Saint-Lézin | |||||
L'église Saint-Lézin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Commune | Chemillé-en-Anjou | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Christophe Cailleau 2020-2026 |
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Code postal | 49120 | ||||
Code commune | 49300 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Licinien | ||||
Population | 777 hab. (2013) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 01″ nord, 0° 46′ 25″ ouest | ||||
Altitude | 98 m Min. 69 m Max. 119 m |
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Superficie | 13,08 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chemillé-Melay | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Chemillé-en-Anjou | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Saint-Lézin est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Le , elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].
Localité angevine des Mauges, Saint-Lézin se situe au sud-est de Neuvy-en-Mauges, sur les routes D 349 La Chapelle-Rousselins, D 149 Neuvy-en-Mauges / Chemillé, et D 199 La Jumellière[2].
Gentilé : les habitants sont les Liciniens et Liciniennes[3],[4] (du latin Licinius).
Le saint patron de la commune est saint Lézin, né entre 530 et 540. Il fut d'abord le connétable du roi Clotaire, puis gouverneur des provinces armoricaines. Il vint habiter à Angers qui en était alors la capitale. Il remplit toutes ces fonctions avec conscience, habileté et honnêteté. Il changea ensuite d'orientation et se retira pour devenir moine dans l'abbaye de Châlonne. C'est là qu'à la mort de l'évêque d'Angers, les Angevins se souvenant de lui, le tirent du monastère et l'élisent pour être leur évêque. Il mit au service de l'Église, les qualités dont il avait fait la preuve durant son gouvernement civil[5].
Au mois de juin 1775, des travaux de reconstruction de l'église Saint-Lézin sont entrepris. La première pierre de l'église posée dans le fondement de la muraille du chœur a été bénite par Nicolas Boussicaud, curé de Saint-Lézin, en compagnie d'Étienne Cherbonnier, prêtre directeur de l'hôpital général de la ville d'Angers, et de messieurs Charrueau et Cailleau, vicaires de La Jumellière[6].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 15 décembre 2015[7].
Depuis le , Saint-Lézin constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé[11], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 777 habitants, en évolution de +3,32 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
Sur 66 établissements présents sur la commune à fin 2010, 44 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 35 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[18].