Saint-Nazaire-de-Valentane | |||||
Église Saint-Nazaire de Saint-Nazaire-de-Valentane. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Barra 2020-2026 |
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Code postal | 82190 | ||||
Code commune | 82168 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
315 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 13′ 29″ nord, 1° 00′ 48″ est | ||||
Altitude | 200 m Min. 74 m Max. 207 m |
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Superficie | 17,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Valence (Tarn-et-Garonne) | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Saint-Nazaire-de-Valentane est une commune française située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Nazaire-de-Valentane est une commune rurale qui compte 315 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 006 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Saint-Nazarois ou Saint-Nazaroises.
Commune située dans le Quercy et plus précisément en Quercy blanc.
Les communes limitrophes sont Brassac, Castelsagrat, Fauroux, Miramont-de-Quercy et Montesquieu.
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 811 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lauzerte », sur la commune de Lauzerte à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 684,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] : les « coteaux de St-Nazaire, entre la Séoune et la Barguelonne (Belle Cassagne) » (1 337 ha), couvrant 4 communes du département[12].
Au , Saint-Nazaire-de-Valentane est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,3 %), terres arables (35,6 %), prairies (14,4 %), forêts (7,3 %), cultures permanentes (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Saint-Nazaire-de-Valentane est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2007[17],[14].
Saint-Nazaire-de-Valentane est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 200 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 158 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2009, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 4]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 5],[23],[24].
Création du bar de l'amitié (bar le moins cher du Tarn-et-Garonne en 1973).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2021, la commune comptait 315 habitants[Note 6], en évolution de −13,22 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la commune compte 153 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 331 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 360 €[I 5] (20 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 6,2 % | 9,7 % | 9,8 % |
Département[I 8] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 180 personnes, parmi lesquelles on compte 72,8 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 27,2 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 76 emplois en 2018, contre 86 en 2013 et 95 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 120, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 11].
Sur ces 120 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 45 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
15 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Nazaire-de-Valentane au [I 14]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 15 entreprises implantées à Saint-Nazaire-de-Valentane), contre 9,3 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 66 | 63 | 57 | 45 |
SAU[Note 11] (ha) | 1 404 | 1 408 | 1 313 | 1 388 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 66 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 63 en 2000 puis à 57 en 2010[31] et enfin à 45 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[32],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 404 ha en 1988 à 1 388 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 31 ha[31].
Le naquit à Saint-Nazaire Jean-Pierre de Labesse, fils de Noble Guillaume de Labesse écuyer et de dame Elisabeth de Fitton. Il fut baptisé le ; parrain Jean-Pierre Ducros bourgeois de Moissac et marraine Elizabeth de Fitton sa cousine, de la paroisse de La Bruguède (extrait de naissance du 17.06.1816). Entré au régiment de Bourbonnais en avec lequel il fit la campagne de 1761 et 1762 ; a servi jusqu'au , date à laquelle il a été reçu dans les gardes du corps du roi, compagnie de Beauvau-Noailles. « Il était de service au château (de Versailles) aux malheureuses journées du 5 et . » Il a émigré en 1791, fait campagne dans l'armée des Princes ; a joint l'armée de Condé en 1794 où il a fait campagne de 1794 à 1797 dans les chasseurs nobles et dans le 2e régiment de cavalerie noble composé des gardes du corps du roi. En 1797, le lieutenant-colonel Jean-Pierre de Labesse a été réuni au détachement que l'Empereur de Russie a mis à la disposition de Louis XVIII (certificat du 18.12.1800).