. Elle est dans le causse de Daglan, au sud-ouest autour de Daglan, entre Saint-Cyprien, Domme et Villefranche-du-Périgord, vaste ensemble éclaté présentant de nombreux faciès calcaires, constitués principalement de pelouses sèches, de steppes, et de forêts perdant leurs feuilles en hiver.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. Le sous-sol est constitué d'une couverture tertiaire (plateau éocène au sud-ouest du centre du village) qui recouvre en discordance stratigraphique les formations du Mésozoïque (Jurassique et Crétacé à l'est, Crétacé à l'ouest), faillées et plissées.
La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 832 - Gourdon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | ||||||||||||||||||||||
Éocène |
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Paléocène | non présent | |||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
Supérieur |
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Moyen | non présent | |||||||||||||||||||||||
Jurassique inférieur | non présent | |||||||||||||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 128 mètres et 310 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,07 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,54 km2[4].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Vallée, le ruisseau de Mandalou, le Fonbounou, le Merdalou, le Lécadou et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Vallée, d'une longueur totale de 11,33 km, prend sa source dans le nord-ouest de la commune et se jette dans la Nauze en rive droite à Siorac-en-Périgord[16]. Elle baigne le territoire communal sur un kilomètre et demi en deux tronçons, dont 700 mètres en limite de Grives.
Son affluent de rive droite le Fonbounou borde la commune au nord-ouest sur près de deux kilomètres et demi face à Castelnaud-la-Chapelle et Grives.
Le ruisseau de Mandalou, affluent de rive gauche de la Lousse et sous-affluent du Céou, arrose le sud de la commune sur deux kilomètres.
Son affluent de rive droite le Merdalou borde le sud du territoire communal sur 250 mètres, face à Saint-Pompon.
Son affluent de rive gauche le Lécadou baigne le sud de la commune sur près de deux kilomètres, dont un kilomètre et demi sert de limite naturelle, face à Doissat et Saint-Pompon.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pays de Belvès à 9 km à vol d'oiseau[22], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,2 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].
Au , Saint-Laurent-la-Vallée est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27] et hors attraction des villes[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,9 %), forêts (47,4 %), prairies (3,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-la-Vallée est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Saint-Laurent-la-Vallée est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[33]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 68,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[38].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[31].
La première mention écrite connue du lieu, Ecclesia Sancti Laurentii, remonte au début du XIVe siècle et concerne son église[39].
Jusqu'au XIXe siècle, Saint-Laurent-la-Vallée avait pour nom « Saint Laurent (de) Castelnau », nom remontant à l'époque féodale relative à la seigneurie de Castelnaud[39],[40].
Par décret du , la commune de Saint-Laurent-de-Castelnaud prend le nom de Saint-Laurent-la-Vallée[6].
Le nom du lieu se réfère à saint Laurent, martyr chrétien du IIIe siècle[40]. La seconde partie du nom correspond au ruisseau, la Vallée[39], qui prend sa source au nord-ouest du village.
En occitan, la commune porte le nom de Sent Laurenç de Valech[41].
Outre un dolmen indiquant une présence humaine au Néolithique, le territoire communal présente plusieurs sites (Boissac, Laumède, Mitou) fréquentés à l'époque préhistorique[39].
La commune de Saint-Laurent-la-Vallée a, dès 1790, été rattachée au canton de Daglan qui dépendait du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Domme dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Fin 1997, Saint-Laurent-la-Vallée intègre dès sa création la communauté de communes du Canton de Domme. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[42],[43].
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Laurent-la-Vallée relève[45] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2021, la commune comptait 234 habitants[Note 4], en évolution de −11,7 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2015[50], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 118 personnes, soit 44,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (21) a augmenté par rapport à 2010 (six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,8 %.
Au , la commune compte 31 établissements[51], dont quinze au niveau des commerces, transports ou services, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans la construction, et deux dans l'industrie[52].
Blason | D'azur au chevron parti d'argent et d'or, accompagné, en chef, de deux étoiles d'or et, en pointe, d'un croissant d'argent[55]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |