À la fin du XIXe siècle, la commune est traversée par une ligne de chemin de fer[2] reliant Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe (Orne) à Bernay (Eure), mise en service le . Une halte voyageurs y est construite. Elle est assez peu fréquentée mais connaît parfois une forte affluence, comme le où 900 passagers y sont montés ou descendus. Cette halte voyageurs n'est pas suffisante pour assurer le trafic de marchandise. Une gare de marchandise est alors construite dès 1885. L'apparition de l'automobile n'influença pas tout d'abord le trafic. En effet, trois trains y passent par jour avant la Seconde Guerre mondiale. L'essor de la voiture personnelle, des camions ou autocars, après la Seconde Guerre mondiale, en est venu à bout. Le trafic de voyageurs a été le premier à être arrêté. Le trafic de marchandises, après avoir un temps continué, est arrêté depuis le milieu des années 1980. Après un abandon des infrastructures de plus de dix ans et une longue réflexion, le projet d'une voie verte piétonnière reliant Bernay à Broglie a vu le jour. Dénommée voie verte de la vallée de la Charentonne de 13 km goudronnée, elle est utilisable depuis 2004.
La commune est dotée d’une aire de repos bien équipée le long de la Charentonne.
Le village est mentionné sous la forme latinisée Sanctus Quintinus de Insulis en 1224 (2e(pouillé d’Évreux), Saint Quentin des Ysles en 1562 (arrière-ban)[3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2016, la commune comptait 224 habitants[Note 1], en évolution de −5,88 % par rapport à 2010 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Anne Joséphine Amica Molin[12], veuve Roger Lecarpentier de Sainte-Opportune (1831-1939)[13],[14], chevalier de la Légion d'honneur décorée par le duc de Broglie[15] en février 1935, doyenne des Français, qui était âgée de 107 ans lors de son décès survenu en .
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Anne, Joséphine, Amica Lecarpentier de Sainte-Opportune, née Molin, naît le 13 octobre 1831 au château de Beyssat (Notice no PA63000110) près de Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme). Elle rejoint Paris en 1844 avec sa mère et sa sœur Léontine, pour ses études. En 1848, à 16 ans, elle voit la Révolution et assiste au pillage des Tuileries. En 1850, les deux sœurs épousent les deux frères Roger et Albert Le Carpentier de Sainte-Opportune. Mme de Sainte-Opportune s’installe définitivement dans sa résidence de vacances à Saint-Quentin-des-Isles en 1857. Le 21 janvier 1871, après les combats violents de Bernay contre les Prussiens, Mme de Sainte-Opportune se rend auprès du duc de Mecklembourg, au château de Broglie, et obtient que la ville ne soit pas brûlée. De 1919 à sa mort, elle recevra régulièrement son voisin Jean de La Varende. Elle repose dans le carré familial, dans le cimetière de Saint-Quentin-des-Isles. Madame le Carpentier de Sainte-Opportune fut doyenne des Français à partir de 1937 et était âgée de 107 ans lors de son décès survenu en mars 1939.