Saint-Privat-de-Champclos

Saint-Privat-de-Champclos
Saint-Privat-de-Champclos
Église Saint-Privat
Blason de Saint-Privat-de-Champclos
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Communauté de communes Cèze-Cévennes
Maire
Mandat
Jean-François Flandin
2020-2026
Code postal 30430
Code commune 30293
Démographie
Population
municipale
347 hab. (2021 en évolution de +2,97 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 17′ 09″ nord, 4° 21′ 31″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 279 m
Superficie 11,64 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Privat-de-Champclos
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Privat-de-Champclos
Géolocalisation sur la carte : Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Saint-Privat-de-Champclos
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Privat-de-Champclos

Saint-Privat-de-Champclos est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le ruisseau de Roméjac, le ruisseau de Malaygue. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Privat-de-Champclos est une commune rurale qui compte 347 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Ses habitants sont appelés les Saint-Privatois ou Saint-Privatoises.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Saint-Privat-de-Champclos
Barjac
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan Saint-Privat-de-Champclos Montclus
Tharaux Méjannes-le-Clap

Située dans le Gard Provençal à la limite nord du département, la commune est sise dans des collines calcaires à une altitude moyenne de 180 m. Le paysage est très vallonné et est traversé par les gorges de la Cèze. Les collines laissent place à l'ouest à une plaine. Du village, on peut observer à 360° les Cévennes, le Massif central ainsi que le mont Ventoux. Le village est aux confins des Cévennes dans le Gard rhodanien.

La commune de Saint-Privat-de-Champclos se compose de dix hameaux. La plupart des hameaux ont une chapelle, un cimetière, un puits, un lavoir ou un four à pain.

Cavène

Le hameau de Cavène comporte une chapelle (Notre-Dame des Lumières) et son cimetière ainsi que 8 habitations. La mairie a réhabilité le presbytère en 2007-2008 pour en faire un logement. De plus, les habitants fleurissent le village ce qui en fait une véritable carte postale.

Cabiac

Cabiac constitue le plus grand hameau en termes de bâti, il se compose de près de 50 maisons. C'est également un lieu de villégiature pour Stéphane Sarrazin et Jofroi, auteur, compositeur et interprète belge. Le nom du hameau viendrait de la famille de Cabiac dont les descendants vivent à Russargues et aux États-Unis.

Russargues

Russargues est le second hameau en superficie. Il compte une quarantaine de maisons. Longtemps rattaché à la commune de Barjac, il est aujourd'hui la limite nord-ouest de la commune.

Le Serras

La création de ce hameau est récente. La municipalité y a fait construire des logements sociaux. Il compte également quelques villas et résidences secondaires.

Vivantony

Ce hameau est composé de deux anciennes fermes et d'une dizaine de villas. Une carrière de pierres pour le bâtiment y était jadis exploitée, aujourd'hui on peut encore voir les bureaux de la carrière récemment réhabilités en logement. La chapelle Saint-Sébastien est située à proximité.

Le Mas

C'est le hameau où vit la majorité de la population de la commune. On y trouve un camping appelé "Le Clos des Capitelles[1] référence aux nombreuses cabanes de bergers. Le hameau est entouré de champs de lavande et de tournesol. Le four à pain du village se situe dans la rue principale et l'une des maisons était l'ancienne perception au Moyen Âge. C'est la limite sud de la commune.

Les Taulelles

Les Taulelles est un hameau jouxtant Signargues et qui est situé au centre de la commune. Il accueille de nombreuses résidences secondaires. On y trouve l'ancienne cave coopérative construite à partir de 1890.

Signargues

Signargues est le hameau où se trouve la mairie, l'office de tourisme, la salle des fêtes et le garage automobile. "Cœur" de la commune, on y trouve bibliothèque et borne interactive pour les touristes de passage.

Lende

C'est le plus excentré des hameaux de la commune. Il n'y a pas d'orthographe fixe pour écrire son nom. Ainsi, il est possible de le voir écrit L'Inde, Landes ou encore Lende (option retenue par la DDE).

Saint-Privat

C'est le hameau le plus élevé. Il donne son nom à la commune et on y trouve la plus grande église du village, un four à pain ainsi que deux restaurants. Il est entouré de champs de lavande.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 005 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montclus à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[9] :

  • « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[10]

et un au titre de la directive oiseaux[9] :

  • les « garrigues de Lussan », d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] : les « gorges de la Cèze amont » (486 ha), couvrant 4 communes du département[13] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] :

  • les « gorges de la Cèze » (2 609 ha), couvrant 7 communes du département[14] ;
  • les « plateaux calcaires méridionaux du Bas Vivarais » (8 289 ha), couvrant 7 communes du département[15].

Au , Saint-Privat-de-Champclos est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,3 %), cultures permanentes (19,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Privat-de-Champclos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze et le ruisseau de Roméjac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1994, 1998, 2002 et 2018[19],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Privat-de-Champclos.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 261 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 251 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1983[17].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 4] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Privat-de-Champclos est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[24].

Le nom de la commune vient de champs clos (champs + clos = Champclos).

La commune est riche d'un passé historique et préhistorique dont les découvertes sont présentées au musée du Colombier d'Alès.

Les ruines du château médiéval des ducs de Bannes présentent de l'intérêt. À l'origine, le village s'est développé grâce au château qui était une place forte protégeant le secteur et grâce à la proximité immédiate du village de Barjac, importante cité fortifiée au Moyen Âge.

Le village compte deux églises ainsi que deux chapelles. L'ermitage de Saint-Ferréol est une chapelle de style roman. C'était le lieu de prière et de méditation d'une petite communauté de deux à trois ermites de l'ordre des frères mendiants.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Champclos[25].

Les capitelles sont des cabanes en pierre sèche à voûte d'encorbellement qui servaient d'abris aux paysans pour serrer le matériel agricole ou abriter l'âne. Il en existe une trentaine sur la commune. Une capitelle rénovée orne le Camping dit le Clos des Capitelles.

Dans les années 1950, on comptait un troupeau de près de 1 000 têtes. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'une chèvrerie.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Saint-Privat-de-Champclos Blason
D'argent à la bande losangée d'or et de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Bernard Raoux DVD Conseiller général de 1998 à 2004
mars 2014 En cours Jean-François Flandin SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 347 habitants[Note 5], en évolution de +2,97 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
506398476496530575585602630
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
622608579540525492480424403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
390384354273289266268247220
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
210173173189212203282305336
2018 2021 - - - - - - -
347347-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population locale est en forte augmentation ces dernières années, car le secteur est très attractif sur le plan touristique et de nombreux retraités viennent s'installer sur la commune. De plus en plus de familles s'implantent sur le secteur alors que les parents travaillent entre 5 et 35 km de là. En saison la population est estimée à 5 000 personnes.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Le château de Ferreyroles d'époque médiévale, se situe au cœur des gorges de la Cèze (équivalent des gorges de l'Ardèche voisines). Le château fut édifié sur un piton rocheux entre le XIIe et le XIIIe siècle, par les ducs de Bannes.
  • Un moulin médiéval a été détruit au cours du XXe siècle.
  • La commune est construite sur des collines calcaires ce qui explique la présence de nombreuses grottes et avens.
  • Les bergers ont laissé dans le paysage des centaines de bories ou capitelles (abris).

Dans le hameau du Mas, il subsiste la maison du percepteur de taxes affilié au château. Dans l'Antiquité, les Gallo-Romains érigèrent sur le point culminant de la commune un oppidum circulaire dont subsiste le mur d'enceinte.

  • Enfin chaque hameau comprend un four à pain, ainsi que plusieurs puits et calvaires.
Église Notre-Dame-des-Lumières de Cavène

Édifices religieux

[modifier | modifier le code]

Sur le plan religieux, la commune compte deux églises XVIIIe/XXe siècles, ainsi que trois chapelles et un ermitage +-XVIIe siècle, autour duquel des fouilles ont mis au jour des sarcophages.

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 146 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 304 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 490 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,4 % 11,2 % 9,3 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 193 personnes, parmi lesquelles on compte 67,4 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs) et 32,6 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 58 emplois en 2018, contre 59 en 2013 et 49 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 120, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,4 %[I 11].

Sur ces 120 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

32 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Privat-de-Champclos au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 32
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1 3,1 % (7,9 %)
Construction 5 15,6 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 40,6 % (30 %)
Activités immobilières 4 12,5 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 9,4 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 6,3 % (13,5 %)
Autres activités de services 4 12,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,6 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 32 entreprises implantées à Saint-Privat-de-Champclos), contre 30 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

L'économie repose essentiellement sur le tourisme.

Bénéficiant d'un ensoleillement exceptionnel, Saint-Privat-de-Champclos s'est tourné résolument vers l'accueil d'un public estival avec l'installation de campings dans la tranquillité et la beauté sauvage des gorges de la Cèze ; nature encore vierge qu'il convient de protéger.

On compte de nombreux musées dont le Haribo, le musée de la préhistoire et le musée de la grotte Chauvet. Pour les amateurs de musique, il y a le festival de la Chanson de Parole berse à Barjac pendant la moitié de juillet, la fête de la Lavande, les marchés bio, nocturnes, artisanaux ont lieu tous les jours en saison. Et pour les chineurs, la foire aux antiquités et à la brocante a lieu deux fois par année (Pâques et ). Un cinéma et une médiathèque sont à la disposition des touristes. L'office de tourisme présente un large choix d'activités possibles dans le canton.

  • Pour l'accueil des vacanciers : 4 campings dont 2 naturistes, 1 Parc Résidentiel de Loisirs ouvert à l'année et un libertin[31]. ainsi qu'un hôtel[32] et 16 gîtes ruraux et meublés de tourisme[33]

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 78 29 13 6
SAU[Note 10] (ha) 676 646 712 124

La commune est dans le Bas-Vivarais, une petite région agricole occupant une petite frange nord du département du Gard[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (78 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 124 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].

Ressources agricoles

[modifier | modifier le code]

L'agriculture est diversifiée mais la lavande[37] et les vignobles des Côtes-du-vivarais (AOC)[38] concentrent la majorité de la surface cultivée.

On compte un menuisier, un plombier et un électricien, une entreprise de maçonnerie et deux restaurants.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Privat-de-Champclos ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Privat-de-Champclos » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Privat-de-Champclos » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Privat-de-Champclos » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Privat-de-Champclos » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Domaine mettant en valeur et veillant à la préservation du patrimoine vernaculaire de la commune
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Privat-de-Champclos et Montclus », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montclus » (commune de Montclus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Montclus » (commune de Montclus) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  9. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Privat-de-Champclos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « site Natura 2000 FR9101399 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « site Natura 2000 FR9112033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Privat-de-Champclos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF les « gorges de la Cèze amont » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF les « gorges de la Cèze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF les « plateaux calcaires méridionaux du Bas Vivarais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Privat-de-Champclos », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Privat-de-Champclos », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. Article R214-112 du code de l’environnement
  23. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « La chapelle Notre-Dame-des-Lumières bien entretenue depuis des années », sur midilibre.fr (consulté le ).
  30. a et b Saint-Privat-de-Champclos - Eglises et patrimoine religieux
  31. Campings de la commune
  32. http://www.tourisme-saintprivatdechampclos.fr/annuaire.asp?categorie=8&niveau=2
  33. http://www.tourisme-saintprivatdechampclos.fr/annuaire.asp?categorie=9&niveau=2
  34. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  35. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  36. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Privat-de-Champclos - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  37. Site consacré à la culture de la lavande sur la commune
  38. Site de la cave des vignerons
  • Archives municipales
  • Office de tourisme de Saint-Privat-de-Champclos
  • Journaux du midi