Saint-Sauveur-de-Cruzières

Saint-Sauveur-de-Cruzières
Saint-Sauveur-de-Cruzières
Vue du village, avec l'église au second plan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes Cèze-Cévennes
Maire
Mandat
Christophe Champetier
2020-2026
Code postal 07460
Code commune 07294
Démographie
Population
municipale
555 hab. (2021 en évolution de +5,11 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 02″ nord, 4° 15′ 16″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 451 m
Superficie 24,84 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Cévennes ardéchoises
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur-de-Cruzières
Liens
Site web saintsauveurdecruzieres.fr

Saint-Sauveur-de-Cruzières est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Situation et description

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Saint-Sauveur-de-Cruzières se situe à l'extrémité sud-ouest de l'Ardèche. C'est la commune la plus au sud du département[1], à la limite du département du Gard. Rattachée à l'Ardèche, elle est située entre les villes gardoises de Saint-Ambroix et Barjac, distantes toutes deux de 8 km.

Avec sa voisine Saint-André-de-Cruzières, elle forme le pays de Cruzières.

Communes limitrophes

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Rose des vents Saint-André-de-Cruzières Beaulieu Bessas Rose des vents
Saint-André-de-Cruzières N Barjac (Gard)
O    Saint-Sauveur-de-Cruzières    E
S
Saint-Brès (Gard) Saint-Victor-de-Malcap (Gard) Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan (Gard)

Géologie et relief

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Saint-Sauveur-de-Cruzières se trouve au bord de la Claysse, un affluent de la Cèze qui à cet endroit traverse une cluse dans un petit massif urgonien qui s'étend de la Cèze à l'Ardèche entre Saint-Ambroix et Sampzon. Au sud-ouest de Saint-Sauveur-de-Cruzières, ce massif porte le nom de montagne d'Uzège. Son point culminant (451 m) est également celui de la commune. Au nord, se trouve le serre de Cruzières (394 m). La partie est de la commune s'étend dans la plaine de Barjac où l'altitude est d'environ 150 m.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 945 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 004,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records ST-SAUVEUR SA (07) - alt : 149m, lat : 44°17'45"N, lon : 4°15'35"E
Records établis sur la période du 01-05-2000 au 31-03-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 4,1 7,3 10,7 14,7 16,8 16,3 13 10 5,5 2 8,6
Température moyenne (°C) 6 6,8 10,2 13,5 17,1 21,7 24,2 23,7 19,6 15,2 10,1 6,6 14,6
Température maximale moyenne (°C) 10,7 12,2 16,3 19,7 23,4 28,7 31,5 31 26,1 20,4 14,7 11,2 20,5
Record de froid (°C)
date du record
−7,9
12.01.10
−9,9
05.02.12
−11,4
02.03.05
−1,6
05.04.19
1,8
01.05.04
7,3
05.06.01
8,7
11.07.07
8,7
22.08.07
3,5
27.09.10
−2,4
30.10.12
−7,1
18.11.07
−9,8
30.12.05
−11,4
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
21,8
28.01.02
23,9
27.02.19
27,1
21.03.02
30,8
29.04.05
35
29.05.01
43
28.06.19
40,1
26.07.06
42,3
12.08.03
36,2
04.09.16
32,1
02.10.11
24,2
15.11.15
20,7
04.12.13
43
2019
Précipitations (mm) 75,9 53,5 72 70,1 69,3 49,7 50,8 68,2 132,9 140,2 143,5 77,9 1 004
Source : « Fiche 7294001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie

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Le territoire communal est traversé par la Claysse, un affluent de rive gauche de la Cèze et donc un sous-affluent du Rhône.

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Saint-Geniès, la Lauze, la Vabre, le Cros.

Au , Saint-Sauveur-de-Cruzières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (26,8 %), cultures permanentes (24,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %), forêts (18,3 %), prairies (8,1 %), zones urbanisées (1,8 %), terres arables (0,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[12].

Terminologie des zones sismiques[13]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Peu après la révolution de 1848, le conseil municipal vote une motion de soutien au nouveau gouvernement « afin d’assurer le bonheur de la France notre patrie »[14].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Christian Vezon    
mars 2008 En cours
(au 24 avril 2014)
Christophe Champetier[15]   Professeur

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 555 habitants[Note 1], en évolution de +5,11 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6026397045737929189621 0661 092
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0421 0371 0171 005954889927812823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
751704693561598565539494475
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
464431389409441491519522530
2021 - - - - - - - -
555--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Saint-Sauveur-de-Cruzières sont rattachées à la paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[20].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le Castellas, ancien château au Moyen Âge qui fut presque entièrement détruit à cette époque. Actuellement il ne reste plus que des ruines situées sur le haut d'une colline. En 1260, il avait pour seigneur Guillaume de Châteauneuf[21].
  • La chapelle de Saint-Privas qui offre une vue imprenable sur le village.
  • Église Saint-Sauveur de Saint-Sauveur-de-Cruzières.
  • Chapelle Saint-Geniès de Saint-Sauveur-de-Cruzières.

Zones naturelles protégées

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Personnalités liées à la commune

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  • Chantal Brel (fille ainée de Jacques Brel), née le 6 décembre 1951 et décédée le 4 janvier 1999, y a résidé une vingtaine d'années[22].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Liste de points extrêmes de la France
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Sauveur Sa » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Sauveur Sa » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  13. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  14. Éric Darrieux, « L'accueil de la Seconde République au village en Ardèche », Rives nord-méditerranéennes, no 5,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse de Saints Pierre et Paul de Païolive.
  21. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 200.
  22. « Un jour, une histoire : Jacques Brel, qui sont ses filles ? », sur telestar.fr.