Saint-Sauveur (Isère)

Saint-Sauveur
Saint-Sauveur (Isère)
Vue générale de Saint-Sauveur en 1921.
Blason de Saint-Sauveur
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Marie-Jeanne Dabadie
2020-2026
Code postal 38160
Code commune 38454
Démographie
Gentilé Saint Salvériens
Population
municipale
2 115 hab. (2021 en évolution de +0,71 % par rapport à 2015)
Densité 225 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 12″ nord, 5° 20′ 32″ est
Altitude Min. 160 m
Max. 301 m
Superficie 9,42 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Saint-Marcellin
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Marcellin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur
Liens
Site web www.saintsauveur38.fr

Saint-Sauveur est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Positionnée dans partie occidentale du département de l'Isère, la commune est adhérente à la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté, dont le siège est fixé dans la commune voisine de Saint-Marcellin.

Ses habitants sont appelés les Saint Salvériens[1].

Géographie

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Plan de Saint-Sauveur et de ses communes limitrophes

Situation et description

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La commune de Saint-Sauveur est située dans la vallée de l'Isère plus connue sous l'appellation de Sud-Grésivaudan, dans la partie occidentale du département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Communes limitrophes

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Rose des vents Saint-Vérand Têche Rose des vents
Saint-Marcellin N Izeron
O    Saint-Sauveur    E
S
Chatte Beauvoir-en-Royans Saint-Pierre-de-Chérennes

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie

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Situé dans la plaine alluvionnaire de l'Isère, le territoire Salvérien est bordée par ce principal affluent du Rhône. D'une longueur de 286 km, la rivière bord la partie méridionale du territoire.

La commune est également bordé dans sa partie occidentale par un affluent de l'Isère, la Cumane, petite rivière issue du Plateau de Chambaran qui la sépare de la commune voisine de Saint-Marcellin.

Voies de communication

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La commune de Saint-Sauveur est traversée par deux voies de circulation à vocation nationale :

La route départementale 1092 (RD 1092) dénommée ainsi entre Romans et Voiron se dénommait avant son déclassement en route nationale 92. Cette ancienne route reliait Genève à Valence jusqu'en 1974 et traverse le bourg de Vinay du nord-ouest vers le sud-est.

L’autoroute A 49 qui traverse le territoire de la commune est une voie routière à grande circulation, qui relie Romans (Valence) à Grenoble. Elle a été mise en service définitivement en 1992. Pour se rendre à Saint-Sauveur, il faut emprunter la sortie « Saint-Marcellin » au-delà de la barrière de péage de Chatuzange-le-Goubet dans le sens Valence-Grenoble et au-delà de la barrière de péage de Voreppe dans le sens Grenoble-Valence, puis emprunter la RD1092.

Il existe également une autre route à vocation locale :

  • La route départementale 32 (RD32) permet de relier Saint-Sauveur à la RD1532 sur le territoire de la commune d'Izeron (hameau de Chagneux).

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Saint-Marcellin, commune limitrophe de Saint-Sauveur, laquelle est desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, en provenance de Valence-Ville et à destination de Genève-Cornavin, de Grenoble et de Chambéry-Challes-les-Eaux.

La commune est également desservie par les autocars du réseau interurbain de l'Isère, plus connu sous l'appellation Transisère :
Ligne MAR09 Izeron → Saint-Pierre-Saint-Sauveur → Saint-Marcellin.

Au , Saint-Sauveur est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Marcellin[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,8 %), terres arables (35,8 %), forêts (11,9 %), zones urbanisées (11 %), eaux continentales[Note 4] (4,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Hameaux lieux-dits et écarts

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Risques naturels et technologiques majeurs

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Risques sismiques

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La totalité du territoire de la commune de Saint-Sauveur est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe à l'ouest du territoire de la commune voisine Saint-Marcellin et qui concerne la partie occidentale du département de l'Isère[14].

Terminologie des zones sismiques[15]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

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Le nom de la localité provient d'une des nombreuses locutions qui désigne Jésus-Christ.

Préhistoire et Antiquité

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Moyen Âge et Temps Modernes

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Époque contemporaine

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Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Le conseil municipal de Saint-Sauveur compte dix-neuf membres (dix hommes et neuf femmes) dont un maire, cinq adjoints au maire et treize conseillers municipaux (dont quatre siégeant dans l'opposition)[16].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1986 mai 2011 Michel Villard    
mai 2011 mars 2014 Stéphane Guilhermet    
mars 2014 mai 2020 Michel Gentit SE Retraité fonction publique[17]
mai 2020 En cours Marie-Jeanne Dabadie    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 2 115 habitants[Note 5], en évolution de +0,71 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
510507550666695754714757758
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
774733704656640672827887893
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9158888748949238819498271 034
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0831 2591 4261 4151 4811 6761 8331 8581 927
2015 2020 2021 - - - - - -
2 1002 1112 115------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Saint-Sauveur compte une école maternelle et élémentaire. Celle-ci , située dans le bourg présentait un effectif de 163 élèves à la rentrée scolaire 2019/2020[22].

Équipements culturel et sportif

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Équipements sanitaire et social

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  • L'EHPAD le Perron Saint-Sauveur de 192 places pour les personnes âgées dépendantes et 22 lits pour les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées[23].
  • La Résidence le Perron est un foyer de vie pour adultes handicapés situé sur le même site.

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La commune compte de nombreux sites industriels et commerciaux dont la majeure partie est implantée sur la zone industrielle de La Maladière.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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La maison forte du Coupier

Terre des Bérenger, prince du Royans, rattaché au mandement de Beauvoir, la maison forte restera propriété de la famille Coupier après que Raymond de Bérenger, seigneur de Pont en Royans eut cédé son château de Beauvoir au dauphin Guigue VII en 1251.

Par acte daté du , Gilet de Copier reçoit d'Henri de Bérenger, seigneur de Pont en Royans, une maison forte ainsi que la juridiction des terres sises à Saint-Sauveur. Ce domaine prendra par la suite le nom de son possesseur pour arriver jusqu'à nous sous l'appellation : Le Coupier (nom de lieu issu d'un nom de famille). Cette famille est déjà citée dès l'an 1242. Anne Dauphine, épouse d'Humbert 1er baron de la Tour du Pin avait inféodé en 1280 la maison forte de la Grange (actuel château de Saint-Romans) à Pierre, Hugues et Étienne de Copier.

Après la vente du Dauphiné à la France le , les possessions d'Humbert II deviennent propriété royale et Philippe VI de Valois installera à Beauvoir un châtelain. Par lettre du , le dauphin Louis II (futur roi Louis XI) fait don à Jean de Copier, sa vie durant, de la châtellenie et de la terre de Beauvoir. Jean de Copier, marié à Cécile de Bérenger.

Le Coupier va devenir, après la Révolution, propriété de la famille de Saint Romans. Quatre familles se partagent aujourd'hui cette très ancienne demeure.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Saint-Sauveur (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Marcellin, il y a deux villes-centres (Saint-Marcellin et Vinay) et six communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 9 décembre 2019.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Sauveur et Chatte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Saint-Marcellin », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sauveur ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Marcellin », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  15. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  16. site saintsauveur38.fr, page sur le conseil municipal de Saint-Sauveur, consulté le 10 décembre 2019.
  17. « Résultats municipales 2020 à Saint-Sauveur », sur lemonde.fr (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. site education.gouv.fr, page sur l'école de Saint-Sauveur, consulté le 11 décembre 2019
  23. site action-sociale.org, page sur l'EHPAD le Perron Saint-Sauveur, consulté le 10 décembre 2019.

Articles connexes

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Liens externes

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