Saint-Maurice-d'Ibie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berg et Coiron | ||||
Maire Mandat |
Pierre-Henri Chanal 2020-2026 |
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Code postal | 07170 | ||||
Code commune | 07273 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
214 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 30′ 07″ nord, 4° 29′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 174 m Max. 490 m |
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Superficie | 23,3 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Berg-Helvie | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Maurice-d'Ibie est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Longue d'une trentaine de kilomètres, la vallée de l'Ibie naît au pied du Coiron à Villeneuve de Berg et prend fin à la rencontre de l'Ardèche. Sa rivière est un véritable oued asséché la majeure partie de l'année. Beaucoup de murs de maisons sont construits avec les galets charriés par l'Ibie. Essentiellement calcaire, la vallée de l'Ibie, lorsqu'elle s'élargit, est tapissée d'alluvions rendant ses versants fertiles. On y trouve surtout de la vigne, mais aussi de la lavande et un peu de céréales.
Saint-Maurice-d'Ibie est limitrophe de six communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Rochecolombe | Villeneuve-de-Berg | Saint-Andéol-de-Berg | ||
N | Valvignères | |||
O Saint-Maurice-d'Ibie E | ||||
S | ||||
Lagorce | Gras |
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 087 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Le territoire communal est traversé par l'Ibie, rivière qui lui a donné partiellement son nom et qui prend sa source dans la commune voisine de Saint-Jean-le-Centenier et parcourt 32,9 km[8] avant de rejoindre l'Ardèche à Vallon-Pont-d'Arc.
Au , Saint-Maurice-d'Ibie est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Selon son PLU[14], l'ensemble du territoire de la commune de Saint-Maurice-d'Ibie est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Saint-Maurice-d'Ibie se situe dans la vallée de l'Ibie. C'est l'église Saint-Maurice qui donna son nom au village. Très endommagée durant les guerres de religion, elle a néanmoins conservé son porche roman à grosses voussures concentriques. Celui-ci est surmonté d'un claveau sculpté figurant un chrisme entouré d'une fine torsade. On remarquera à l'intérieur de l'église, une demi-coupole peinte au XIXe siècle de médaillons naïfs. Elle est inscrite aux monuments historiques.
Le hameau des Salelles est rattaché à Saint-Maurice-d'Ibie. Malgré la destruction dans les années 1930 de plusieurs passages voûtés lors de l'aménagement de la route, il possède encore des maisons restaurées avec escalier extérieur, deux fours à pain (un communal et un privé), des couradous (terrasses couvertes où l'on dévidait la soie des vers à l'abri des arcades) et des passages voûtés. De hauts cyprès signalent, un peu à l'écart du hameau, un petit cimetière protestant familial.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de Vichy a implanté à Saint Maurice d'Ibie un camp de travailleurs étrangers, essentiellement espagnols et pour une part arméniens. L'historien Hervé Mauran a écrit l’histoire de cette structure dans son livre En surnombre...[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 214 habitants[Note 1], en évolution de −2,73 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Saint-Maurice-d'Ibie sont rattachées à la paroisse catholique de « Sainte Marie de Berg et Coiron », elle même rattachée au diocèse de Viviers[22].
Saint-Maurice-d'Ibie est un petit village, départ de randonnées de longueurs variées, avec en son centre un grand pré accessible au public à l'ombre des cyprès : il y a une aire de jeux et de pique-nique, un terrain de volley, une table de ping-pong et un terrain de pétanque spécialement aménagé.
Le hameau des Salelles propose également une aire de jeux et de pique-nique. Le « Trou de la Lune » est une rare retenue d'eau de l'ancien moulin, avec une plage de galets.
La fête votive annuelle du village se déroule les 14 et :
Le vin fait également partie de la richesse du terroir.
Saint-Maurice-d'Ibie possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |