Saint-Rimay | |||||
Vue extérieure de la façade de l'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Vendôme | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Territoires Vendômois | ||||
Maire Mandat |
Yves Rolland 2020-2026 |
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Code postal | 41800 | ||||
Code commune | 41228 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
294 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 45′ 47″ nord, 0° 55′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 125 m |
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Superficie | 7,36 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Vendôme (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montoire-sur-le-Loir | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Saint-Rimay est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.
Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce. Elle est drainée par le Loir, la Fontaine de Sasnières, le Gondré et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 12 en 1988, à 7 en 2000, puis à 4 en 2010.
La commune de Saint-Rimay se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 35,9 km de Blois[3], préfecture du département, à 11,3 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 4,6 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Villavard (1,3 km), Houssay (1,6 km), Les Roches-l'Évêque (2,8 km), Lavardin (3,6 km), Thoré-la-Rochette (4,1 km), Montoire-sur-le-Loir (4,6 km), Sasnières (4,8 km), Villiersfaux (5,1 km) et Lunay (5,2 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage des « boucles du Loir Vendômois », au sein de l'ensemble de paysage « la vallée du Loir »[10].
Les paysages des boucles du Loir vendômois présentent une certaine complexité : alors que l'amont de la vallée reste empreint de calme et de sérénité, le Loir se contorsionne ici en méandres serrés, tenus par un relief marqué par des coteaux à vif. Le tuffeau, qui s'est substitué aux molles argiles du Perche, marque le paysage de sa présence avec ses teintes blanches, sablées ou ocre apparaissant largement sur les falaises mises à nu par la rivière[11].
L'altitude du territoire communal varie de 65 mètres à 125 mètres[12],[13].
La commune est drainée par le Loir (5,163 km), la Fontaine de Sasnières (1,938 km), le Gondré et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,08 km de longueur totale[14].
Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[16].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 18 km à vol d'oiseau[19], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Rimay comprend une ZNIEFF[23] : les « Pelouses du Gué de Saint-Rimay » (5,94 ha)[24].
Au , Saint-Rimay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (94,5 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (56,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), prairies (9,4 %), forêts (8,5 %), zones urbanisées (5,5 %)[14].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[28],[29].
En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[30].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Rimay en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Saint-Rimay[31] | Loir-et-Cher[32] | France entière[33] | |
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Résidences principales (en %) | 72,2 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 26,0 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 1,8 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Saint-Rimay est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[38].
Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[39]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[40].
Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Saint-Rimay fut ainsi temporairement rebaptisée Fond-Rimay[41],[42].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[43], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Rimay devient formellement « commune de Saint-Rimay »[43],[44].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Montoire et au district de Vendôme[44]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[45],[46]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[45]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[47]. Saint-Rimay est alors rattachée au canton de Montoire et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[48],[44],[49]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
La célèbre poignée de main, le , lors de l'entrevue de Montoire entre le maréchal Pétain et Adolf Hitler, eut lieu dans la gare de Montoire-sur-le-Loir, commune limitrophe de Saint-Rimay. Cette gare fut choisie car elle était à proximité de la ligne Paris-Hendaye (Hitler revenant d'une entrevue avec le général Franco à la frontière espagnole), mais aussi parce qu'à moins de 4 km de là se trouvait le tunnel ferroviaire de Saint-Rimay, long de 550 m[50] et susceptible d'abriter le train allemand en cas de menace aérienne[51].
Ce tunnel sera d'ailleurs fortifié fin 1942 ou début 1943 (avec entre autres des portes blindées que l'on peut encore voir de nos jours[52]) par l'organisation Todt[53] et des bunkers construits à proximité pour abriter le W3, un Führerhauptquartiere, un des vingt quartiers généraux du Führer[54] disséminés en Allemagne et en Europe occupée, mais qui n'y sera jamais installé.
La commune de Saint-Rimay est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [55].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[56] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[57].
Le conseil municipal de Saint-Rimay, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[58] avec listes ouvertes et panachage[59]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[60].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[63].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[64]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Gondre qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [65].
En 2019, la commune de Saint-Rimay gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[66].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[67]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[68].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Montoire-sur-le-Loir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[69].
En matière de justice, Saint-Rimay relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[70], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[73].
En 2021, la commune comptait 294 habitants[Note 3], en évolution de +0,68 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 143 hommes pour 147 femmes, soit un taux de 50,69 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Rimay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[78] :
total | % com (% dep[79]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
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Ensemble | 26 | 100,0 (100) | 19 | 7 | 0 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 5 | 19,2 (11,8) | 3 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 1 | 3,8 (6,5) | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 4 | 15,4 (10,3) | 3 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 14 | 53,8 (57,9) | 11 | 3 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 2 | 7,7 (17,5) | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 2 | 7,7 (13,5) | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (14 entreprises sur 26) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (19,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 26 entreprises implantées à Saint-Rimay en 2016, 19 ne font appel à aucun salarié et 7 comptent 1 à 9 salariés.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[80]
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[81]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[82]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 15 en 1988 à 7 en 2000 puis à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 37 ha en 1988 à 141 ha en 2010[81]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Rimay, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[81] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 15 | 7 | 4 |
Travail (UTA) | 18 | 9 | 5 |
Surface agricole utilisée (ha) | 554 | 588 | 565 |
Cultures[83] | |||
Terres labourables (ha) | 470 | 510 | 482 |
Céréales (ha) | 343 | 380 | 333 |
dont blé tendre (ha) | 167 | 182 | 139 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 112 | 76 | 47 |
Tournesol (ha) | 60 | s | 22 |
Colza et navette (ha) | 27 | 67 | 76 |
Élevage[81] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 4]) | 183 | 146 | 136 |
.
La commune de Saint-Rimay est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 5] de deux produits[84] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[85]) et un vin (les Coteaux-du-vendômois[86]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[87], les porcs de la Sarthe[88], les rillettes de Tours[89], le vin Val-de-loire[90], les volailles de Loué[91], les volailles de l’Orléanais[92], les volailles du Maine[93] et les œufs de Loué[94],[84].
Les armoiries de Saint-Rimay se blasonnent ainsi : |