Saint-Léger-de-Rôtes

Saint-Léger-de-Rôtes
Saint-Léger-de-Rôtes
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité CC Intercom Bernay Terres de Normandie
Maire
Mandat
Olivier Piquenot
2020-2026
Code postal 27300
Code commune 27557
Démographie
Gentilé Légerôtois
Population
municipale
471 hab. (2021 en évolution de +18,05 % par rapport à 2015)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 38″ nord, 0° 38′ 56″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 154 m
Superficie 6,46 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bernay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bernay
Législatives 3e circonscription de l'Eure
Localisation
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Liens
Site web http://www.saint-leger-de-rostes.com/

Saint-Léger-de-Rôtes est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

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Description

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Léger-de-Rôtes[1]
Valailles Valailles, Plasnes, Nassandres-sur-Risle (comm. dél. de Carsix)
Menneval Saint-Léger-de-Rôtes[1] Serquigny
Menneval Fontaine-l'Abbé

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernay à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-Léger-de-Rôtes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), forêts (21,8 %), prairies (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 210, alors qu'il était de 200 en 2013 et de 193 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 2,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Léger-de-Rôtes en 2018 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,7 %) inférieure à celle du département (6,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,7 % en 2013), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Léger-de-Rôtes en 2018.
Typologie Saint-Léger-de-Rôtes en 2018[I 2] Eure[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 91,9 85,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,7 6,3 9,7
Logements vacants (en %) 2,4 8,3 8,2

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Leodegarius vers l'an 1000, Saint Légier en 1400, Saint Leger en 1685[13].

Saint-Léger est un hagiotoponyme.

Commune constituée en 1846 par la fusion des deux communes de Saint-Léger-du-Boscdel et Rôtes[14], attestée sous les formes Rostes au XVIIe siècle (archives des pénitents de Bernay), Rottes en 1722 (Masseville)[14].

Rôtes s'explique par le vieil anglais rod, royd (« clairière »)[15].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1925 Félix Lecointe    
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1971 Bernard de Montigny   Sylviculteur
Les données manquantes sont à compléter.
1977 1983 Julien Bouhours    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Frédéric Jones    
mars 2008 juillet 2014[16] Patrick Langevin   Vice-président de la CCBE (2008 → 2014)
octobre 2014 En cours
(au 19 février 2022)
Olivier Piquenot DVD Cadre supérieur
Réélu pour le mandat 2020-2026[17]

Équipements et services publics

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Enseignement

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Les enfants de Saint-Léger-de-Rôte étaient scolarisés avec ceux de Fontaine-la-Soret et Carsix dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) créé dans les années 1980.

A la rentrée 2022-2023, ils sont scolarisés dans le cadre de la création du pôle scolaire de Nassandres sur Risle[18]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 471 habitants[Note 2], en évolution de +18,05 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
320366417444438415376499466
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
495514507455466447390379347
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
334287325302313298304348351
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
317354405444465426421420403
2018 2021 - - - - - - -
455471-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Saint-Léger-de-Rôtes et Bernay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bernay » (commune de Bernay) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bernay » (commune de Bernay) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bernay », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, tome 3, Page 1555, (ISBN 2600028846).
  14. a et b Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 184.
  15. François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Page 166.
  16. Patrick Langevin est décédé le 13 juillet 2014 à l'âge de 57 ans
  17. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  18. Anthony Bonnet, « Saint-Léger-de-Rôtes. La fermeture de l'école, « on a du mal à l'encaisser » : L'école de Saint-Léger-de-Rôtes, près de Bernay, va fermer ses portes et se pose maintenant la question de l'avenir du bâtiment. Une page se tourne douloureusement pour le maire », L'Éveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Église Saint-Pierre », notice no PA00125432, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Église Saint-Léger », notice no PA00125431, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Château », notice no IA00018238, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Franck Beaumont et Philippe Seydoux, Gentilhommières des pays de l’Eure, Éditions de La Morande, 1999.

Liens externes

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