Saint-Sauveur-lès-Bray | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Bassée - Montois | ||||
Maire Mandat |
Gerard Jambut 2020-2026 |
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Code postal | 77480 | ||||
Code commune | 77434 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Salvatoriens | ||||
Population municipale |
361 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 26′ 16″ nord, 3° 12′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 50 m Max. 58 m |
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Superficie | 6,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Provins | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Saint-Sauveur-lès-Bray est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Le village est situé à 17 km au sud-est de Provins et à 3,5 km au nord-ouest de Bray-sur-Seine.
La commune est située dans la plaine alluviale boisée et marécageuse de la Bassée. L'altitude varie de 50 mètres à 58 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 55 mètres d'altitude (mairie) [1].
Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :
La goujonne, affluent de la Seine
Par ailleurs, son territoire est également traversé par le canal des Ormes, aqueduc, conduite forcée de 24,31 km[15] qui conflue avec la Voulzie ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 16,6 km[16].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[17].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[18],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[19].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 18 km à vol d'oiseau[22], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27],[Carte 1] :
et un au titre de la « directive Oiseaux »[27] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Sauveur-lès-Bray comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[32],[Carte 2] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[32], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[37].
Au , Saint-Sauveur-lès-Bray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[38]. Elle est située hors unité urbaine[39]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[39]. Cette aire regroupe 1 929 communes[40],[41].
La commune compte 54 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[42] (source : le fichier Fantoir) dont la Goujonne.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,6% ), eaux continentales[Note 5] (25,8% ), terres arables (6,3% ), zones agricoles hétérogènes (5,4% ), zones urbanisées (4 %)[43].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[44],[45],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[46].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[47],[48].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 252 dont 99,6 % de maisons[Note 6].
Parmi ces logements, 63,9 % étaient des résidences principales, 32,5 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,7 % contre 7,4 % de locataires et 4,9 % logés gratuitement[49].
La commune est desservie par les lignes 3240, 3256, 3257, 3258 et 3260 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Brociae Sancti Salvatoris en 1205[50] ; Sanctus Salvator juxta Brayum en 1241[51] ; Seint Sauveeur en 1262[52] ; Seint Sauveor en 1263[53] ; Saint Sauveour en 1325[54] ; Saint Sauveur en 1793[55] ; Saint-Sauveur-lès-Bray en 1801[55].
Saint-Sauveur est un nom de lieu qui tire son origine de l'attribut de « sauveur du monde » attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.
Bray serait gauloise ; elle signifierait : lieu marécageux, boueux.
Bouchard Ier de Bray fonda un prieuré dédié au saint Sauveur au nord de la Seine et de son château. La chronique sénonaise raconte qu’il y a déposé vers 958 des reliques de saint Paterne (qui fut moine à Saint-Pierre-le-Vif de Sens) et de saint Pavace (troisième évêque du Mans). À l’issue d'un conflit entre les Bray et Boson raptor, Renard de Sens exerça une sorte de « droit de dépouille » sur le site castral de Bray mais aussi sur le prieuré[56] puisqu’il en rapatria les reliques dans sa tour maîtresse à Sens. Une faux diplôme de Lothaire dévoile un fait réaliste lorsqu’il parle de l’investissement de Bouchard pour le prieuré du consentement de sa femme et du conseil de leur frère Thibaud, fils de Thibaud Ier de Blois et de Provins, maître des lieux voisins (le Ormes). Et quand d’après la chronique sénonaise, ce comte de Blois exerce une pression sur Renard de Sens pour récupérer les reliques de Saint-Sauveur, c’est que ce dernier a outrepassé son droit de dépouille, le prieuré étant en terre provinoise et non sénonaise[56]. Finalement Eudes Ier, le second fils de Thibaud Ier, récupèrera l’essentiel des biens et des droits de Saint-Sauveur et unira ce prieuré à l’abbaye chartraine de Bonneval.
1808 | 1814 | LECLERC |
1820 | 1823 | DELHABE |
1824 | 1830 | OUDIN |
1830 | Jean Raymond MAILLARD de CHANTELOU, propriétaire | |
Alexandre Isidore OUDIN, propriétaire, meunier négociant | ||
Jules Bernard Antoine DUPAS, propriétaire | ||
Jasmin FAUVAU | ||
Pierre Camille LATYAGUE, propriétaire | ||
Marie Ernest HUE (Le Baron), propriétaire | ||
Louis Gottefried LEBOEUF, ancien surveillant | ||
Alexandre FAUVAU, cultivateur | ||
Jacques Alexandre PLOYÉ, rentier | ||
Edouard BRUYER, rentier | ||
Étienne Xavier BILLET | ||
Victor Alexis HATTON, cultivateur | ||
Baron Gontran HUE, propriétaire | ||
Nestor BLAUDET, agent | ||
Aristide MOUILLARD, cultivateur | ||
Baron Gontran HUE, propriétaire | ||
Baron François HUE | ||
François HUE | ||
Lucien VITU | ||
Anne-Marie Charle[58], DVD, retraitée, ancienne présidente de la Communauté de communes | ||
Gerard Jambut[59] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [60],[61].
En 2020, la commune de Saint-Sauveur-lès-Bray ne dispose pas d'assainissement collectif[62],[63].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[62],[65].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [62],[66],[67].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[68].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].
En 2021, la commune comptait 361 habitants[Note 7], en évolution de +2,56 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 246 en 2007[72].
La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[73].
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 168, représentant 372 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 560 euros[74].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 68, occupant 156 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 6,5 %.
Les 23,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,8 % de retraités ou préretraités et 7,9 % pour les autres inactifs[75].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 21 dont 4 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[76].
En 2019, une entreprise a été créée sur le territoire de la commune.
Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[77].
Saint-Sauveur-lès-Bray est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[78].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[79]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 95 ha en 1988 à 177 ha en 2010[78]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Sauveur-lès-Bray, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[78],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 1 | 0 | 1 |
Travail (UTA) | 1 | 0 | 2 |
Surface agricole utilisée (ha) | 95 | 0 | 177 |
Cultures[80] | |||
Terres labourables (ha) | s | 0 | s |
Céréales (ha) | s | s | |
dont blé tendre (ha) | s | s | |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | ||
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | |
Élevage[78] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 0 | 0 | 0 |
Jules Berger de Xivrey (1801-1863), bibliothécaire et historien français y est décédé.
Blason | D'or à la croix de gueules cantonnée au 1er d'une cloche de sable, au 2e d'une hure de sanglier d'azur, au 3e d'un poisson contourné du même, au 4e d'un fer de moulin de sable[82]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |