Lors de la grande vague de froid de février 1956, Saint-Lupicin subit une des températures les plus froides de la France, estimée autour de -30 °C, soit une valeur rencontrée dans les combes les plus froides habituellement. Pour plus d'informations sur le climat de la ville voir la page Coteaux-du-Lizon.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
D'azur à la colonne romane d'or posée sur un rocher alésé du même et accostée des lettres S et L capitales aussi d'or.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 074 habitants, en évolution de −4,42 % par rapport à 2009 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Saint Lupicin [Lupicin de Lauconne] (Izernore, Ain v. 415 - monastère de Lauconne auj. Saint-Lupicin 480), moine et abbé ; cofondateur, avec son frère Romain, des monastères de Condat, Lauconne et la Balme.
Claude Marquis dit le curé Marquis (le moine soldat): Quand Louis XIV entre en Comté (1668), Claude Marquis, curé de Saint-Lupicin mobilise ses paroissiens et guerroie à leur tête. Il célèbre la messe, ses deux pistolets à silex posés sur l'autel, chiens levés, symbolisant avec le calice, le double salut matériel et spirituel. Il explique au prône les exercices qu'il fait ensuite exécuter sur la place de l'église". En 1674, les paroissiens de Saint-Lupicin se mobilisent autour du curé Marquis dont ils font officiellement leur général le , avec un règlement militaire strict (fait unique d'une résistance locale, ces documents existent dans les archives paroissiales de Saint-Lupicin) : exercices, sections de combats dans les onze villages (St-Lupicin, Ponthoux, Lavans,Pratz, Petit-Châtel, St-Romain, Cuttura, Ravilloles, Leschères, Les Crozets, Petit-Villard) avec des capitaines (acte du ). Dans le Bugey, on associe à une prière passée en proverbe, le nom du curé Marquis à celui de Lacuzon : Die te definde de La Cuson et du curais de San Luppsene (Que Dieu te préserve de Lacuzon et du Curé Marquis de Saint-Lupicin !) Une rue du village porte son nom
Louis de Ronchaud (Lons-le-Saunier, Jura 1816 - Saint-Germain 1887), poète et écrivain ; fut conservateur du musée du Louvre et directeur des Musées nationaux. Secrétaire et ami de Lamartine, il habita la commune.
Lucien Arbel (Saint-Lupicin 1826 - Paris 1892), député et sénateur.
Félix Jeantet (Saint-Claude 1855 - Paris 1932), homme de lettres, est inhumé à Saint-Lupicin.
Georges Petetin (1920-2012), peintre et sculpteur né sur la commune
Nadir Belhadj, footballeur professionnel international algérien né le a grandi à Saint-Lupicin.
Jean-Noël Mermet commandant la brigade de gendarmerie de Loyada, poste frontière entre la Somalie et Djibouti, participa avec le GIGN à l'opération de libération d'une trentaine d’enfants de militaires français pris en otage le .
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.