Saint-Vitte-sur-Briance

Saint-Vitte-sur-Briance
Saint-Vitte-sur-Briance
La mairie.
Blason de Saint-Vitte-sur-Briance
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne
Maire
Mandat
Stéphane Prevost
2020-2026
Code postal 87380
Code commune 87186
Démographie
Population
municipale
318 hab. (2021 en évolution de −4,22 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 33″ nord, 1° 32′ 50″ est
Altitude Min. 352 m
Max. 497 m
Superficie 20,66 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eymoutiers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Vitte-sur-Briance
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Vitte-sur-Briance
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Vienne
Saint-Vitte-sur-Briance
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Vitte-sur-Briance

Saint-Vitte-sur-Briance (Sent Vit en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Situation de la commune de Saint-Vitte-sur-Briance en Haute-Vienne.

Cette commune rurale de 21 kilomètres carrés est située sur la rive droite de la Briance.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Saint-Vitte-sur-Briance[1]
Glanges Saint-Méard
Saint-Germain-les-Belles Saint-Vitte-sur-Briance La Croisille-sur-Briance
La Porcherie

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 195 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Germain-les-Belles à 4,17 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-Vitte-sur-Briance est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,8 %), forêts (16 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Vitte-sur-Briance est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Vitte-sur-Briance.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 78,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Vitte-sur-Briance est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

À partir du Ve siècle av. J.-C., les Gaulois Lémovices exploitèrent une mine d'or dans le sud de la commune actuelle. Deux nécropoles du Premier Âge du Fer et un village peuplé de mineurs ont aussi été retrouvés dans la commune[19]. L’ensemble se situe au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[20].

Le bourg est attesté dès le Xe siècle sous les vocables de Saint-Vic, Saint-Vit, Saint-Viz puis Saint-Vitte. Il s'agit sans doute de l'amalgame toponymique entre le VIC (de vicus, plus petite unité administrative romaine) et de Vitus (nom latin de saint Guy, dédicataire de l'église paroissiale) (le juron par saint Vit était très utilisé aux XIVe et XVe siècles en relation avec un des vocables désignant le sexe masculin).

L'église actuelle a été construite sur l'emplacement d'une église du XIIe siècle détruite pour cause de vétusté, à la fin du XIXe siècle. La construction de la nouvelle église s'est faite en 1898, après remblaiement de l'ancien cimetière.

On peut remarquer une motte féodale sur laquelle est construite une maison de maître qui a remplacé le château des seigneurs de Maulmont Saint Vitte, détruit en 1581.

Le site du château de Curzac est classé, mais pas le château lui-même, car il est le fruit d'une reconstruction relativement récente d'un manoir du XVe siècle.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1954 1983 Henri Briansoulet PS  
1983 1989 Jean Pichaud PS  
1989 2020 Maxime Dalbrut DVG  
2020 En cours Stéphane Prévost    

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 318 habitants[Note 3], en évolution de −4,22 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1131 0801 0781 1361 1401 1711 1201 1901 201
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1311 0891 1191 0331 0571 0701 0571 1061 037
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0461 014918819827768729693642
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
573516440353321295330336343
2014 2019 2021 - - - - - -
337320318------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Le four à pain, restauré par la municipalité et qui est chauffé tous les ans à l'occasion de la course à pied des deux heures de Saint-Vitte-sur-Briance[25]. Il est placé à quelques pas de la mairie, au centre de la commune.

Patrimoine religieux

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Vitte de Saint-Vitte-sur-Briance
  • Chapelle de Pont-Feuille

Patrimoine civil

[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental

[modifier | modifier le code]
  • Le château de Curzac à Saint-Vitte-sur-Briance 87380.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Saint-Vitte-sur-Briance Blason
D'azur au sautoir d'or cantonné de quatre tours d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Vitte-sur-Briance et Saint-Germain-les-Belles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Germain Bell » (commune de Saint-Germain-les-Belles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Germain Bell » (commune de Saint-Germain-les-Belles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Vitte-sur-Briance ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Vitte-sur-Briance », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  19. Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN 2-911167-37-6), p. 25.
  20. Cauuet, op. cit., p. 33.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Site officiel de la course