On trouve la commune sous le nom de Saint-Martin-le-Plessard[3] signifiant au bord de la plesse ou forêt de Bricquebec. Au XVIIe siècle pourtant, le domaine du manoir de la Cour est entré par mariage en possession de la famille Plessard.
Tout comme la commune de Saint-Martin-le-Gréard, la paroisse s'est vu rajouté un autre suffixe ayant sans doute pour origine un autre patronyme local.
En 2020, la commune comptait 154 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Martin-le-Hébert[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Église Saint-Martin des XVIIIe – XIXe siècles, en forme de croix, avec tour en façade de la nef. L'édifice fut entièrement reconstruit entre 1897 et 1900, à l’exception de la tour qui date de 1700. Les vitraux de l'église, offerts par divers paroissiens et datés de 1900, année de l'achèvement de l'église, sont l'œuvre de l'atelier Édouard Didron. Elle abrite également des fonts baptismaux du XVIIIe, un aigle lutrin du XIXe, une Vierge à l'Enfant du XVe sur le toit à la croisée du transept[13].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 216.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 578.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN2-9505339-1-4), p. 35.
↑Jacques Blin, étude sur les maires des communes du canton de Bricquebec à partir des registres d'état civil.