Le territoire communal est traversé par les routes départementales 8 (reliant la RD 213 à l'ouest à Saint-Amant-Tallende en passant par le village d'Issac et le bourg), 28 (reliant le bourg à Champeix en direction du sud), 28a (desservant l'abbaye Notre-Dame de Randol sur la commune limitrophe de Cournols), 96 (reliant le bourg à Chadrat et à Nadaillat sur la commune voisine de Saint-Genès-Champanelle), 119 (vers Olloix) et 213 (axe reliant Aydat à l'autoroute A75 en direction de Clermont-Ferrand)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Saint-Saturnin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amant-Tallende[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[1],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,4 %), prairies (17,1 %), terres arables (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (3,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le conseil municipal de Saint-Saturnin, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[17], pour un mandat de six ans renouvelable[18]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[19]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 71,10 %, se répartissant en : douze sièges issus de la liste de Franck Taleb et trois sièges issus de la liste de Christian Pailloux[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2022, la commune comptait 1 167 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité à l'école élémentaire publique de la commune[28]. Ils la poursuivent au collège Jean-Rostand des Martres-de-Veyre[29] puis au lycée René-Descartes de Cournon-d'Auvergne[30].
Dans le village, la fontaine du XVIe siècle située entre l'église et le château est classée en 1889 au titre des monuments historiques[33].
La porte des Boucheries, vestige de l'enceinte médiévale, est inscrite en 1988 au titre des monuments historiques[34].
Dans la rue de la Boucherie, une maison du XVe siècle avec tourelle est également inscrite depuis 1988[35].
Un ancien logis seigneurial du XVe siècle situé rue des Nobles est inscrit depuis 1992 pour sa tour d'escalier, ses façades et ses toitures[36].
Répartis dans plusieurs lieux-dits de la commune (le Breuil, Issac, Lachat, Lassalas, les Quatre Chemins et las Rasas), six pigeonniers, dont cinq avec toit en lauzes, sont inscrits depuis 1978[37].
Datant du XIIe siècle, elle est construite en arkose blonde de Montpeyroux et en lave de Volvic, ce qui lui donne un aspect polychrome. Les chapiteaux sont sculptés dans la lave. Son clocher, l'un des mieux conservés d'Auvergne, est octogonal. Elle est classée en 1862 au titre des monuments historiques[38].
Dans le sanctuaire, au rond-point des colonnes, son maître-autel est classé au titre des monuments historiques en 1875[39].
Juste à côté de l'église, la chapelle Sainte-Magdeleine, romane du XIIe siècle, ainsi que la porte du cimetière attenant, sont classées en 1929 au titre des monuments historiques[40].
L'église de Chadrat.
La chapelle Sainte-Anne de Chadrat.
Une croix de chemin du XVIe siècle, en lave, est classée en 1910 au titre des monuments historiques[41]. Une autre croix en lave du XVIIe siècle est implantée place du Marché[42].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Amant-Tallende comprend trois villes-centres (Saint-Amant-Tallende, Saint-Saturnin et Tallende).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Acte de décès de Thérèse Ursule Pignet (veuve de Jacques Bardoux), mère d'Agénor Bardoux (décédée le 25 mars 1883), site des Archives Départementales du Puy-de-Dôme
↑Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 23 juin 2014).
↑« Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 8.