Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Remigius de Landis vers 1280[4], ecclesia Sancti Remigii de Landis 1332[5], Sanctus Remigius en 1351 et en 1352[6], Saint Remy des Landes entre 1612 et 1636[7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 214 habitants, en évolution de −1,38 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Saint-Rémy-des-Landes a compté jusqu'à 723 habitants en 1836.
De Saint-Rémy-des-Landes, du courant électrique est exporté vers Jersey à partir du poste de transformation de La Haye-du-Puits[17]. C'est également le cas de Pirou, à partir du poste de transformation de Périers.
Pierre à l'Homme, menhir de 2,20 mètres de haut hors-sol, entre la ferme de la Bergerie et la rue Siné[9].
Église Saint-Rémy des XVe – XVIIIe siècles avec un clocher rénové en 2002. Elle abrite un maître-autel et stalles du XIXe, des verrières du XXe de Thomas Ducour (1931) et Mauméjean (1950)[9].
Château de Taillefer du XVIIIe siècle possession des Clamorgan. Au XVIIIe siècle, Pierre Bon François de Clamorgan (1745-1782), né et mort à Saint-Rémy-des-landes, capitaine et chef de la division des gardes-côtes de La Haye-du-Puits, major de la capitainerie de Portbail, chevalier de Saint-Louis, était seigneur de Taillefer[9].
Cette grosse demeure fut bâtie par Clamorgan Taillefer, à l'emplacement d'une ancienne forteresse médiévale[18]. Une motte castrale est signalée à Taillefernée[19].
Château de Saint-Rémy du XIXe siècle. Il fut acheté en 1972 par la ville de Carrières (Yvelines) afin d'y aménager un centre de vacances puis revendu[9].
Maison forte dite « fort d'Ozourie » et chapelle. Elle se présente sous la forme d'un logis quadrangulaire, dont les murs sont percés de rares meurtrières et soutenus par des contreforts[20].
Massif dunaire des mielles d'Allonne et le havre de Surville, intégrés au site d'importance communautaire du littoral ouest du Cotentin de Saint-Germain-sur-Ay au Rozel proposé dans le cadre de Natura 2000[21].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 224.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 600.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑François de Beaurepaire, Les Noms des communes et ancienne paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, page 212.
↑Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 334F.
↑Compte du Diocèse de Coutances pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 374B.
↑Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [Paris BnF (Mss.) : Français 4620].
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 181-182.
↑Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN978-2-913920-38-5), p. 274.
↑Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 109.