Saint-Mars-la-Brière

Saint-Mars-la-Brière
Saint-Mars-la-Brière
L'église Saint-Médard.
Blason de Saint-Mars-la-Brière
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes Le Gesnois Bilurien
Maire
Mandat
Jackie Surut
2024-2026
Code postal 72470
Code commune 72300
Démographie
Gentilé Briérois
Population
municipale
2 699 hab. (2021 en évolution de +1,28 % par rapport à 2015)
Densité 78 hab./km2
Population
agglomération
9 299 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 45″ nord, 0° 22′ 22″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 133 m
Superficie 34,69 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Champagné
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Savigné-l'Évêque
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Mars-la-Brière

Saint-Mars-la-Brière [sɛ̃ maʁ la bʁijɛʁ] est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 2 699 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.

Géographie

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La commune de Saint-Mars-la-Brière est traversée d’est en ouest par l'ancienne RN 23 Paris-Nantes déclassée en D 323, l'ancienne RN 157 Blois-Rennes déclassée en D 357, la voie ferrée Paris-Brest et l’autoroute Océane A11.

Elle est arrosée d’est en ouest par l’Huisne et un ruisseau de première catégorie pour la pêche, le Narais, dont le cours serpente du sud vers le nord-nord-est et va confluer dans l’Huisne au-dessous des papeteries du Bourray.

La commune est située à 15 km du Mans. La sortie d'autoroute la plus proche se situe à Champagné (4 km).

Hameaux, lieux-dits et écarts

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  • Ahault
  • Le Chalet
  • Le Château
  • La Chesnaye
  • La Goberie
  • Les Loudonneaux
  • Saint-Denis du Tertre
  • Les Fontaines

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Mars-la-Brière
Fatines, Saint-Corneille Montfort-le-Gesnois
Champagné Saint-Mars-la-Brière Soulitré
Changé Parigné-l'Évêque Ardenay-sur-Merize

La commune dispose d'une gare ferroviaire, située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Corneille à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Mars-la-Brière est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagné[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,6 %), prairies (15,6 %), terres arables (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (6 %), eaux continentales[Note 5] (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Brière-de-l'Égalité[14].

Le gentilé est 'Briérois.

Saint-Mars bénéficie de sa position stratégique. Ainsi, le bourg est traversé par la route de Paris ce qui probablement favorise et dynamise l’activité industrielle.

Saint-Mars-la-Brière, déformation de Saint-Mars-la-Bruyère, s'est adjoint par le décret du 13 novembre 1809, le hameau de Saint-Denis-du-Tertre. La découverte de fragments de verre romain dans les déblais de la ligne de chemin de fer atteste la présence d'une population à Saint-Mars dès cette époque.

La seigneurie de la paroisse est annexée au château de Saint-Mars. Celui-ci, dont les origines remontent à l'époque médiévale, est possédé par de puissantes familles : il appartient, au XVIe siècle, à la maison de Laval-Boisdauphin et, au XVIIIe siècle, à la famille Bailly.

Blasonnement

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Armes de Saint-Mars-la-Brière

Les armoiries de Saint-Mars-la-Brière se blasonnent ainsi :
Écartelé : au premier et au quatrième d'azur à la croix ancrée d'argent, au second et au troisième émanché en pal de quatre pièces d'argent sur trois et deux demies de sable.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? M. Gaulupeau    
André Robin    
M. Coulée    
Robert Vernhettes PS Technicien à la régie Renault
Marcel Charrier    
[15] Robert Vernhettes PS Technicien retraité
[16],[17]
(décès)
Lucien Fabre MGP Ingénieur commercial retraité
[18] [17] Claude Drouaux DVG Retraité de la DDE
[19] Patrice Vernhettes[20] DVG Commercial retraité
Conseiller départemental de Savigné-l'Évêque (2020 → 2021)
[21] En cours
(au 10 mai 2024)
Jackie Surut DVD Cadre dirigeant retraité
Conseiller départemental suppléant (2021 → )
Élu à la suite d'une élection partielle

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 2 699 habitants[Note 6], en évolution de +1,28 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8048161 0111 2931 4831 5831 6221 6091 642
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5311 5411 5971 6011 6201 3951 2781 2671 297
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2631 2441 2901 2451 2751 2861 3141 3151 393
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 5871 7431 9152 1572 2712 3602 4302 3892 439
2014 2019 2021 - - - - - -
2 6262 6982 699------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune abrite le siège social de la papeterie Arjowiggins le Bourray mise en liquidation judiciaire le 26 mars 2019 et qui employait près de 600 collaborateurs[25].

Lieux et monuments

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La chapelle Saint-Denis-du-Tertre.
  • Château de Saint-Mars, des XVe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 2001[26].
  • Chapelle Saint-Denis-du-Tertre, des XIe et XVIIe siècles. Cette modeste chapelle entourée d’un petit cimetière est située à 3 km du centre de Saint-Mars-la-Brière, au sommet d’une colline. Des peintures sur bois ornent la voûte de la chapelle (vers le XIe siècle). Sur le pignon ouest de la chapelle s’élève un élégant clocher du XIe siècle, en campanile, à deux ouvertures en plein cintre. L’une des cloches date de 1875.
  • Prieuré Saint-Mars-la-Bruyère.
  • Église Saint-Médard, du XVIe siècle, avec ouvertures semi-ogivales et clocher en flèche.
  • Station préhistorique située sur le camp d'Auvours à Saint-Mars-la-Brière, découverte en 1968 par Roger Guyot, est installée sur un plateau sableux dominant la vallée du Narais. Elle est constituée par un ensemble d'habitats. L'un de ceux-ci fut étudié de façon exemplaire par M. Allard, à partir de 1970. Ses fouilles ont mis en évidence de remarquables structures en pierres sèches délimitant un fond de cabane à peu près carré et le cloisonnant partiellement. Le matériel archéologique essentiellement lithique, abonde à l'intérieur de l'habitat. L'outillage est caractérisé par une profusion de lamelles, de pointes microlithiques, de burins, de grattoirs… se rapportant à un mode de vie purement paléolithique, basé sur la chasse (âge proche de 4600 ans av. J-C.).

Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Champagné comprend trois villes-centres (Champagné, Montfort-le-Gesnois et Saint-Mars-la-Brière).
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 423
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Mars-la-Brière et Saint-Corneille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Corneille », sur la commune de Saint-Corneille - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Corneille », sur la commune de Saint-Corneille - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Champagné », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Mars-la-Brière ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. « Robert Vernhettes laisse sa place », Ouest-France,‎ .
  16. « Nécrologie : M. Lucien Fabre maire de Saint-Mars-la-Brière », Ouest-France,‎ .
  17. a et b « Claude Drouaux ne briguera pas un 3e mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  18. « Saint-Mars-la-Brière : Claude Drouau, premier adjoint, élu maire », Ouest-France,‎ .
  19. « Les maires élus suite aux élections municipales de mars 2014 », sur le site de la Préfecture de la Sarthe (consulté le ).
  20. Réélection 2020 : « Municipales à Saint-Mars-la-Brière. Patrice Vernhettes, réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. Ronan Le Monnier, « Jackie Surut élu maire de Saint-Mars-la-Brière : Après l'élection municipale partielle intégrale du 5 mai 2024, la liste menée par Jackie Surut a élu son maire et ses adjoints. », Le Maine Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Interview. Arjowiggins : le maire de Bessé-sur-Braye, Jacques Lacoche, se dit "très déçu" par l'État », sur actu.fr (consulté le ).
  26. « Château de Saint-Mars », notice no PA72000017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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Articles connexes

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Liens externes

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