Saint-Maigrin

Saint-Maigrin
Saint-Maigrin
L'étang de Saint-Maigrin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Laurence Bourdézeau
2020-2026
Code postal 17520
Code commune 17357
Démographie
Gentilé Saint-Maigrinois
Population
municipale
532 hab. (2021 en évolution de −3,27 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 09″ nord, 0° 16′ 49″ ouest
Altitude Min. 51 m
Max. 118 m
Superficie 21,49 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Maigrin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Maigrin
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Charente-Maritime
Saint-Maigrin
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Maigrin
Liens
Site web saintmaigrin.wordpress.com

Saint-Maigrin est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Saint-Maigrinois et les Saint-Maigrinoises[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Saint-Maigrin
Saint-Ciers-Champagne
Saint-Germain-de-Vibrac Saint-Maigrin Montmérac
(Charente)
Mortiers Baignes-Sainte-Radegonde
(Charente)

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Le tiers nord-est de la commune est occupé par un terrain argilo-sablonneux couvert par l'extrémité nord-ouest de la forêt de la Double, forêt de pins maritimes.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le Tâtre affluent du Trèfle, lui-même sous-affluent de la Charente par la Seugne, traverse la commune d'est en ouest. Sur son cours, à la lisière de la forêt de pins, se situe l' étang, au bord duquel on trouve le château de Saint-Maigrin.

Au , Saint-Maigrin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,7 %), forêts (30,3 %), cultures permanentes (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %), prairies (0,9 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Maigrin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Pharaon et le Tâtre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[9],[7].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Maigrin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[10].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 304 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 10 sont en aléa moyen ou fort, soit 3 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[7].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].

Le nom de la commune provient de l'anthroponyme Macrinus[14], sans doute l'empereur romain.

C'est près de Saint-Maigrin que Richard Coeur de Lion à la tête des mercenaires soldés par son père remporta une bataille rangée sur des conjurés de l'Angoumois et du Limousin[15].

Administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1991 2014 Jean-Pierre Motard    
2014 En cours Laurence Bourdezeau   Agricultrice

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 532 habitants[Note 3], en évolution de −3,27 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2621 2591 2321 1711 2691 1931 1821 0811 183
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1581 1571 1181 037987984901813815
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
857807805750682675634685652
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
606598555548511526550553560
2017 2021 - - - - - - -
531532-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Équipements, services et vie locale

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église paroissiale Saint-Paul
  • Ancien temple protestant
  • Château de Saint-Maigrin.
  • Motte entourée de fossés et associée à un souterrain de l'ancien château de Saint-Maigrin (ruiné). Des céramiques médiévales y furent retrouvées, corroborant la mention au XIVe siècle d'un seigneur de Saint-Maigrin. Toutefois, l'ancienneté du château n'est pas attestée[20].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Jonzac », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Maigrin », sur Géorisques (consulté le ).
  8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  9. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  11. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  12. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Maigrin », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  15. Stéphane William Gondoin, « Richard Cœur de Lion : La jeunesse d'un prince rebelle », Patrimoine normand, no 119,‎ octobre-novembre-décembre 2021, p. 52 (ISSN 1271-6006).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 325.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]