Saint-Pierre-les-Étieux | |||||
Église Saint-Pierre | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | CC du Cœur de France | ||||
Maire Mandat |
Gérard Marteau 2021-2026 |
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Code postal | 18210 | ||||
Code commune | 18231 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
739 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 44′ 20″ nord, 2° 35′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 161 m Max. 291 m |
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Superficie | 27,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Amand-Montrond (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dun-sur-Auron | ||||
Législatives | 3e circonscription du Cher | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Saint-Pierre-les-Étieux est une commune française, située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Le territoire de la commune s'étend sur les deux coteaux de la vallée de Germigny.
Les communes limitrophes sont Arpheuilles, Charenton-du-Cher, Colombiers, Coust et Saint-Amand-Montrond.
Arpheuilles | ||||
Saint-Amand-Montrond | N | Charenton-du-Cher | ||
O Saint-Pierre-les-Étieux E | ||||
S | ||||
Colombiers | Coust |
La commune est drainée par la Marmande, un sous-affluent de la Loire par le Cher.
Le Canal de Berry la traverse également.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Orval à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Saint-Pierre-les-Étieux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,7 %), terres arables (16,3 %), forêts (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (2,8 %)[10].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 415, alors qu'il était de 404 en 2015 et de 403 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 78,7 % étaient des résidences principales, 10,6 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pierre-les-Étieux en 2020 en comparaison avec celle du Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,6 %) supérieure à celle du département (7,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,8 % en 2015), contre 67,1 % pour le Cher et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Saint-Pierre-les-Étieux[I 2] | Cher[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 78,7 | 79,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 10,6 | 7,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,6 | 12,9 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Saint-Pierre-les-Étieux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[13]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 428 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 425 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[11].
La localité a été nommée Anctus Petrus de Estellis en 1147, Saint Pierre des Exteux en 1311, Saint Pierre des esteufs en 1436, Saint Pierre des Estefus en 1568, Saint Pierre des Estieufs en 1667, Beauval pendant la Révolution française[15],[16].
En 1999, on découvre un site gallo-romain grâce à des travaux réalisés dans la partie ouest du bourg.
À Fontemeurant, un trésor de pièces de monnaie mérovingiennes a été découvert en 1882[17].
Saint-Pierre-les-Étieux comprenait un prieuré dont la nomination relevait de l'abbaye Notre-Dame de Bellavaux de Charenton. Il est rattaché à l'abbaye en 1503. En 1306, Isabelle de Culant prend la charge de ce prieuré à la mort de son titulaire Guillaume de la Châtre, archidiacre de Bourbon. En 1365, la prieure est Catherine de l'abbaye de Charenton. En 1410, c'est Jeanne de Fontenay.
Au lieu-dit les Massés se trouvait une commanderie templière.
En 1569, Nicolas de Nicolaÿ décrit dans sa Générale description du Bourbonnais la cité comme « paroisse en laquelle est la maison seigneuriale de Touzel ; et contient 238 feux. »; chastel, terre et justice de Chandeuil, Changy, vassal d'Ainay non ayant justice, sieur de Touzelle.
À Asnières, une grange servait à l'office des protestants au XVIe siècle.
Les activités anciennes portent sur les moulins (Basconneau), les forges de Boutillon (arrêt en 1860) et la tuilerie mécanique.
En 1941, l'église est fermée lors du départ à la retraite de son desservant, la cure est vendue, la paroisse est desservie par le curé de Charenton.
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Saint-Amand-Montrond du département du Cher.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Charenton-du-Cher[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Dun-sur-Auron
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Cher.
Saint-Pierre-les-Étieux était membre de la communauté de communes du Berry charentonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité s'est intégrée, le , au sein de la communauté de communes Cœur de France dont est désormais membre la commune.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2021, la commune comptait 739 habitants[Note 2], en évolution de +5,57 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Blason | De sinople à la fasce ondée abaissée d'argent surmontée de deux clés d'or passées en sautoir. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |