Saint-Pierre | |||||
L'église Saint-Martin | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux du Girou | ||||
Maire Mandat |
Pierrette Jarnole 2020-2026 |
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Code postal | 31590 | ||||
Code commune | 31511 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Pierrains | ||||
Population municipale |
254 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 37′ 56″ nord, 1° 39′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 150 m Max. 232 m |
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Superficie | 4,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pechbonnieu | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Saint-Pierre est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau.
Saint-Pierre est une commune rurale qui compte 254 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse..
La commune de Saint-Pierre se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 17 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Verfeil[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Gauré (2,4 km), Verfeil (3,0 km), Teulat (3,9 km), Lavalette (4,4 km), Vallesvilles (4,4 km), Saint-Marcel-Paulel (5,0 km), Bonrepos-Riquet (5,4 km), Drémil-Lafage (5,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Pierre fait partie du Frontonnais, un pays entre Gaonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits[4].
Saint-Pierre est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Verfeil, Gauré, Lavalette et Saint-Marcel-Paulel.
La superficie de la commune est de 474 hectares ; son altitude varie de 150 à 232 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[8],[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ségreville à 17 km à vol d'oiseau[11], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Au , Saint-Pierre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), forêts (5,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Les principaux écarts de la commune de Saint-Pierre, sont la Faurie, Escalone, la Grâce, Pesquié, la Bourdache (Bourdasse), En Olivier (Nolivier), En Aysselier, (Naysselier) pour l'ancienne paroisse de Saint-Jean-des-Pierres et Saint-Martin, En Bret, En Barreau, En Corail, En Jalamat, la Pigeonière, l'Ourmette pour l'ancienne paroisse de Saint-Martin-des-Pierres.
Le territoire de la commune de Saint-Pierre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1999 et 2009[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 103 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 103 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
La commune de Saint-Pierre est née de la fusion des anciennes communes de Saint-Jean-des-Pierres (ou Saint-Jean-de-Las-Peyres) et Saint-Martin-des-Pierres par ordonnance royale de Louis-Philippe le .
La paroisse de Saint-Jean-des-Pierres était une annexe de celle de Gauré et la paroisse de Saint-Martin-des-Pierres était une annexe de celle de Bourg-Saint-Bernard.
Avant le XVe siècle on trouve pour Saint-Jean-des-Pierres la dénomination Saint-Jean-de-Montlong certainement due à la longue ligne de crête qui domine le territoire de cette ancienne paroisse.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[24],[25].
Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Pierre faisait partie de l'ex-canton de Verfeil).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2021, la commune comptait 254 habitants[Note 3], en évolution de −0,39 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[30] | 1975[30] | 1982[30] | 1990[30] | 1999[30] | 2006[31] | 2009[32] | 2013[33] |
Rang de la commune dans le département | 384 | 481 | 371 | 321 | 340 | 341 | 346 | 336 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Saint-Pierre fait partie de l'académie de Toulouse.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des coteaux du girou[34].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 95 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 242 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 580 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 1,2 % | 6,9 % | 6,1 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 162 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (67,9 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 15 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 110, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,1 %[I 11].
Sur ces 110 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % les transports en commun, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
16 établissements[Note 6] sont implantés à Saint-Pierre au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 16 entreprises implantées à Saint-Pierre), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 9 | 5 | 4 | 5 |
SAU[Note 7] (ha) | 383 | 211 | 202 | 409 |
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 409 ha[37],[Carte 6],[Carte 7].
Son blasonnement est : De gueules au rocher d'argent surmonté de saint Pierre d'or, la tête environnée d'une gloire aussi d'argent. |