Saint-Narcisse | |
Église paroissiale | |
Administration | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Mauricie |
Subdivision régionale | Les Chenaux |
Statut municipal | Municipalité de paroisse |
Maire Mandat |
Guy Veillette 2021-2025 |
Code postal | G0X 2Y0 |
Constitution | |
Démographie | |
Gentilé | Narcissois et Narcissoise |
Population | 1 801 hab. () |
Densité | 17 hab./km2 |
Code géographique | 2437240 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 34′ 00″ nord, 72° 28′ 00″ ouest |
Superficie | 10 690 ha = 106,9 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-narcisse.com |
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Saint-Narcisse est une municipalité de paroisse du Québec, Canada, située dans la municipalité régionale de comté (MRC) des Chenaux, dans la région administrative de la Mauricie. Elle est située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à une trentaine de kilomètres du centre-ville de Trois-Rivières.
La localité a été nommée en l'honneur de saint Narcisse[1]. Une statue de saint Narcisse est sise au sommet du maître-autel de l'église de Saint-Narcisse.
La municipalité de Saint-Narcisse est l'une des municipalités résultant du premier découpage municipal du Québec[2]. À l'origine dans la municipalité de comté de Champlain (1847-1855), Saint-Narcisse a été inclus dans la municipalité régionale de comté de Francheville en 1982. En 2002, elle devient la MRC Les Chenaux.
Le premier pionnier Louis Cosset, venu de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, s'est établi à Saint-Narcisse vers 1804. Il est qualifié de fondateur. Un monument a été érigé en son honneur. Pour l'historien Marcel Trudel, dans son livre paru en 2001, il serait peut-être mieux de désigner Gabriel Trudel comme fondateur : « On peut se demander si le titre de fondateur ne coifferait pas mieux Gabriel Trudel : mort à 71 ans le , il aurait fait en 1809 le premier défrichement dans le rang de la Grang'Ligne sur le lot 285; c'est dans la maison de son fils aîné, Gabriel Trudel fils, que se réuniront les 36 habitants de la profondeur de la seigneurie Champlain pour y signer le la toute première requête de fondation de la paroisse et la première demande de construction d'une chapelle; son fils cadet Michel Trudel sera élu président des syndics fondateurs et délégué auprès du vicaire-général du diocèse en vue de l'érection du territoire en paroisse ; Édouard Trudel, le troisième de ses fils, sera le grand contributeur en argent de la chapelle et de l'église de pierre : le cœur du village est édifié sur ses terres et sur celle de Michel Trudel. »[3]
Parmi les autres premiers colons, beaucoup provenaient des paroisses limitrophes du fleuve Saint-Laurent. L'expansion de la colonisation forçait les nouveaux pionniers à franchir une moraine d'une largeur estimée à un kilomètre[4].
Cette moraine parcourt la Mauricie, entre Saint-Paulin à l'ouest et Saint-Raymond à l'est, soit sur environ 120 kilomètres. Elle est désignée "moraine de Saint-Narcisse" car cette moraine est davantage proéminente à la hauteur de Saint-Narcisse. Cette formation géologique se serait façonnée il y a 11 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire, par le dépôt de diverses couches de sédiments au pied des glaciers gigantesques[5]. Il s'agit d'une moraine frontale. Ce sont donc les sédiments qui se trouvaient à l'avant du glacier qui furent déposés.
Le territoire actuel de Saint-Narcisse relevait autrefois de deux seigneuries, séparées par le chemin de la Grande Ligne: la Seigneurie de Batiscan et la Seigneurie de Champlain. La paroisse a été érigée le . Quant à la municipalité, elle a été érigée le [6]. Un second décret du a redélimité la paroisse. Le , Mgr Louis-François Richer Laflèche décrète le détachement de plusieurs lots des rangs Sainte-Marguerite (lots 790 à 800) et Saint-Félix (lots 688 à 701), de la paroisse de Saint-Maurice, afin de les annexer à la paroisse de Saint-Narcisse[7].
Le territoire de Saint-Narcisse se situe sur un plateau entre une formation géologique ancienne, la moraine de Saint-Narcisse, et une zone marécageuse, la tourbière du Lac-à-la-Tortue. Ce plateau se compose principalement d’une plaine agricole drainée par la rivière des Chutes et la rivière à la Fourche[7]. Comportant une superficie de 104,87 kilomètres carrés, le territoire municipal est subdivisé par sept rangs : la Grande-Ligne, le Deuxième rang, le rang Saint-Félix, le rang Sainte-Marguerite et le rang du Barrage. Le territoire comporte aussi le lac Noir (dit : à Morin ou Petit lac), situé au nord de la Grande-Ligne. Une ligne de montagne traverse le territoire municipal sur toute sa longueur, séparant le plateau de la Moyenne-Mauricie de la plaine de la Basse-Mauricie.
Son bassin versant fait surtout partie de la Batiscanie, sauf la zone sud-ouest, à la limite de Champlain et Saint-Luc-de-Vincennes. La municipalité est traversée par cinq rivières : Batiscan, Rivière des Chutes, Rivière au Lard, Rivière à la Fourche et Rivière à la Tortue. Le parcours de la Rivière à la Tortue entre dans Saint-Narcisse, par l'extrémité nord-ouest (rang "Côte St-Pierre - Coté Nord-Est"), où elle traverse quatre lots, sur 1,4 km. Puis la rivière continue de couler dans Saint-Séverin pour aller se jeter dans la rivière des Envies.
Hérouxville | Saint-Séverin | Saint-Stanislas | ||
Shawinigan | N | Sainte-Geneviève-de-Batiscan | ||
O Saint-Narcisse E | ||||
S | ||||
Notre-Dame-du-Mont-Carmel | Saint-Maurice | Saint-Luc-de-Vincennes |
Logements privés occupés par les résidents permanents (2011) : 798 (sur un total de 818 logements).
Langue maternelle :
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[8].
Saint-Narcisse Maires depuis 2001 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2001 | Gilles R. Cossette | Voir | |
2005 | Guy Veillette | Voir | |
2009 | Voir | ||
2013 | Voir | ||
2017 | Voir | ||
2021 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Date élection | Maire |
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2005 à | Guy Veillette |
Gilles R. Cossette | |
Henri-Paul Cossette | |
1955 à ? | Henri St-Arnaud |
1947 à 1955 | Victor St-Arnault |
1939 à 1947 | Ephrem GrandMaison |
1933 à 1939 | Romuald D. Cossette |
1929 à 1933 | Wilfrid Pronovost |
D' jusqu'en 2012, la communauté de Saint-Narcisse organisait une fête populaire s'adressant à toute la famille. La fête de la solidarité est née lors de la récession économique. Pendant que des gens d'affaires veillaient à consolider la structure économique de la place, un groupe de jeunes a organisé la première fête de la solidarité. Leur idée était de renforcer le tissu social de la municipalité afin que les gens aient des raisons de célébrer malgré le contexte économique qui était difficile et qu'ils créent des liens entre eux afin d'affronter les obstacles ensemble. Cette fête a célébré son 30e anniversaire à l'été 2011.
La programmation de la fête de la solidarité comprenait entre autres des spectacles musicaux, des expositions et des feux d'artifice. Une parade de nuit fantastique a déjà eu lieu durant le festival, mais cette activité fut abandonnée pour l'édition 2008 faute de bénévoles. Un parc aménagé pour les enfants proposait des jeux et des spectacles organisés.
La décision que la fête n'existerait plus est tombée au début de l'année 2013, à la suite d'une rencontre avec la population de la municipalité. Le manque de bénévoles à entraîné la fin de cette fête qui amenait une nouvelle clientèle touristique à chaque année depuis plus de 30 ans.
Historiquement, l'économie locale était basée sur l'agriculture et la foresterie. À partir du XXe siècle, la localité est reconnue pour la fabrication de matelas et de maisons pré-fabriquées.
Construite de 1871 à 1874, l'église de Saint-Narcisse est de style gothique. L'évêque du diocèse de Trois-Rivières, Mgr François-Xavier Laflèche a présidé la bénédiction officielle. En 1894, à la suite d'une assemblée des paroissiens, la Fabrique a procédé à l'achat d'un système de carillon comportant quatre cloches (plus grosse que les précédentes) fabriquées en Haute-Savoie, France, afin que leur teintement soit entendu au loin par les paroissiens. En 1916, la Fabrique décide d'un agrandissement de 30 pieds de l'église en construisant une nouvelle façade à deux clochers. La Fabrique autorise également l'acquisition d'un orgue Casavant. La décoration intérieure de l'église est l'œuvre de l'artiste-peintre Monti. L'église ressemble à l'Église unie Saint-James de Montréal.
La maison Dupont a été construite en 1871, voisine de l'église. Cette bâtisse a servi longtemps de lieu public de rencontre des paroissiens les dimanches, particulièrement après les offices religieux célébrés à l'église. Cette maison de style classique du XIXe siècle est la propriété de la municipalité qui en confie la gestion à la Société historique de Saint-Narcisse. La Maison Dupont a été transformée en centre artisanal et en salle d'exposition. Depuis 2004, elle est citée comme immeuble patrimonial et, en conséquence, son enveloppe extérieure est protégée[10].
La centrale hydro-électrique de Saint-Narcisse a été construite entre 1895 et 1897 afin d'arnacher[Quoi ?] les grandes chutes de la Batiscan. Cette centrale a permis d'ériger la première ligne à haute tension de l'empire britannique ; elle reliait Saint-Narcisse à Trois-Rivières. L'électricité de Saint-Narcisse alimentait le réseau de distribution électrique de la ville de Trois-Rivières, notamment l'éclairage des rues.
En partant du village de Saint-Narcisse, les visiteurs accèdent au barrage de la Batiscan en empruntant la route 361 sur environ 2,4 km; puis il suffit de suivre la signalisation routière d'Hydro-Québec.
Autour des chutes de la Batiscan, un parc a été aménagé en pleine nature, pour y pratiquer des activités de plein air, tels camping, marche dans les sentiers, vélo, observation de la flore et de la faune…[réf. nécessaire]