Saint-René-de-Matane | |
Pont couvert Jean-Chassé | |
Administration | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Bas-Saint-Laurent |
Subdivision régionale | La Matanie |
Statut municipal | Municipalité |
Maire Mandat |
Rémi Fortin 2021-2025 |
Code postal | G0J 3E0 |
Constitution | |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Renéen et Saint-Renéenne |
Population | 946 hab. () |
Densité | 3,7 hab./km2 |
Code géographique | 2408035 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 00″ nord, 67° 23′ 00″ ouest |
Superficie | 25 620 ha = 256,2 km2 |
Divers | |
Fuseau horaire | UTC−05:00 |
Indicatif | +1 418 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintrene.ca |
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Saint-René-de-Matane est une municipalité de la province de Québec, au Canada, située dans la municipalité régionale de comté de La Matanie, au Bas-Saint-Laurent.
La municipalité de Saint-René-de-Matane est nommée en l'honneur du martyr canadien René Goupil qui fut canonisé en 1930 parce qu'il a sacrifié sa vie pour évangéliser les Amérindiens[1]. L'ajout « Matane » est en référence au comté de Matane dont faisait partie la municipalité et à la rivière Matane[1]. Les gentilés sont appelés Saint-Renéens et Saint-Renéennes[1],[2],[3].
La mission catholique de Saint-René-Goupil est fondée le [4]. La paroisse de Saint-Nil est également créée en 1936[1]. L'église actuelle est construite en 1937[4]. La municipalité de paroisse de Saint-René-de-Matane est créée en 1965[1]. Le bureau de poste est ouvert en 1966 sous le nom de Saint-René-de-Matane[1]. La paroisse de Saint-René-Goupil est érigée canoniquement le [1],[4]. La municipalité de paroisse de Saint-Nil est créée en 1974 alors que la paroisse est fermée l'année suivante[1]. Les deux fusionnent en octobre 1982 pour former l'actuelle municipalité de Saint-René-de-Matane qui est créée officiellement le 18 décembre de la même année[1],[4]. Le , une partie du territoire de Saint-Jérôme-de-Matane fusionnée à Matane est annexée au territoire de Saint-René-de-Matane[4]. Le , une partie du territoire de Sainte-Paule est annexée à Saint-René-de-Matane[4].
Saint-René-de-Matane est situé sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent à 430 km au nord-est de Québec et à 300 km à l'ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Saint-René-de-Matane sont Matane à 25 km au nord, Amqui à 40 km au sud ainsi que Mont-Joli à 90 km et Rimouski à 120 km à l'ouest[1]. La municipalité est située par la route 195 qui relie Matane à Amqui, entre Saint-Vianney au sud et Matane au nord[5]. Cette route longe la rivière Matane dans sa partie traversant la municipalité[1],[5]. Le territoire de la municipalité couvrant une superficie de 256 km2[1],[2],[3].
En plus du hameau principal de Saint-René, la municipalité est composée de quatre hameaux : Le Renversé, Rivière-Matane, Ruisseau-Gagnon et Village-à-Dancause[6],[7],[8],[9].
La rivière Matane longe la limite ouest de la municipalité vers le nord-ouest. La rivière Towagodi coule vers le nord jusqu'à sa confluence avec la rivière Matane dans le sud du territoire. La Petite rivière Matane serpente à travers la limite nord de la municipalité puis coule vers le sud-ouest jusqu'à sa confluence avec la rivière Matane.
Matane | Saint-Adelme | Saint-Jean-de-Cherbourg | ||
Sainte-Paule | N | |||
O Saint-René-de-Matane E | ||||
S | ||||
Saint-Vianney | Rivière-Bonjour |
La population de Saint-René-de-Matane est relativement stable. La municipalité compte 965 habitants en 2016[10], alors qu'elle en comptait 1 070 en 2006[10] et 1 013 en 2001. L'âge médian de la population saint-renéenne est de 51,9 ans, tandis que les 65 ans et plus comptent pour près du quart des habitants[10].
Saint-René compte 649 logements dont seulement 455 sont occupés par des résidents permanents[10], conférant un caractère de villégiature à la municipalité. La quasi-totalité des logements de Saint-René-de-Matane sont des maisons individuelles[10].
Statistique Canada ne recense aucun immigrant récents à Saint-René-de-Matane, mais une dizaine d'habitants déclarent être des immigrants de deuxième génération[10]. 99,5 % de la population a le français comme langue maternelle ; le reste a l'anglais[10]. 11 % de la population maitrise les deux langues officielles et tout le monde utilise le français à la maison[10]. Statistique Canada recense 40 personnes déclarant avoir une identité autochtone à Saint-René-de-Matane[10].
Le taux de chômage dans la municipalité était de 22,4 % en 2016[10]. Le revenu médian des ménages saint-Renéens était de 47 232 $ en 2015[10].
41 % de la population de 15 ans et plus de Saint-René-de-Matane n'a aucun diplôme d'éducation[10]. En revanche, 40 % des Saint-Renéens possède au moins un diplôme d'études secondaires ou professionnelles, et près de 15 % d'entre eux, une scolarité universitaire[10]. Les deux principaux domaines d'études des Saint-Renéens sont « l'architecture, le génie et les services connexes » ainsi que « le commerce, la gestion et l'administration publique »[10].
Le conseil municipal de Saint-René de Matane est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc tous les quatre ans sans division territoriale[2].
mandat | fonction | nom[2] |
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2013 - 2017 | maire | Roger Vaillancourt |
conseillers | ||
#1 | Joyce Bérubé | |
#2 | Jessy Leclerc | |
#3 | Gervais Fournier | |
#4 | Rémi Fortin | |
#5 | Dominic Côté | |
#6 | Jean-Pierre Martel |
Saint-René-de-Matane Maires depuis 2005 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2005 | Jean-Charles Gagnon | Voir | |
2009 | Sylvain Audit | Voir | |
2011 | Roger Vaillancourt | Voir | |
2013 | Voir | ||
2015 | Jessie Leclerc | Mairesse-suppléante | Voir |
2015 | Harold Chassé | Voir | |
2017 | Rémi Fortin | Voir | |
2021 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
De plus, Yvette Boulay est la directrice-générale, la secrétaire-trésorière et la coordonnatrice en mesures d'urgences de la municipalité[2].
Saint-René-de-Matane est une municipalité bien connue des pêcheurs de saumons du partout au Canada et aux États-Unis[11]. En effet, la rivière Matane est reconnue comme étant une rivière offrant de nombreuses fosses à saumons et elle est facilement accessible. Les chasseurs fréquentent également Saint-René-de-Matane grâce à la réserve faunique de Matane[11].
La municipalité comprend deux ponts couverts qui font partie du patrimoine[11]. Ils ont été récemment rénovés et sont toujours en utilisation[11]. Celui situé au centre du village est nommé pont François-Gagnon en l'honneur de l'un des premiers habitants de Saint-René-de-Matane et a été construit en 1942[4]. Le second se nomme pont Jean-Chassé et a été construit en 1945[4].